« L’une des menaces les plus critiques » : le nucléaire iranien inquiète Nicolas LERNER le patron du renseignement français

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Un constat partagé par le directeur général de la DGSE, qui s’exprimait à l’ambassade britannique ce vendredi.
Pour Nicolas Lerner, le nucléaire iranien est « l’une des menaces, pour ne pas dire la menace la plus critique ».
Alors que les yeux de l’Europe sont rivés vers l’Est, un autre péril majeur guette le globe. Réunis à l’ambassade britannique à Paris ce vendredi 29 novembre, les services de renseignement du Royaume-Uni et de la France ont alerté sur les ambitions nucléaires iraniennes, qui font peser une « menace sécuritaire » majeure sur le monde.
6000 nouvelles centrifugeuses
Pour le patron de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE), (nouvelle fenêtre) »l’éventuelle prolifération atomique en Iran » constitue « l’une des menaces, pour ne pas dire la menace la plus critique des mois à venir ». « L’échange de renseignements sera crucial pour permettre à nos autorités de prendre les bonnes décisions et de définir les bonnes stratégies », a ajouté Nicolas Lerner, présent lors d’un point presse aux côtés de son homologue britannique, Richard Moore. Au cours de ce discours, le chef du MI6 a alerté sur les « ambitions nucléaires du régime » iranien qui « continuent de tous nous menacer ».
Il faut dire que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme nucléaire iranien, a confirmé le projet de Téhéran d’installer quelque 6000 nouvelles centrifugeuses (nouvelle fenêtre)pour enrichir de l’uranium à un faible niveau. « L’Iran a informé l’agence » de son intention de mettre en service ces machines sur les sites de Fordo et Natanz pour un taux d’enrichissement allant jusqu’à 5%. Soit, un taux qui dépasse le seuil de 3,67 % autorisés par l’accord international de 2015 de non-prolifération nucléaire. Mi-novembre, la même agence avait constaté que Téhéran avait encore augmenté son stock d’uranium enrichi, dépassant désormais de 32 fois la limite autorisée (nouvelle fenêtre).


Les Iraniens défendent de leur côté leur droit au nucléaire à des fins civiles et nient vouloir se doter de l’arme atomique, ce dont les Occidentaux les soupçonnent fortement. Ces derniers ne cessent de reprocher à l’Iran son manque de coopération sur le nucléaire. Signe de l’inquiétude, une réunion top secrète s’est tenue hier à Genève, entre l’Iran, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni.

Lerner est un nom de famille notamment porté par :
• Avi Lerner (1947-), producteur de cinéma israélien ;
• Motti Lerner (1949-), auteur de théâtre et scénariste israélien ;
• Yehuda Lerner (1926-), prisonnier juif du camp d’extermination allemand de Sobibor qui a pris part au soulèvement du camp ;
• Le nom « Lerner » trouve ses origines dans la culture juive, en particulier dans les pays d’Europe centrale et orientale. Il pourrait être dérivé du mot allemand « Lehrer », qui signifie « enseignant ». Cette étymologie suggère un lien avec l’éducation et peut-être une profession exercée par les ancêtres de ceux qui portent ce nom. Dans de nombreuses communautés juives, les professions liées à l’érudition et à l’enseignement ont été très valorisées, ce qui pourrait expliquer la prévalence de ce nom.
• Une autre hypothèse évoque une origine yiddish, où « lerner » signifie également « celui qui apprend » ou « étudiant ». Cela renforce l’idée que le savoir et l’éducation étaient des valeurs fondamentales pour les familles portant ce nom. Cette dualité de significations peut illustrer la richesse culturelle et intellectuelle des porteurs du nom Lerner à travers les âges.
• Au fil des siècles, le nom « Lerner » a évolué, notamment en raison des migrations et des événements historiques qui ont touché les communautés juives. Des vagues d’émigration, particulièrement vers les États-Unis au XIXe et au début du XXe siècle, ont vu de nombreux Lerner quitter l’Europe à la recherche de meilleures opportunités. Cette diaspora a permis au nom de famille de s’étendre et de s’enrichir de nouvelles histoires familiaux.
• En outre, le processus d’américanisation a souvent modifié la façon dont les noms étaient écrits ou prononcés, mais « Lerner » a largement conservé son intégrité. Comme de nombreux noms de famille, il est devenu un symbole d’identité pour les communautés juives dans leur nouvelle patrie, tout en conservant un lien important avec leurs racines européennes.

En novembre, LERNER Boruch rencontre par hasard un juif, « Zimmer », qui avait été détenu en même temps que lui au camp de Rivesaltes. Ce dernier lui propose de rejoindre une organisation clandestine qui lutte contre les Allemands. C’est ainsi que Boruch Lerner rejoint les communistes juifs parisiens passés dans la clandestinité et s’engage au sein du deuxième détachement des FTP- MOI où il devient l’adjoint de Meyer List. Il participe à des actions armées, notamment l’attaque à la grenade d’un hôtel d’officiers allemands boulevard Raspail ou la pose d’une bombe au ministère de la Marine, place de la Concorde (VIIIe). En décembre 1942, devenu responsable de l’armement de la région P 10, il s’occupe du dépôt d’armes situé au 18 rue Dauphine à Paris (VIe arr.) et de la fabrication des explosifs.

A partir du 28 avril 1943, les inspecteurs de la Brigade spéciale prennent Lerner en filature, lui attribuant dans leurs rapports le pseudonyme de « Moustache ». Il est ainsi vu à plusieurs reprises en compagnie de Meyer List et d’autres individus également sous surveillance. Se sachant repéré, Boruch Lerner en informe ses supérieurs qui lui suggèrent de quitter Paris pour rejoindre l’Est de la France. Il est finalement arrêté le 29 juin 1943, par trois inspecteurs de la BS2 rue Dauphine, tout comme sa compagne. Lors de la perquisition effectuée rue Dauphine, les policiers français saisissent une soixantaine d’engins explosifs et du matériel pour les confectionner. Ils trouvent également une fausse carte d’identité́ au nom de Serge Ostrovski, une fiche de démobilisation datée du 9 septembre 1940 au même nom établie à Caussade (Tarn-et-Garonne), des tickets d’alimentation et d’une quittance de loyer au nom d’Ostrovski au 43 avenue d’Ivry à Paris (XIIIe arr.). Lors de la perquisition de ce logement et du 44 avenue Réchaud à Arcueil (Seine, actuel Val-de-Marne) où Boruch Lerner habite depuis peu, d’autres faux papiers sont saisis. Il est d’abord interrogé par les policiers français qui le livrent aux Allemands. Il est condamné à mort pour « menées terroristes et activité́ de franc-tireur » le 20 septembre 1943 par le tribunal du Gross Paris qui siège rue Boissy-d’Anglas à Paris (VIIIe arr.). Il est fusillé le 1er octobre 1943 au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine) en compagnie d’autres résistants du 2e détachement juif des FTP-MOI, Nonnique Tuchklaper et André Engros et la veille de l’exécution de son chef, Mayer List. Hadassa Tenenbaum, son épouse, est internée à Drancy et déportée le 31 juillet 1943 à destination d’Auschwitz-Birkenau où elle parvient à survivre.

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2 Commentaires

  1. herode dit :

    Nicolas Lerner est incontestablement derrière des apparences trompeuses un soutien de grade 3 à l’état hébreu

  2. joseparis dit :

    C’est un spécialiste, que fait le gouvernement français pour contrer cette menace qui concerne le monde entier ? Rien comme d’hab ! La France attend tranquillement que ce soit les USA et Israël qui fassent le boulot pour s’éviter des émeutes islamistes sur son territoire et aussi condamner cette attaque pour satisfaire la oumma hexagonale. La diplomatie français c’est de l’hypocrisie à un niveau stratosphérique.

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