« L’Obligation Morale d’Israël et le Silence Coupable des Autres »

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L’#Accord conclu entre #Israel et les #terroristes du Hamas nous a amené à avoir une réflexion et essayer d’analyser en prenant en compte tous les aspects de cet accord.
L’Observatoire Juif de France ne prend, à travers cette réflexion et analyse, aucune #Position sur la #politique #Israélienne, ce que nous nous sommes toujours interdits.
L’accord entre Israël et le Hamas, prévoyant l’échange de 33 #otagescontre plus de 1 000 prisonniers palestiniens, soulève des questions morales, humaines et stratégiques qui transcendent le cadre de ce #conflit. À cela s’ajoute aujourd’hui la douleur des familles des soldats tombés au combat, qui s’interrogent sur le sens de leur sacrifice face à un accord perçu comme un renoncement.
Il est difficile de ne pas comprendre la douleur des familles, qui est universelle et transcende les clivages politiques. Tout parent, tout enfant, tout frère ou sœur se battrait avec la même intensité pour revoir un être cher. Cependant, les responsables politiques portent le fardeau supplémentaire de penser à l’ensemble de la société, pesant chaque décision sur une balance où aucun choix n’est entièrement juste :
Un dilemme moral sans précédent : sauver des otages au prix de concessions immenses.
Pour Israël, chaque vie humaine est sacrée, et l’obligation morale de ramener les otages à tout prix est profondément ancrée dans l’identité juive. Cependant, cet accord, bien que conforme à ces principes, impose des concessions d’une ampleur exceptionnelle :
Plus de 1 000 prisonniers libérés, dont beaucoup condamnés à vie pour des actes terroristes. Des criminels non repentis.
Beaucoup de ces détenus ont exprimé publiquement leur intention de reprendre leurs activités terroristes dès leur libération. Pour les familles, cette réalité est insupportable : non seulement les meurtriers de leurs proches échappent à la peine qui leur a été infligée, mais ils menacent directement la sécurité des autres citoyens. Cette perspective crée un sentiment d’impuissance et de désespoir.
Un coût humain déjà immense : 891soldats israéliens ont donné leur vie, 12000 ont été blessés pour protéger le pays et réduire la menace terroriste.
Pour les familles de ces soldats, cette situation est particulièrement douloureuse :
Le sentiment d’un sacrifice vidé de son sens : Ces soldats ont donné leur vie pour affaiblir le Hamas et protéger les citoyens israéliens. Cet accord semble, aux yeux de leurs familles, annuler les gains stratégiques de leur combat.
La douleur cumulée des familles israéliennes : un pays endeuillé. Cet accord réunit plusieurs souffrances profondes, qui s’entremêlent et se confrontent :
Les familles des otages : Leur douleur et leur angoisse sont immenses, chaque jour d’attente étant insupportable. Leur appel à sauver leurs proches est légitime et mobilise toute la nation.
Les familles des victimes d’attentats : Elles affrontent une double peine, voyant les meurtriers de leurs proches recouvrer la liberté, souvent prêts à reprendre leurs activités terroristes.
Les familles des soldats tombés au combat : Ces familles se demandent :
« Pourquoi nos enfants sont-ils morts, si cet accord libère ceux qu’ils ont combattu ? »
Leur sacrifice, essentiel à la sécurité d’Israël, semble être remis en question par un accord qui redonne au Hamas des leviers stratégiques.
Les Gazaouis et le Hamas : la tragédie de la célébration de la violence. Pendant qu’Israël fait face à une douleur collective et à des dilemmes moraux d’une intensité exceptionnelle, les images venant de Gaza montrent une population célébrant cet accord, loin des images d’une population victime d’un génocide comme leur propagande n’a cessé de le répété.
Le soutien au Hamas : Malgré les souffrances causées par cette organisation, une grande partie des Gazaouis continue de la soutenir, manipulée par une propagande idéologique et un contrôle autoritaire. Dans le cadre de l’accord prévoyant la libération de 33 otages israéliens contre 1 000 prisonniers palestiniens, les images de liesse populaire à Gaza suscitent colère et incompréhension en Israël et nullement à l’international.
La propagande du Hamas décrit Gaza comme une région en détresse permanente, frappée par des pénuries et des souffrances extrêmes. Pourtant, les images de réjouissance montrent des Gazaouis apparemment en bonne santé, utilisant des téléphones portables sans aucune panne électrique visible.
Alors que le Hamas prétend représenter une population victime d’un « siège inhumain », cette même population semble célébrer un échange qui renforce une organisation terroriste, sans égard pour la souffrance qu’elle engendre.
Une célébration insoutenable pour les Israéliens : Ces images amplifient le sentiment d’injustice des familles endeuillées et renforcent leur colère face à la perception d’un accord déséquilibré.
La question centrale : « Tout ça pour ça ? » Cette question, posée par les familles des soldats tombés au combat, cristallise un malaise collectif :
Le coût du combat : Les vies perdues, les blessures physiques et psychologiques des soldats survivants, et les sacrifices immenses consentis par les familles semblent minimisés face à un accord perçu comme une capitulation (c’est peut-être un peu fort je dirai déséquilibré).
Un accord stratégique ou moral ?Stratégiquement, cet échange pourrait renforcer le Hamas et compromettre les acquis militaires d’Israël.
Moralement, il met en avant une valeur essentielle : la protection de chaque vie humaine, même si elle impose des concessions douloureuses.
Dans ce contexte, Israël doit trouver un équilibre pour répondre à toutes les souffrances :
Reconnaissance des sacrifices : Les soldats tombés au combat ont permis à Israël de résister et de protéger ses citoyens. Leur sacrifice sera commémoré et honoré publiquement, pour souligner leur rôle dans la survie et la résilience de la nation.
Soutien aux familles des victimes : La douleur des familles des victimes d’attentats doit être pleinement reconnue. Il est impératif que des mesures de sécurité renforcées soient prises pour surveiller les prisonniers libérés et limiter les risques de récidive.(pour info 80%fdes terroristes libérés pour gilad shalit sont redevenus terroristes)
Unité nationale :La nation israélienne traverse une épreuve qui exige une solidarité sans faille. Diviser les souffrances ou opposer les familles entre elles affaiblit la résilience collective.
Un dilemme, des sacrifices et une leçon pour l’avenir. L’accord avec le Hamas reflète la complexité d’une situation où chaque choix implique des conséquences lourdes. Israël a fait un choix moral, fidèle à ses valeurs, mais ce choix a un coût immense pour les familles des soldats tombés, des victimes d’attentats et des citoyens endeuillés.
Une reconnaissance publique des sacrifices : Tant des soldats que des victimes civiles. (L’état le fait et toute la population aussi)
Une réflexion stratégique : Éviter que de tels accords renforcent les organisations terroristes à l’avenir.(mais cela les renforce comment l’éviter).
Israël, face à ces défis, doit continuer à incarner ses valeurs de résilience, de justice et d’humanité, tout en apprenant des leçons de cette tragédie pour éviter qu’un tel dilemme ne se répète.

happywheels

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