Les policiers racistes de Rouen s’expliquent devant le tribunal d’Évreux : des amendes requises
Rouen/Évreux. En poste au palais de justice de Rouen, trois fonctionnaires de police révoqués, un élève gardien de la paix exclu et un adjoint de sécurité dont le contrat n’a pas été renouvelé s’expliquaient vendredi 3 septembre 2021 devant le tribunal de police suite à des propos racistes à l’endroit de collègues dont deux d’origine africaine.
S’ils ont échappé à une poursuite pénale susceptible d’une peine d’emprisonnement, la sanction professionnelle et administrative prononcée en 2020 leur a rappelé combien leurs propos racistes, homophobes, sexistes et antisémites étaient impardonnables. Mais ils n’en avaient pour autant pas fini avec la justice.
Ainsi, ces trois policiers en poste au palais de justice de Rouen ainsi qu’un élève gardien de la Paix et un adjoint de sécurité (ADS), affectés à l’Unité d’assistance administrative et judiciaire (UAAJ), étaient convoqués vendredi 3 septembre 2021 devant le tribunal de police d’Évreux pour avoir tenu, du 9 octobre à fin décembre 2019, ces injures non-publiques (parmi 250 pages de messages) à l’égard principalement de deux ex-collègues d’origine africaine dans un groupe de discussion WhatsApp privé.
Leurs conversations numériques haineuses avaient été révélées par Paris-Normandie le 17 janvier 2020 après que l’un des policiers victimes de racisme avait porté plainte quelques jours plus tôt. Les trois fonctionnaires de police (âgés de 21 à 47 ans aujourd’hui) ont été révoqués, l’élève policier exclu et l’ADS licencié.
« Pute à nègre, pute à kebab » ; « enculé de juif », on en passe. Quatre prévenus ont répondu à leur convocation vendredi. Le cinquième a envoyé un courrier dans lequel il s’excuse avant d’expliquer notamment qu’il s’agissait « d’humour au second degré déformé par les médias qui m’ont lynché »…
Debout et mains croisées à la barre, ils présentent des profils différents. Petit et cheveux rasés tout fluet pour le premier, de corpulence moyenne au look presque sage pour le deuxième, carrure plus mastoc, barbe de plusieurs jours, cheveux longs et chemise par-dessus le pantalon pour les autres.
L’instigateur du groupe, que Facebook avait éjecté précédemment suite à des publications à caractère raciste, se souvient que la boucle WhatsApp corporatiste avait été créée « au moment de Lubrizol », alors qu’il était de faction à la préfecture de Rouen. « J’applique une réciprocité aux communautés, y compris les politiques, qui me reprochent d’être un mâle blanc hétérosexuel cisgenre, comme disent les gauchistes. La bougnoulisation, il ne faut pas se leurrer, c’est du langage policier. »
« Tout le monde était au courant, même la hiérarchie », renchérit un autre policier. Lui aussi reconnaît les propos « mais pas leur interprétation. »
Le plus jeune, 19 ans au moment des faits, aujourd’hui engagé dans l’armée de Terre, dit avoir été dépassé par les événements. Un autre fait amende honorable, presque en pleurs : « Je ne suis plus dans la police, je ne subis plus de pression raciste ».
« Les droits de l’Homme ça vous parle ? Comment en êtes-vous arrivés là ? », s’étonne la présidente du tribunal Lucie Saint-Genez. « J’ai mal vécu de ne pas pouvoir améliorer la sécurité en France. J’ai vu les Gilets jaunes taper sur la police, la racaille sur les pompiers », répondra le plus radical des prévenus, fan de la culture viking. Ce célibataire suivi par un psychiatre, qui vit chez sa mère, se tourne désormais vers l’apiculture.
Leurs avocats ont d’abord tenté de faire annuler ce procès en plaidant sur la forme : prescription, immixtion du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, double peine ; des arguments tous balayés par le ministère public. Sur le fond, plaidant l’indulgence, la plupart demanderont qui la relaxe, qui la dispense de peine.
L’un des conseils de la défense ne manque pas non plus de rappeler que cette affaire avait éclaté quelques mois avant le scandale George Floyd et que la polémique Adama Traoré demeurait toujours aussi sensible. Un autre s’étonne de la rapidité avec laquelle ont été diligentées les enquêtes. Il n’y avait alors qu’un pas pour relancer le procès en racisme de la police française.
Dans un silence de cathédrale, le policier qui a révélé les insultes, vingt et un ans d’uniforme, célibataire à l’allure athlétique, témoigne : « si vous contestez ce que vous entendez, on vous regarde comme un rebelle, c’est terrible. Je suis heureux aujourd’hui mais au sein de la police, on m’a bien dit qu’il fallait que je fasse attention à ne jamais sortir du cadre ».
« Il a été très courageux mais l’a payé », rappelle Me Yaël Godefroy avant que le procureur adjoint Christophe Salort, comme les parties civiles, demande des amendes allant de 150 à 1 000 €. Le tribunal s’accorde plusieurs semaines de réflexion : il rendra sa décision le 5 novembre.
Source
https://www.paris-normandie.fr/id227186/article/2021-09-03/les-policiers-racistes-sexpliquent-devant-le-tribunal-de-police-devreux?fbclid=IwAR3jdjBOAjQQOBAwypQsKsT3tvJKYiPC3guv8oJIx4FrmluA0Iay9xqQqyA
Leur comportement est inacceptable. Ils ont été virés et c’est tant mieux. J’espère qu’ils ont compris, mais j’en doute.
qu ils s en prennent aux blacks ou aux kebbabs c est leur affaire!mais pourquoi parlent ils de juifs??en fait c est cet antisemitisme latent qui regne en france fruit d un bon millenaire de persecutions lièès a la montèè de la religion chretienne qui a debutè vraiment a l epoque de ces abominables croisades !!
D’après bon nombre de commentaires, que des dépositaires de l’autorité publique garants des lois (l’application à soi et à tous), s’en prennent aux blacks ou kebbabs, n’a aucune importance mais pas quand il s’agit des juifs, là, c’est très grave. Malheureusement, il y a beaucoup trop d’individus à qui la déclaration UNIVERSELLE des droits de l’Homme ne dit rien depuis 1948, puisqu’elle n’a de sens pour eux, que quand elle ne concerne que leur propre personne ou communauté oubliant que ces droits universels sont inhérents à tous, indépendamment de nationalité, sexe, origine nationale ou ethnique, couleur, religion, langue ou toute autre situation. L’indignation sélective chez trop d’individu, reflète surtout déjà en soi de la discrimination sélective et un sentiment de supériorité dans l’échelle de considération des autres donc contradictoire à la notion fondamentale d’égalité. Au moins, ces policiers sont en phase avec leur xénophobie.
cette belle declaration oeuvre du juif renè cassin a ètè ternie et salie par le triste individu meprisable du nom de stephane hessel et aussi de son epouse christiane adoratrice stupide de…gaza !!!!ces deux la etaient des antisemites virulents :des serpents !qui s avançaient masquès !!
« abominables croisades » n’exagérons pas
ces peuplades ne comprennent que la force
partants de france d angleterre ou d allemagne ces croisès en chemin vers les ports italiens d embarquement pour la terre sainte massacraient les petites communautès juives rencontrees!dont la femme et les deux filles d un tres celebre cabaliste allemand: isaac de worms !abominables oui et plus encore si possible !!a jerusalem ces assassins marchaient dans les rues du sang jusqu aux chevilles!sang arabe et juif !