LES PAYS ARABES N’ONT RIEN A FOUTRE DE L’UKRAINE ET DE ZELENSKY
Zelensky, malvenu dans le monde dit « arabe »
Le président ukrainien prêche dans le désert de ces régions acquises à la Russie poutinienne.
Par Kamel Daoud
Pourquoi le président ukrainien demeure si « absent » dans le monde dit « arabe » alors qu’il fait le tour du monde chaque jour ? La réponse paraissait évidente, peut-être même pour l’intéressé : on ne peut espérer l’adhésion à la cause de son pays, ou de l’aide, dans des régions acquises à l’ex-URSS dans sa version poutinienne, homophobe, suprémaciste presque. La Russie garde la main sur cette géographie depuis l’ancien empire communiste et depuis la réussite de son protectorat sur la Syrie. Les élites du monde dit « arabe » y sont « wagnérisées » depuis Lénine et jusqu’à aujourd’hui devant le virilisme de Vlamidir et son puritanisme. Ici, le fascisme constitue presque le secret mal gardé de l’extrême gauchisme décolonial et Zelensky y prêchera dans un véritable désert gorgé de pétrole. Cette géographie arabe s’avère aussi un périmètre de la décolonisation sublimée. Ici, l’Occident conserve peu d’influences, sinon d’énormes rancunes. À présent, elles y sont mille fois travaillées par les échecs nationaux en quête de bouc émissaire et par les décoloniaux, qui pullulent dans le monde dit « arabe » et surtout dans les capitales de l’Occident nourricier. Zelensky en pan-Arabie figure donc une cause perdue. À cela s’ajoute la difficulté de se défendre, en Occident, contre le procès de mauvaise foi que lui intente le monde dit « arabe » qui hurle au traitement ségrégationniste entre la Palestine et l’Ukraine, l’Irak et la Crimée. Un argument facile, sans examen de l’immense judéophobie qui s’y escamote et de l’impuissance indécente qui s’y exprime. Zelensky ne peut donc y espérer armes, argent, même applaudissements, malgré les apparences polies des diplomates de ce sommet arabe, ou d’autres.
Le soumis et l’insoumis. C’est donc ce qui, paradoxalement, a fait l’événement de sa présence à Djeddah lors du sommet « arabe ». Le prince héritier saoudien y a tenté la mise en scène des deux extrêmes qui déchirent le monde arabe : réhabiliter Bachar el-Assad, introduire Zelensky au club des rentiers d’Allah et du pétrole. Une habile formule politique dans l’absolu, un bug dans la réalité. Le dictateur de Damas y retrouve, en effet, une place, sous les projecteurs, avec le libérateur de l’Ukraine. Le soumis avec l’insoumis. Le vaincu devenu « préfet » d’une annexion face au président qui refuse la défaite. À l’opinion arabe, on impose, avec ce rendez-vous, une vente concomitante peut-être, un rappel au Sud de nos vérités. Dans le monde dit « arabe », Zelensky ne peut rien vendre ou acheter. Non par manque de talent, mais parce que ce monde-là n’envisage plus, depuis très longtemps, l’idéal de la liberté, celui de l’indépendance. Sauf pour sa cause confessionnelle, dite palestinienne. La vérité cruelle est que le monde arabe fut l’Ukraine au temps des décolonisations saluées, il est la Syrie au temps des protectorats russes bien installés. Il fut zelenskiste, il est bachariste. On y préfère Bachar au nom de l’appartenance et de l’identité invaincue, à Zelensky au nom de la liberté universelle. Et c’est le nexus de la défaite arabe que cette impuissance à sortir de soi, à s’associer à l’universalité considérée comme attentatoire à l’identité et pourtant mille fois revendiquée en tant qu’arbitrage. L’échec à concevoir la liberté autrement qu’en changeant de suzerain et à se délivrer de la rancune mémorielle autrement que par le confinement identitaire. En réalité, le monde dit « arabe » reproche à l’Occident ce qu’il incarne lui-même : les solidarités sélectives, des poids et les mesures faussés par les affects et les hypernationalismes, le parti pris des siens contre l’humanité. Un dictateur réhabilité y est plus chez lui, tragiquement, qu’un libérateur ostracisé§
SOURCE
LE POINT
happywheels
Zelensky n’est qu’un pantin aux mains de l’armée Ukrainienne adoratrice de la période nazi avec son bataillon Azov.
Peut-être que je me trompe,mais Trump doit-être réélu et pourait parer á la grande médiocrité de nos gouvernements occidentaux.Il est se qu´il est,rude, un peu lourd sur les bords,mais c´est un homme qui aime Dieu et sait être juste quand il le faut.
-Moccasin Creek – Old America (Trump Style)
https://youtu.be/4BKsQGGTJ6g
-Moccasin Creek – Life Matters (Official Music Video)
https://youtu.be/xNzteiM7-B0