LES MALHONNETETES DU NEO NAZI PROCHE DE MARINE LE PEN
En exclusivité, Challenges publie des extraits du Procès interdit de Marine Le Pen, à paraître aux éditions First le 2 mars, signé par Laurent Fargues, journaliste à Challenges. Il y raconte l’enquête judiciaire sur les campagnes électorales du FN, la façon dont le parti aurait abusé du porte-monnaie du contribuable, et la manière dont Marine Le Pen a échappé aux juges, avant la Présidentielle.
En exclusivité, Challenges publie des extraits du Procès interdit de Marine Le Pen, à paraître aux éditions First le 2 mars, signé par Laurent Fargues, journaliste à Challenges. Il y raconte l’enquête judiciaire sur les campagnes électorales du FN, la façon dont le parti aurait abusé du porte-monnaie du contribuable, et la manière dont Marine Le Pen a échappé aux juges, avant la Présidentielle.
Le système de financement des campagnes électorales des candidats FN est dans le viseur de la justice depuis plus de trois ans. Depuis l’arrivée de Marine Le Pen à la tête du parti, la quasi-totalité des campagnes sont sous le coup d’enquêtes policière et judiciaire. Dernier épisode en date : la mise en examen de Frédéric Chatillon, le patron de l’agence de com’ Riwal et ami de vingt-cinq ans de Marine Le Pen, pour abus de biens sociaux. Précédent épisode: le renvoi en correctionnelle de près d’une dizaine de personnes pour les campagnes électorales de 2012. En résumé, les enquêteurs soupçonnent l’agence de communication et le parti d’avoir une fois de plus gonflé les frais de tracts et affiches des candidats frontistes pour maximiser les remboursements de l’Etat et réaliser des marges ultra-élevées sur le dos des contribuables. Depuis plus de deux ans, Laurent Fargues a suivi cette affaire dans les colonnes de Challenges. Extraits exclusifs de son enquête «Le Procès interdit de Marine Le Pen», à paraître aux éditions First le 2 mars.
Un candidat FN qui lance l’alerte
«Après des mois d’investigations, une chose est certaine : rien ne serait remonté jusqu’aux oreilles de la police si un candidat FN ne s’était pas rebellé. Début 2013, c’est Gérald Pérignon, candidat dans la 2e circonscription du Puy-de- Dôme, qui alerte la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. À l’époque, il vient d’être prévenu officiellement que l’État va lui rembourser 17 409 euros pour sa campagne alors qu’elle ne lui a coûté que… 450 euros.
Surpris d’un tel écart, il écrit aussitôt à la commission pour signaler la bévue. «Ce que je sais c’est que je n’ai pas ouvert de compte de campagne personnel, n’ayant pas les moyens financiers à mettre dessus», expose-t-il dans un courrier du 2 février 2013. En allant à la préfecture de Clermont-Ferrand, il découvre toutefois qu’un compte a été ouvert à son nom et qu’une demande de prêt au microparti Jeanne a été effectuée à son insu. Le candidat a signé des documents les yeux fermés et comprend, des mois plus tard, ce que les dirigeants du Front national ont tramé dans son dos.
S’il avait été consulté, jamais il n’aurait souscrit un tel emprunt. Il était tout seul à arpenter un vaste territoire pour faire campagne et n’avait absolument pas besoin des quantités d’affiches et de tracts fournis par le kit Jeanne. À ses yeux, ses dépenses de campagne se limitent à 450 euros de frais d’essence et de location de voiture.
Cet économe des deniers de la République, qui a récolté 11,13 % des voix au premier tour, n’a pas été récompensé : après la campagne, il a remis tous les justificatifs de ses dépenses à la compagne du secrétaire départemental, Anne Faurot, mais, d’après lui, celle-ci ne lui a jamais donné de nouvelles. Pis, il s’est fait souffler dans les bronches par un autre élu de la région pour son honnêteté. «Dominique Morel, candidat sur la 4e circonscription, m’a téléphoné en me disant “que je faisais chier de téléphoner à Paris ou à la préfecture au sujet de cette somme – les 17 409 euros – et que je devais la renvoyer à l’association Jeanne sans me poser de question”».»
Des candidats FN qui jettent tracts et affiches à la benne
«Le FN aurait-il eu tendance à gonfler les frais de ses candidats pour qu’ils touchent un maximum de subventions publiques ? Le kit de communication «clé en main» qui comportait affiches, tracts, fascicules, site Internet et même la validation des comptes par un expert-comptable était-il surdimensionné ? Une chose est sûre, nombre de candidats vont confirmer les dires de la députée européenne Joëlle Bergeron, ex-candidate de la 5e circonscription du Morbihan, quant au surplus de matériel.
Dans le Nord par exemple, ils ont été plusieurs à se plaindre de crouler sous les piles de documents. Pascal Prince, candidat de la 15e circonscription, a reçu beaucoup trop d’affiches en proportion du nombre de panneaux disponibles. Les deux grandes palettes qu’il a dû décharger devant le siège de sa fédération étaient totalement disproportionnées. «On a jeté la plupart des affiches, il y en avait une quantité énorme, quel gâchis ! Mais il fallait faire des dépenses», déplore-t-il devant les policiers.
Quant à Jean-François Vendeville, autre candidat du Nord, il s’emporte lors de son interrogatoire : «C’est un système à la con. Des collègues ont fait des allers-retours à la benne pour jeter des quantités incroyables de documents.» Et de citer l’exemple de la candidate à la mairie de Gravelines, Carole Van Hullebusch, qui disposait lors des élections municipales de 2014 de plusieurs centaines d’affiches pour… 14 panneaux d’affichages.»
Quand Marine Le Pen impose l’agence de com’ Riwal aux imprimeurs du FN
«En janvier 2011, les imprimeurs qui travaillent régulièrement pour le Front national sont conviés à Nanterre dans un petit restaurant. Autour de la table, il y a une demi-douzaine de représentants d’imprimerie, Jean-Marie Le Pen, Wallerand de Saint-Just, Jean-François Jalkh, Frédéric Chatillon et Marine Le Pen. C’est cette dernière qui prend la parole et met les imprimeurs au parfum. Frédéric Chatillon, patron de l’agence de communication Riwal, sera désormais leur interlocuteur unique pour toutes les questions liées à la fabrication des tracts et affiches. Il sera leur donneur d’ordre et eux les sous-traitants. Les imprimeurs accusent le coup.
«Nous étions un peu étonnés, il y a eu une espèce de froid, raconte Patrick Tottoli, directeur technique de l’imprimerie Flugel en Moselle, devant la brigade financière. Nous ne connaissions pas cette personne ni sa surface financière mais Mme Le Pen nous l’a imposé et ne nous a pas laissé de choix, c’était soit Riwal soit nous ne travaillerons plus pour les candidats Front national. Elle nous a expliqué qu’il s’occuperait des élections au niveau national, je les ai donc interpellés pour avoir des précisions quant aux capacités de Riwal notamment financières et il m’a été répondu que ça ne me regardait pas mais que je n’avais pas de souci à me faire, qu’il fallait faire confiance.» Jean-Philippe Tauran, patron d’Imprimatur, a aussi conservé un arrière-goût amer de ce déjeuner : «C’était à prendre ou à laisser. On nous a dit que si on ne souhaitait pas fonctionner comme ça, on ne serait pas sollicité. On peut dire que ça nous a été imposé, on avait le choix de partir.» […]
Et lorsque les policiers dévoilent aux imprimeurs la liste des tarifs finalement appliqués aux candidats par la société Riwal, ils écarquillent les yeux. «Quel est le prix d’un kit de campagne que vous auriez facturé à un candidat sans passer par Riwal ?», demandent les enquêteurs à Marc Leroy, le président de SIB, une autre imprimerie qui a oeuvré pour le Front. Réponse : «Entre 3 500 et 4 000 euros pour un candidat d’une ville moyenne d’environ 50 000 habitants ou 30 000 électeurs et pour un kit de base sans pliage ni transport.»
«Ce même candidat qui s’associe à d’autres candidats pourrait obtenir quel tarif pour le même kit et dans la même commune ?», relancent les policiers. «Il paiera environ 2 700 euros s’ils sont quatre candidats à s’associer.» «Quel est le prix avec le pliage et transport comme fourni par Riwal ?» «Il faut rajouter 20 % soit environ 700 euros de plus.» Et même si ce total de 3 400 euros ne se compare sans doute pas exactement au kit Riwal qui concernait des circonscriptions de 115 000 habitants en moyenne et comportait un site Internet, on est très en dessous de 16 650 euros.
De fait, si les imprimeurs sont essorés, l’agence de com’ Riwal, elle, s’en sort très bien. Dans ses comptes, la vente des kits de campagne aux candidats frontistes s’avère une affaire ultra-rentable. Sur les affiches officielles des candidats aux législatives, Riwal dégage une marge brute de 52 % et sur toutes les prestations du kit, des marges entre 38 % et 68 % !»
Une marge de 74 % sur les affiches et professions de foi de Marine Le Pen
«S’il empoche de juteux bénéfices sur les kits de campagne des candidats FN aux législatives, son plus beau coup, Frédéric Chatillon le réalise grâce à la campagne présidentielle de Marine Le Pen en 2012. Depuis plus d’un an, la présidente du Front national lui a promis qu’elle choisirait son agence de com’ pour réaliser ses affiches officielles, alors le bienheureux patron a tout prévu. Il a négocié des mois à l’avance l’achat de 500 tonnes de papier afin d’obtenir le meilleur prix.
Il va surtout profiter des généreuses subventions publiques pour dégager un maximum de marge. En 2012, sa société Riwal est en effet le prestataire de l’équipe de campagne de Marine Le Pen pour les affiches officielles et les professions de foi et perçoit à ce titre directement les remboursements de l’État au lendemain de l’élection. Une opération ultra-rentable. Sur les 2,43 millions d’euros d’affiches officielles et professions de foi remboursés par l’État après paiement des taxes, Riwal engrange une marge de 1,8 million d’euros, soit 74 % !
Le marché des professions de foi est particulièrement lucratif. L’agence de com’ payait à ses imprimeurs sous-traitants 5,50 euros pour 1 000 exemplaires et les refacturait au trésorier de Marine Le Pen au tarif maximum couvert par l’État, soit 49 euros pour 1 000 professions de foi… Face au juge Renaud Van Ruymbeke, le communicant plaide non coupable. Il assure que le prix remboursé par l’État est un «tarif unique imposé», qu’il était en quelque sorte obligé de faire une si bonne affaire…
L’ennui, c’est que l’argument est faux. «L’article R 39 ne prévoit pas un remboursement forfaitaire mais un remboursement sur frais réel», relèvent les juges Aude Buresi et Renaud Van Ruymbeke dans leur ordonnance de renvoi. Ils épinglent au passage la mention «Riwal impression» sur la facture présentée par Frédéric Chatillon à l’État, alors que son agence de com’ n’a jamais possédé de rotatives. «Le véritable imprimeur est un sous-traitant de Riwal, poursuivent-ils. Ce libellé de la facture apparaît comme un élément constitutif de l’escroquerie visant à tromper l’État sur la société émettrice de la facture.» Lors d’un de ses nombreux interrogatoires, Frédéric Chatillon lui-même a reconnu qu’il «achetait de l’impression depuis vingt ans en tant qu’agence».
Le patron de Riwal s’est aussi défendu en soulignant que rien n’interdisait une entreprise de dégager de confortables profits. Mais là encore, les magistrats portent une appréciation sensiblement différente. «Il est important de signaler que “faire de la marge” sur un cocontractant, société commerciale, en capacité de négocier les prix et de refuser de contracter si la marge est excessive, n’est en rien comparable à la situation du remboursement par l’État des frais de campagne, les autorités ne disposant d’aucune marge de manoeuvre, d’aucune possibilité de négocier les prix et étant contraintes de rembourser sur présentation d’une facture, souligne le procureur Jean-Pascal Oualid dans son réquisitoire. Le fait de présenter systématiquement une facture largement surévaluée est constitutif dans ce cas d’une escroquerie au préjudice de l’État.»»
La conseillère de Florian Philippot rétribuée par une boîte du «GUD business»
«Sans surprise, la société Unanime, quasi-filiale de Riwal et dirigée par Sighild Blanc, la compagne de Frédéric Chatillon, a aussi mis la main à la poche. En 2013, huit mensualités de 2 600 euros ont été versées à une certaine Amel Amazir, sans que la patronne d’Unanime puisse expliquer avec précision son rôle pour le compte de sa société. «À quoi correspondent ces mensualités ?», l’interroge la juge chargée de l’enquête. «Je ne sais pas exactement. Elle a effectué deux prestations pour moi. Il a pu y avoir un décalage.» «Pouvez-vous préciser ?», insiste la magistrate. «Il s’agit, je pense, de ce que je lui devais pour ses prestations durant les législatives. La deuxième prestation est une mise à disposition d’une personne durant les européennes.» «En qualité de quoi ?», s’entête la juge, interloquée. Sighild Blanc réfléchit, puis lâche : «En qualité d’attachée de presse pour un candidat. Il s’agit de M. Philippot.» Florian Philippot, le chantre de la «dédiabolisation» du FN, aurait donc bénéficié d’une conseillère presse rétribuée par la quasi-filiale de l’ancien leader du GUD Frédéric Chatillon ?
Quelques mois plus tard, Amel Amazir est entendue par la brigade financière. […] Les enquêteurs lui présentent les remboursements de frais que lui a accordés le FN pour des déplacements au côté de Florian Philippot en 2012. «J’ai dû effectivement faire des déplacements mais pas beaucoup», convient-elle. La conseillère de Florian Philippot apporte ensuite des précisions sur la campagne des élections européennes de 2014 : «Dans le grand Est, pour les européennes, j’avais contact avec Kevin Pfeiffer, le coordinateur de campagne, donc je m’y rendais ou il venait me voir pour organiser tout ce qui est de la campagne européenne, la vérification des dossiers des candidats, les meetings, les cafés patriotes, etc.»
«Et concernant 2012 ? Sous quel statut faisiez-vous ces déplacements ? Êtes-vous militante ou bénévole au Front national ?», poursuivent les policiers. «Je suis sympathisante, je ne suis pas encartée. Mais je ne me souviens pas pour 2012.» «Pourquoi ne pas avoir facturé directement le Front national pour l’ensemble des prestations et seulement vous être fait rembourser les frais de déplacements ? Ou directement à M. Philippot ?», relancent les enquêteurs. «J’étais à mon compte, pour les européennes je me souviens mais pas pour les législatives. Mon client c’était Unanime et mon contact Sighild Blanc.»
Au vu de ces éléments, le procureur Jean-Pascal Oualid est persuadé qu’il s’agit encore d’un emploi fictif. Pour lui, la patronne d’Unanime «salariait fictivement l’assistante parlementaire d’un cadre important du parti, Florian Philippot, sans pouvoir expliquer de manière convaincante quel travail était censé fournir cette dernière, qui, au vu de son statut d’assistante parlementaire, aurait dû être salariée par le Front national», écrit-il dans son réquisitoire.»
Une employée de Riwal payée pour récolter les 500 parrainages de Marine Le Pen
«Une autre employée de Riwal, travaillant sous le statut d’auto-entrepreneur et embauchée comme assistante administrative, a été mise à contribution. Elle s’est chargée d’une tâche décisive : relancer les élus susceptibles d’apporter leur parrainage à la candidature de Marine Le Pen. La fameuse course aux 500 signatures.
Sa déposition devant la brigade financière est sans équivoque. «Par quel moyen étiez-vous réglée ?», interrogent les enquêteurs. Réponse : «Par chèque.» «Qui vous établissait ce chèque ?» «C’était Riwal. C’est Frédéric Chatillon qui signait pour Riwal.» «Avez-vous effectué un travail particulier pour l’élection présidentielle 2012 ?» «Oui, je cherchais des signatures pour le parrainage de la candidature de Marine Le Pen.» «Comment précisément faisiez-vous cette recherche ? Par téléphone ?» «Oui par téléphone.» «Le faisiez-vous sous le même statut ?» «Oui, oui, en tant qu’autoentrepreneur. En fait, lorsque je suis arrivée, on m’a dit ce que j’avais à faire.» «C’est toujours Frédéric Chatillon qui vous a demandé de téléphoner pour recueillir les signatures et c’était dans les mêmes locaux ?» «Oui.»»
Le comptable rémunéré 40 fois le smic pour chiffrer les promesses de Marine Le Pen
«Difficile de ne pas tiquer sur le faramineux montant payé par la patronne du FN à l’expert-comptable Nicolas Crochet pour l’examen du chiffrage de son programme. L’experte de la brigade financière chargée de décortiquer le budget de campagne de Marine Le Pen a immédiatement repéré cette facture. Avant sa conférence de presse du 12 janvier 2012, la candidate à la présidentielle a en effet demandé à Nicolas Crochet de valider le coût de son projet et la solidité de son plan de désendettement pour la France.
«Nicolas Crochet a vérifié que les tableaux prévisionnels chiffrant le projet de Marine Le Pen utilisaient des hypothèses validées (croissance, PIB, budget de l’État, options retenues par la candidate) et ne comportaient pas d’erreurs arithmétiques», relève la policière. En gros, il a refait les calculs du staff de Marine Le Pen et en a conclu qu’il n’y avait pas d’erreurs. «L’examen auquel j’ai procédé me conduit à estimer que les tableaux prévisionnels joints à ce rapport sont cohérents», écrit-il après avoir vérifié les chiffres.
Or, la rémunération versée par la patronne du FN semble un chouya disproportionnée puisqu’elle atteint 59 800 euros ! Un montant qui paraît d’autant plus élevé que l’experte de la brigade financière souligne qu’«aucun détail concernant le temps passé et le taux horaire pratiqué n’est donné sur la facture». Avant d’ajouter avec peut-être une pointe d’ironie : «Il est par conséquent difficile d’évaluer le travail réellement effectué au vu des quelques pages de tableaux ayant fait l’objet d’une revue.»
Devant la juge Aude Buresi, Nicolas Crochet conserve, lui, tout son sérieux pour décrire le gigantesque chantier. «Vous me faites remarquer qu’il s’agit d’une seule page, j’ai fait des centaines de calculs, se défend-il. Faire la vérification de l’exactitude arithmétique des calculs effectués cela prend beaucoup de temps.» «À quel volume horaire évaluez-vous le travail effectué ?», relance la magistrate. «Je n’ai même pas compté, c’était un engagement énorme», répond l’expert-comptable.
Tellement énorme que ça méritait bien 40 Smic. C’est en tout cas ce qu’a considéré Marine Le Pen, puisque c’est la somme qu’elle a déboursée sur son compte de campagne. Et cela n’a rien à voir avec le fait que Nicolas Crochet a versé 18 000 euros en 2012 à Gaël Nofri, conseiller de Marine Le Pen, 16 000 euros à Jean-François Jalkh en 2013 et 19 600 euros à trois salariés ou proches du FN.»
© Editions First, 2017
Source :
https://www.challenges.fr/politique/exclusif-le-proces-interdit-de-marine-le-pen-l-enquete-sur-les-finances-occultes-du-fn_457363
Chatillon , Dieudonné, Faurisson unis par la haine du juif.
happywheels
oh la la !que va dire Mme FICTION ? ?