Les Hitler, une lignée maudite
À 37 ans, Alexandra Ranz publie “Le pacte des Hitler, une lignée maudite”, avec Emmanuel Amara. Cette journaliste télé de Saint-Gervais, où elle vit une partie de l’année, s’est passionnée pour les descendants du dictateur nazi et en a tiré un ouvrage historique construit à partir d’archives qu’elle a épluchées avec son co-auteur. Ce dernier avait d’ailleurs réalisé un documentaire sur le sujet, “Le serment des Hitler”, diffusé sur Planète Plus.
« Le point de départ de mon livre, c’est comment vit-on quand on est le descendant d’un des pires hommes qui a vécu ? » précise Alexandra.
Pour tenter de répondre à cette question, elle s’est concentrée sur l’histoire de William Patrick, un neveu d’Hitler. Un homme né en Irlande, abandonné par son père, qui tenta de profiter de la notoriété de son oncle dans les années 30 et mena une vie de bon vivant très éloignée de l’idéal de discipline du Führer.
En 1939, Hitler lui demanda de choisir entre sa nationalité britannique et l’Allemagne.
« Le poids du secret de famille a dirigé la vie des Hitler ! »
William Patrick partit alors aux États-Unis où il devint un pourfendeur du nazisme. « Il y a toujours une ambiguïté sur sa pensée profonde, c’était une personnalité double. Admirateur d’Adolf, il en fut ensuite critique. Puis il tenta de disparaître en changeant de nom », explique Alexandra.
Les quatre fils de la dernière génération conclurent, eux, le pacte de ne jamais avoir d’enfant, embrassant ainsi dans un paradoxe surprenant, la théorie de la transmission de certains caractères par le sang, l’une des clés de l’idéologie nazie…
Même si « c’est un destin incroyable, le poids du secret de famille a dirigé la vie des Hitler ! » Alexandra Ranz n’a pas voulu romancer l’histoire qu’elle raconte. « Mais étant journaliste, je pose des hypothèses, une liberté qu’un historien ne peut pas avoir. »
Son livre est à découvrir aux éditions Michalon.
source :
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2015/05/15/les-hitler-une-lignee-maudite
Quelle horreur de descendre de ça! Je comprends ces malheureux qui ne veulent pas de descendance.
D’un autre côté, je ne crois pas à l’hérédité de la connerie et l’anonymat eût été préférable!
Peut être que ces malheureux craignaient qu’un de leurs descendants ne puisse mal tourner, par exemple en rencontrant des fous nostalgiques du Reich ?
C’est pas le nom qui fait le monstre….
Le meilleur exemple est le frère de l’autre. Albert Goering qui contrairement à son assassin de frère était un farouche antinazi et il se servi de son nom pour sauver des juifs. Mais c’est vrai que porter le patronyme de Hitler… la honte!
http://www.lefigaro.fr/international/2013/03/13/01003-20130313ARTFIG00597-l-autre-goring-juste-parmi-les-nations.php