L’éminent intellectuel islamiste Tariq Ramadan comparaît à Rouen pour diffamation
L’une des cinq femmes qui accusent l’islamologue de viol lui reproche d’avoir dit être victime d’un «traquenard». Le tribunal rendra sa décision le 11 mai.
L’islamologue Tariq Ramadan, mis en examen pour des viols sur cinq femmes, a comparu mardi en correctionnelle à Rouen pour diffamation à la suite de la plainte d’une de ses accusatrices. Le tribunal rendra sa décision le 11 mai.
Henda El Ayari, 44 ans, lui reproche d’avoir, le 6 septembre 2019, porté atteinte à son honneur et à sa considération en déclarant sur BFMTV et sur RMC être victime d’un «traquenard». Tariq Ramada a ensuite déclaré: «Un certain nombre de femmes qui se connaissent, qui changent leur version quatre fois, je viens de vous parler d’une personne qui dit qu’elle veut me tendre un piège».
Est également visé un extrait du livre le «Devoir de vérité» dans lequel l’intellectuel suisse écrit: «Elle aurait exercé un chantage à la plainte pour viol sur plusieurs hommes à Roanne et à Rouen, où elle a vécu».
L’avocat de la plaignante Jérémy Kalfon a demandé 20’000 euros (env. 22’000 francs) de dommages et intérêts au prévenu de 58 ans qui a déclaré à la barre gagner 4000 euros par mois, au titre de revenus fonciers. Le parquet n’a pas pris de réquisitions et s’en est rapporté «à l’appréciation du tribunal».
«Je conteste totalement les accusations qui sont portées contre moi», a déclaré Tariq Ramadan qui s’est présenté comme marié avec un enfant à charge et «en congé sans traitement de l’Université d’Oxford».
«Ni diffamation, ni insulte»
«Ce que je dis dans le livre est extrêmement précis, a-t-il ajouté. Sur les propos tenus (…) je ne nomme pas spécifiquement Madame El Ayari. Je fais une lecture stricte du dossier. Des hommes se sont plaints que Madame El Ayari avait effectué sur eux un chantage à la plainte au viol. Elle a changé quatre fois de version, le dossier le confirme. Je me suis exprimé en utilisant la précaution verbale d’utiliser le conditionnel. Il n’y a ni diffamation, ni insulte.»
Le théologien a par ailleurs de nouveau nié les faits pour lesquels il est mis en examen à Paris depuis le 2 février 2018.
Me Kalfon a en revanche évoqué un «préjudice énorme» pour sa cliente. «À chaque fois qu’il dit quelque chose sur Henda El Ayari, il lui met une cible sur sa tête. La plainte qu’elle a déposée il y a trois ans ne lui a apporté que des emmerdes, du cyberharcèlement, des gens qui la suivent, qui la menacent dans la rue», a-t-il ajouté.
Henda El Ayari accuse Tariq Ramadan de l’avoir violée en 2012 à Paris.
Source :
https://www.lematin.ch/story/tariq-ramadan-comparait-a-rouen-pour-diffamation-813094952296
son masque on croirait
un culotte ou un bout de sous tif !
Il continue de nier mais je ne suis pas prêt à tout avaler