“L’écologie, c’est pas des hommes blancs à vélo dans les villes” : la candidate à la primaire EELV Sandrine Rousseau en roue libre
La candidate à la primaire EELV pour l’élection présidentielle 2022 a envoyé un tacle indirect au maire de Grenoble Eric Piolle.
Un véritable dérapage. L’écologiste Sandrine Rousseau était invitée dans l’émission hebdomadaire BackSeat sur Twitch. A l’occasion de cet entretien, elle n’a pas hésité à assurer que ce ne sont pas les « hommes blancs à vélo dans les villes » qui représentent « l’écologie ». Un tacle raciste qui semble directement s’adresser à Eric Piolle. Le maire de Grenoble est son rival dans la primaire écologiste, à laquelle participeront les partis Europe Ecologie-Les Verts, Cap écologie, Génération.s, le Mouvement des Progressistes et Urgence écologie. Après Sandrine Rousseau, Eric Piolle est la seconde personnalité à s’être déclaré candidat.
"L’écologie c’est pas des hommes blancs à vélo dans les villes."
Un clin d'œil raciste de Sandrine Rousseau (candidate à la primaire d'EELV) à Éric Piolle.La lutte nécessaire pour la sauvegarde de la planète devient le paravent du racisme bon teint. https://t.co/UvTIY4sZBc
— Naëm Bestandji (@BestandjiNaem) July 28, 2021
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la militante n’hésiterait pas à se faire remarquer face à son adversaire. Auprès de BackSeat, Sandrine Rousseau a estimé que le « courage politique » se construisait à l’issue d’un « parcours personnel et d’une idéologie ». « C’est pour cela que je crois beaucoup dans le rôle des femmes dans les années à venir. Je crois en les femmes par leur indignation de genres dans la société, tout comme les personnes noires et les personnes musulmanes », a-t-elle assuré. D’après elle, « le changement politique passe par qui incarne le personnel politique ». La candidate a ainsi prévenu qu’elle allait « le dire de manière trash ». Et « sans doute que vous aurez beaucoup de réactions », s’est adressée Sandrine Rousseau aux journalistes de l’émission. « Moi, je ne fais pas confiance aujourd’hui à des personnes politiques, en l’occurrence des hommes, qui n’ont pas traversé d’événements qui les ont déstabilisés dans leur vie pour mener ce qu’on a à mener. » Et de frapper (un peu trop) fort : « Pour le dire autrement, l’écologie c’est pas des hommes blancs à vélo dans les villes. Je ne veux pas que ça soit ça. »
Ses propos ont rapidement provoqué une vague de critiques et de moqueries sur les réseaux sociaux. « Après Macron, on peut avoir pire », « quels absurdités et clichés » ou encore « quel fatras de sottises », ont écrit des utilisateurs de Twitter. Un autre s’est interrogé : « En quoi une personne blanche ne serait pas « résistante » « combative » « solidaire » ? » Avant de constater : « Ces verts veulent déconstruire le modèle culturel européen universaliste. Ils sont lamentables. » Même type de commentaire pour un internaute : « Et aussi toute personne masculine non racisée n’a vécu aucune difficulté dans sa vie… on fume quoi chez EELV ? »
Source
C’est très bien. Cela montre bien la haine qui règne dans ce parti. Ils sont avec LFI des partisans du wokisme, de la cancel culture, etc…
Ce sont des agitateurs dangereux qui sont contre la république et ses valeurs. La haine de la France et de ses valeurs est leur carburant sous couvert d’écologie. Plus le/la candidat(e) EELV sera radicale, mieux ce sera. Ils seront un repoussoir pour les électeurs des partis traditionnels.
Ok, alors des hommes verts à vélo