Le procès de Taha Bouhafs qui avait qualifié Linda Kebbab d’“arabe de service”, s’ouvre aujourd’hui
Le journaliste a pourtant assuré ne pas avoir été informé de la tenue de l’audience, à laquelle il n’assistera certainement pas.
Justice doit être faite. Ce mercredi 7 avril, se tiendra le procès de Taha Bouhafs devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris. Comme le rappelle le journal Marianne, le journaliste est accusé d’avoir posté un tweet le 3 juin 2020, dans lequel il insultait la policière et syndicaliste Linda Kebbab d’ « ADS : arabe de service ». Apprenant que cette dernière portait plainte contre lui, le militant anti-raciste avait indiqué qu’il serait « ravi de pouvoir expliquer en détail devant un tribunal, les raisons qui (l’amenaient) à dire que cette femme (était) une ar*be de service », réitérant ainsi sans gêne ses insultes discriminatoires. Jugé pour délit d’injure publique, Taha Bouhafs devra rendre compte de ses propos qu’il avait tenu à la suite d’une manifestation contre les violences policières en présence du collectif Vérité pour Adama. Au lendemain de ce rassemblement, Linda Kebbab avait estimé que la mort d’Adama Traoré n’avait « absolument rien à voir, ni avec son histoire, ni dans son fond, ni dans sa technicité », avec la mort de George Floyd aux Etats-Unis. Le militant anti-raciste Taha Bouhafs avait guère apprécié ces dires et injurié la policière avant d’effacer son message pour « ne pas être banni de Twitter ». A quelques heures du début du procès qui doit se tenir à 13h30, l’avocat de Taha Bouhafs, Me Arié Alimi, a assuré que ni lui, ni son client n’avaient été informés : « Si elle a lieu, l’audience se déroulera sans nous.», a-t-il affirmé.
Près d’un an après les faits, Linda Kebbab a confié à Marianne que les insultes racistes dont elle avait été victime avait eu « un gros impact psychologique sur (elle) et (son) entourage ». La déléguée syndicale Unité SGP Police-Force Ouvrière, régulièrement la cible de menaces anonymes sur les réseaux sociaux, a regretté que de tels propos puissent être tenus par ce journaliste aux 100 000 abonnés sur Twitter : « Quand un journaliste et influenceur tient de tels propos, on ne peut pas laisser passer, ses paroles ont une influence sur tous ceux qui le suivent », s’est-elle indignée. Fière de son uniforme, Linda Kebbab a pour autant souligné ce genre de comportement tenu par Taha Bouhafs : « Je pense aux milliers de gamins d’origine extra-européenne qui veulent être policiers, gendarmes, militaires. Ce procès va dire s’ils ont le droit à cet avenir ou s’ils seront des traîtres, c’est pour eux que je le fais, ils m’obligent à être un symbole. », s’est désolée la fonctionnaire.
Source :
https://www.valeursactuelles.com/societe/le-proces-de-taha-bouhafs-qui-avait-insulte-linda-kebbab-darabe-de-service-souvre-aujourdhui/?fbclid=IwAR0Xjk_9iu0BVLc3H2Zi-RlwtEksEKV3qn5vgQhpTOxxRpu2AKblCbhOvzE
relire l’article à son sujet mis en ligne le 18 janvier 2020
Taha Bouhafs ,le melenchoniste du jour qui fait de l’humour avec les juifs et les « petits fours »
http://www.liguedefensejuive.com/taha-bouhafs-le-melenchoniste-du-jour-qui-fait-de-lhumour-avec-les-juifs-et-les-petits-fours-2020-01-18.html
Avant sa virée avec Assa Traoré, Taha Bouhafs copinait avec l’antijuif Mehdi Meklat à Marseille
http://www.liguedefensejuive.com/avant-sa-viree-avec-assa-traore-taha-bouhafs-copinait-avec-lantijuif-mehdi-meklat-a-marseille-2020-08-16.html
avec le terroriste antijuif Salah Hamouri
Comment un type pareil a pu avoir une carte de journaliste ? Comme quoi cette profession est complètement dévoyée actuellement. Un journaliste doit enquêter peser le pour et le contre et informer. Lui, c’est un militant qui sous couvert de faire du journalisme prêche les pires idées.
Il n’ a pas la carte de journaliste