Le GPS du scooter de Mohamed Merah livrera-t-il ses secrets ?
Tout s’est joué la semaine dernière. L’arrestation discrète, lundi, d’un complice présumé de Mohamed Merah a permis de retrouver le traceur — un boîtier GPS — du scooter TMax utilisé pour les tueries de Toulouse et Montauban (Haute-Garonne). L’objet, retrouvé dans une bouche d’égout à Blagnac, dans la banlieue toulousaine, est aujourd’hui en cours d’analyse.
Il pourrait révéler les derniers déplacements du terroriste et mener, peut- être, à de nouveaux complices.
Un de ses amis s’est souvenu de son emplacement
Depuis des mois, les enquêteurs cherchaient à interpeller Zakaria M. Le nom de cet habitant de Toulouse et ami de Merah est apparu au fil des investigations comme le possible fournisseur d’un des pistolets utilisés par le tueur à scooter. Problème : « En septembre 2013, Zakaria est parti vivre en Algérie », relève une source judiciaire. En mai, le suspect revient s’installer dans la région toulousaine. Lundi dernier, Zakaria est arrêté, et son domicile perquisitionné. Placé en garde à vue, le suspect nie toute assistance au tueur. Mais il admet le connaître depuis 2006. « Il a raconté que Merah était connu pour son petit business de revente d’objets volés. » En 2011, Merah épouse la voisine de Zakaria, et les deux hommes se rapprochent. Début mars 2012, le futur jihadiste sonne à sa porte : « Il cherchait à revendre un scooter TMax volé. » Zakaria décline. Sans savoir qu’il servira, moins d’une semaine après, à la série d’assassinats.
Les enquêteurs profitent de la garde à vue du suspect pour enquêter sur son entourage. Un nom les intrigue, un jeune homme originaire de Blagnac. Le nom de la ville fait tilt : durant l’assaut de son appartement, Merah avait confié au Raid avoir désactivé le traceur du scooter grâce à l’aide de « jeunes de Blagnac ». L’homme est auditionné. Il se souvient avoir reçu la visite du terroriste début mars 2012, dans le but de vendre un scooter TMax. « Merah en a profité pour lui demander s’il était possible de désactiver le traceur. Cet ami a répondu que c’était possible, et l’a aidé à le débrancher. » Les deux hommes n’auraient alors pas échangé sur le motif de la manipulation.
Une fois l’opération effectuée, Merah ne cherchera plus à vendre la machine. Il confiera à son proche s’être débarrassé du boîtier GPS dans une bouche d’égout de la ville. Durant son audition, le t émoin se rappelle l’emplacement et le livre aux enquêteurs. Miracle : l’objet est toujours là. « Il est dans un très mauvais état, mais tout espoir d’en tirer des informations n’est pas perdu », positive un proche de l’affaire.
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happywheels
J’ai entendu dire que la l’observatoire contre l’islamophobie avait demandé la dissolution de la LDJ. En gros c’est le loup qui demande au berger les clés de sa grange à mouton ou alors j’ai pas bien compris ? Heureusement que la LDJ a défendu les siens hier à Marseille. Au lieu de supprimer la LDJ, L’état français devrait supprimer les allocations chomage, RSA et sécu aux parents dont les enfants sont condamnés à des peines par la justice. Ce serait plus économique et davantage profitable à tous je pense…