Le directeur militant de Sciences Po Lille ne veut pas être décapité par les islamistes comme Samuel Paty

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« Lectures salafistes, peine de mort pour apostasie » : Le lycée musulman Averroès va perdre ses financements publics (MàJ : « Décision inéquitable » pour le patron de Sciences-po Lille)
Le préfet du Nord devrait, sous peu, rompre le contrat liant l’État au lycée privé musulman Averroès à Lille. Pierre Mathiot, le patron de Sciences-po Lille, aux côtés de deux autres personnalités, déplore un choix « disproportionné ».
La commission pour l’enseignement privé a voté ce lundi le retrait du contrat d’association du premier lycée musulman en France à avoir intégré l’enseignement privé sous contrat. Le préfet, à l’origine de cette demande, peut désormais prendre sa décision.
Le lycée Averroès de Lille, qui fut le premier lycée privé musulman à se lier par un contrat d’association avec l’État, a perdu la confiance des pouvoirs publics. Au terme d’une réunion de la commission de concertation pour l’enseignement privé, qui se réunissait à partir de 15h30 à la préfecture de Lille ce lundi 27 novembre pour en discuter, les membres de la commission ont voté pour le retrait du contrat d’association, à 16 voix pour, 0 contre et 9 abstentions. Le préfet de région Hauts-de-France, qui avait demandé ce retrait, peut à présent prendre sa décision – sans doute «dans la semaine», comme l’indique au Figaro une source interne.

Ce même versement est aussi mis en exergue dans un récent rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) qu’avait rendu public Le Figaro , et qui reproche plus généralement au lycée un manque de transparence sur ses donateurs. Autres griefs de la CRC : des irrégularités de gouvernance, ainsi que la mention d’un livre prônant la peine de mort pour apostasie ou la ségrégation des sexes dans la bibliographie d’un cours d’éthique musulmane.
Il s’agit du commentaire des «Quarante hadiths de l’imam An-Nawawi» par Mustafa al-Bugha et Muhyi ad-Din Mistu, deux exégètes syriens connus pour leur vision rigoriste de l’islam salafiste. L’ouvrage énonce ainsi une série de règles politiques et sociales auxquelles le croyant doit se conformer, par exemple la prohibition de la mixité au travail ou l’interdiction, pour une femme malade, de se faire ausculter par un homme. L’ouvrage, qui commande de se référer «à la Loi de Dieu et à rien d’autre» pour tout litige, condamne enfin l’apostasie qui est présentée comme un crime passible de la mort : celui qui cesse d’être musulman «doit être exécuté conformément à la peine légale prévue pour l’apostasie», peut-on ainsi lire.

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4 Commentaires

  1. Didier dit :

    Évidemment tout le monde se fout comme d’une guigne du susnommé Pierre Mathiot, petit enseignant, petit directeur d’un petit Sciences Popo. Néanmoins ce petit monsieur socialiste Nupes forme des étudiants à ces idées gauchistes avec la bénédiction de la maire de Lille, la grosse Martine dont il est un fervent soutien. Notamment dans leur soutien commun aux Palestiniens (Lille est jumelée à Naplouse…)
    Le plus intéressant n’est pas là mais dans la duplicité du personnage. P Mathiot se pose en docteur ès équité, maître en honnêteté, probité et droiture, outré des attaques à l’encontre de ses amis enseignants maghrebins. C’est ce chevalier blanc donneur de leçons qui à un jury de recrutement dont j’étais membre est venu nous demander de déclarer le concours infructueux car il avait quelqu’un à placer.
    Alors les idées pourries de ce petit bonhomme…

  2. joseparis dit :

    Ce monsieur représente tout à fait la lâcheté universitaire habituelle, et le wokisme islamo-gauchiste d’ambiance. Lisez Soumission de Houellebecq, il avait tout deviné de l’effondrement de l’université à l’arrivée des islamistes au pouvoir.

  3. Vérité dit :

    Bravo Didier et joseparis 👏🏻👏🏻

  4. Jeremino dit :

    Ce Monsieur est « minable », il n’y a pas d’autre mot. Se souvient-on qu’il a prôné l’abandon possible des maths après la seconde? Et qu’il a ainsi saccagé l’avenir de multiples lycéens durant ces 3 ou 4 dernières années, qui ne peuvent suivre décemment la scolarité d’aucune école de commerce digne de ce nom?
    Ce qui est bien sûr encore plus minable, c’est qu’il ait pu avoir l’assentiment d’E. Macron sur ce sujet (qui est heureusement revenu sur cette décision plus que malheureuse).
    Ce Monsieur pense peut-être, pour en revenir au titre de cet article, qu’il peut échapper à la « décapitation » islamiste. Qu’il fasse attention: S. Paty n’avait commis aucun acte qui pouvait le faire passer pour une personne anti-Islam. Je rappelle que c’est la bêtise d’une de ses élèves particulièrement menteuse qui a fait monter la mayonnaise dans son établissement et sur les réseaux sociaux.
    Et quand bien même, S. Paty était en France, là où la liberté d’expression est garantie…
    Mes amis parisiens, pouvez-vous nous débarrasser de l’islamo-gauchisme à Lille, en appelant P. Mathiot dans la capitale, comme vous l’avez fait avec S. Rousseau? Ce serait clairement un service à rendre à la ville de Lille, déjà bien sinistrée.

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