Le Blanc-Mesnil : un directeur d’école « acquis à l’idéologie islamiste radicale » suspendu par le rectorat
Depuis le 20 janvier, ce professeur dans une école élémentaire de la ville est suspendu. Cela fait suite à un arrêt de la Cour d’appel de Paris qui pointe ses relations avec « la mouvance islamiste ».
Il était à la tête de cette école élémentaire publique du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) depuis au moins cinq ans. Le rectorat de Créteil a suspendu le 20 janvier dernier un professeur de la commune, par ailleurs directeur de l’établissement où il officiait, pour sa proximité, selon la cour administrative d’appel de Paris, avec « l’idéologie islamiste radicale ».
L’essentiel
• Un enseignant avait fait l’objet d’une interdiction de se déplacer en dehors du territoire de la commune du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) pour une durée de trois mois, dans le contexte des Jeux olympiques.
• L’homme avait été signalé en 2019 par des habitants et parents d’élèves pour son comportement prosélyte, d’après le ministère de l’Intérieur, qui met aussi en avant ses relations « au sein de la mouvance islamiste radicale ».
• Le professeur a contesté la décision en justice et a été débouté, et c’est après la confirmation par la cour d’appel le 17 janvier dernier de la décision qu’il a été suspendu par le rectorat.
Powered byAudion
Ecouter cet article
Seine-Saint-Denis : Un professeur suspendu pour ses liens avec « la mouvance islamiste radicale »
00:00
Un professeur et directeur d’une école élémentaire publique au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) a été suspendu par l’Education nationale le 20 janvier dernier après une décision de la justice administrative pointant son adhésion à « l’idéologie islamiste radicale ». L’information a été révélée par le média ToutEduc, suite à la décision de la cour administrative d’appel de Paris du 17 janvier, qui confirme le bien-fondé du contrôle administratif et de surveillance de l’enseignant.
Ce contrôle s’était opéré dans le contexte des Jeux olympiques, qui se sont déroulés du 26 juillet au 11 août 2024. Le professeur avait reçu le 24 juin l’interdiction de se déplacer en dehors du territoire de la commune du Blanc-Mesnil pour une durée de trois mois, et devait pointer chaque jour au commissariat. A l’époque, près de 700 mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (Micas) avaient été prononcées par le ministère de l’Intérieur en amont des JO, une inflation de mesures dénoncée par de nombreux défenseurs et défenseuses des libertés.
« Refus de contact physique avec les femmes »
Le professeur a contesté cette décision, mais il a été débouté une première fois par le tribunal administratif de Montreuil, le 2 août. Dans sa décision, le tribunal mettait en avant les arguments du ministère de l’Intérieur, selon lequel l’intéressé avait été « signalé en 2019 par plusieurs habitants de la commune et des parents d’élèves de l’école primaire pour son comportement prosélyte ». Le tribunal rapportait aussi que l’homme avait été auditionné par l’inspection de l’Education nationale la même année qui avait « constaté son refus de contact physique avec les femmes et qu’il présentait des signes physiques caractéristiques d’une pratique religieuse rigoriste ».
Le ministère de l’Intérieur mettait aussi en avant « le large relationnel au sein de la mouvance islamiste radicale » de ce professeur, sans que l’on puisse en savoir davantage sur ce réseau. Étaient seulement pointés ses liens avec la sœur d’un individu condamné pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et sa fréquentation de la mosquée At-Tawhid au Blanc-Mesnil, qualifiée de « radicale » par la décision de justice. Cette mosquée, qui avait été mise en cause en 2016 parce qu’elle était fréquentée par un membre du commando du Bataclan, ne fait pourtant à l’heure actuelle l’objet d’aucune fermeture administrative.
En gros, il a fallu 5 ans pour le suspendre ? Donc il a pu farcir la tête d’élèves avec son extrémisme nazislamiste pendant 5 ans avant que l’éducation nationale ne daigne le suspendre (et pas le renvoyer pour l’instant). Il aurait pas plutôt fallu le suspendre de suite que d’attendre ? De qui se fout l’éducation nationale ? Houellebecq avec raison dans son roman soumission, c’est l’éducation nationale et les universités qui ont lâché en premier face à l’islamisme. D’ailleurs comme en 40 avec les nazis.
Toujours les mêmes responsables, la justice, l’ éducation nationale, les politiciens, l’ extrême gauche, la rue arabomusulmane…
Il aura donc fallu plus de 5 ans avant qu’il ne soit mis hors d’état de nuire auprès des enfants. Nb il continuera impunément auprès des adultes.
L' »ednat » comme disent les gauchistes qui y pullulent aura ouvert le parapluie pour le « pasdevagues », la non stigmatisation , contre l’islamophobie etc..
Le type était donc encore mieux couvert par ses collègues et par le Mammouth éducatif que par la MGEN, sa mutuelle inclusive.
Quant à la justice comme elle est du même style que l' »Ednat » la lenteur est son arme préférée pour lutter contre ceux qui cherchent des noises à ses protégés, barbus et moukheres hystériques.
La seule mesure qui convenait c’était l’expulsion sans délai, le retrait de la nationalité française le retour au bled. Au lieu de quoi il pourra continuer à prêcher sa haine maintenant qu’il aura du temps libre et le probable soutien de l’Algérie.