L’armurier et le receleur de Merah condamné à 2 ans de prison
Ex-receleur connu du quartier des Izards, Fettah Malki a été condamné, hier, à 2 ans de prison ferme pour avoir détenu de l’or volé par Merah dans une bijouterie.
De l’or volé dans une bijouterie braquée par Mohammed Merah le 16 mars 2012, 3 jours avant la tuerie dans l’école juive à Toulouse… Des bijoux retrouvés dans un coffre-fort et un prévenu extrait de Fleury-Mérogis pour s’expliquer sur la détention ces précieux objets… Hier, ce sont les arcanes de la «petite voyoucratie» des cités que le tribunal correctionnel a tenté d’explorer.
Avec ses frontières perméables permettant d’identifier les passerelles criminelles d’une délinquance ordinaire jusqu’au terrorisme incarné par Mohammed Merah. Ex-receleur en chef du quartier des Izards, Fettah Malki, 34 ans, déjà mis en examen pour avoir fourni une arme et un gilet pare-balles au tueur au scooter, a été condamné hier à 2 ans de prison ferme pour recel de vol de bijoux (5 ans requis). Au total, 400 grammes d’or achetés 10 000 € à l’un des trois braqueurs de la bijouterie de l’Union, dans la nuit du 16 au 17 mars 2012. Une attaque dont le préjudice total est estimé à 200 000 €. Ces sommes d’argent vont alimenter les comptes de la mère et de la tante de Fettah Malki poursuivies pour blanchiment aggravé et recel de fraude fiscale.
Ce sont 130 000 € qui transitent sur divers comptes ouverts à la banque. Des retraits en espèces sont effectués et reversés en coupures de 500 € à Fettah Malki durant l’année 2012. Problème, d’où vient cet argent ? L’hypothèse selon laquelle une partie du butin volée a été revendue, est privilégiée. La thèse, désormais abandonnée, d’un probabable financement du terrorisme avait même était etudiée. Tracfin, la cellule anti-blanchiment, détecte d’importants flux financiers non conformes aux activités de femme de ménage et employée de maison, de la mère et de la tante de Fettah Malki, titulaires des comptes. «J’ai toujours dit que cet argent provenait de mon activité de vendeur de voitures ! Pourquoi allez-vous chercher d’autres histoires ?», s’emporte Malki, dans son box. S’il admet avoir détenu des bijoux issu d’un vol dont il ignorait les circonstances, il n’apporte aucune garantie, ni traçabilité sur son activité de «commerçant».
Pour le procureur Boyer, «aucune vérification n’a été possible, ce que vous prétendez est invérifiable». Colère de Me Etelin, avocat de Malki, qui reproche au ministère public de «requérir sur des infractions inexistantes, comme la fraude fiscale…» Incident, le procureur Boyer quitte l’audience avant d’être remplacé au pied levé. Finalement Malki est condammé à 2 ans de prison. Sa mère et sa tante, défendues par Me Julien Deviers, écopent de 18 mois avec sursis et une partie des sommes saisies leur est restituée. Une part du butin volée a été retrouvée. L’origine des grosses sommes d’argent reste indéterminée. Quant aux auteurs des braquages, outre Merah, les noms de 2 hommes tués dans la série de réglements de comptes aux Izards ont été évoqués
Frédéric Abéla
Source :
http://www.ladepeche.fr/article/2016/11/08/2454612-le-receleur-de-merah-condamne-a-2-ans-de-prison.html
Un homme écroué pour avoir fourni l’Uzi de Merah
Enquête . Ce copain de quartier du tueur de Toulouse a été écroué pour «complicité d’assassinat».
«Une avancée significative», disent les enquêteurs. Arrêté mardi à Toulouse, Fettah Malki, 30 ans, père de famille de nationalité algérienne, a été écroué à la prison de Fleury-Mérogis samedi. Soupçonné d’avoir fourni un pistolet-mitrailleur Uzi et un gilet pare-balles à Mohamed Merah, il a été mis en examen pour «complicité d’assassinat, r ecel de vol, acquisition et cession d’armes en relation avec une entreprise terroriste» et «association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme».
«Profils». Depuis plusieurs mois, les enquêteurs de la Sous-direction antiterroriste (SDAT) ratissent l’environnement relationnel des Merah. Mardi dernier, six «objectifs» des policiers de la SDAT sont arrêtés à Toulouse et dans la région parisienne. «Relations de cité» d’Abdelkader et Mohamed Merah, «leurs profils sont ceux de délinquants sans liens avérés avec une mouvance islamiste radicale», dit une source policière. L’un d’entre eux est extrait de sa cellule de prison où il est incarcéré pour des délits de droit commun.
Fettah Malki est le troisième homme écroué dans l’enquête, après Abdelkader Merah, l’aîné de Mohamed, et Mounir Meskine, 25 ans, interpellé le 14 mai, soupçonné d’avoir aidé les frères à voler le scooter qui servira aux meurtres.
Fettah Malki, qui travaillait récemment comme pizzaïolo et qui, d’après ses proches, «n’allait pas à la mosquée», partage sa vie entre L’Isle-en-Dodon, village campagnard à 70 kilomètres de Toulouse, où résident sa compagne et leur fille de 10 ans, et le domicile de sa mère à la cité des Izards. C’est là qu’il a connu Merah. Son empreinte ADN aurait été relevée sur la liasse de 5 000 euros saisie dans la voiture de location du tueur.
Pendant sa garde à vue, Fettah Malki a reconnu avoir fourni fin février 2012 le pistolet-mitrailleur Uzi utilisé pour les crimes commis dans l’école Ozar Hatorah.
Trois semaines avant, Mohamed Merah serait venu chez lui pour lui acheter cette arme rouillée et, d’après Fettah Malki, hors d’usage. Il l’aurait démontée et remontée avec une habilité remarquable en disant avoir «appris ça à la Légion». Impressionné, Malki se serait laissé convaincre de lui céder l’arme gratuitement pour la remettre en état. Le pistolet-mitrailleur s’enrayera pendant la fusillade, Merah utilisant ensuite un colt 45.
«Voyou». Au cours de sa garde à vue, Fettah Malki a aussi reconnu avoir vendu le gilet pare-balles siglé «police» porté par Merah lors de l’assaut. Ce gilet aurait été volé un an plus tôt par des jeunes d’une cité toulousaine. «Merah s’est appuyé sur un environnement de copains de quartier qui le voyaient comme un voyou se préparant à monter sur un coup», constate un enquêteur. «Mon client condamne fermement les actes de Mohamed Merah, dont il ne partage pas le fanatisme religieux», dit Christian Etelin, l’avocat de Fettah Malki. Pour le pénaliste, défenseur de nombreux délinquants des Izards, Mohamed Merah aurait dupé ses copains de cité de la même façon qu’il a dupé les policiers du renseignement intérieur.
Jean-Manuel Escarnot Correspondance à Toulouse
Source :
http://www.liberation.fr/societe/2013/06/02/un-homme-ecroue-pour-avoir-fourni-l-uzi-de-merah_907687
happywheels
de toute façon tout le monde sait que ces raclures alternent entre le deal de shit,les casses,le traffic d’arme,la prostitution de leurs orifices et excroissances tout ça avec l’absolution du waabisme tant que ça rapporte à l’oumma de momo le pedo
de la fange des voyous des cités à la fosse septique islamiste, même pas l’épaisseur d’une feuille de PQ !
pas vrai les salafistes ??