L’affaire Vercel refait surface
Le nouveau conseil départemental des Côtes d’Armor va manifestement devoir se pencher sur le maintien ou pas du nom du collège Vercel de Dinan.
La question est posée depuis quatre ans : faut-il débaptiser le collège Roger-Vercel à cause d’un écrit antisémite, pendant l’Occupation, de l’auteur de Capitaine Conan ? L’affaire semblait avoir été enterrée par le précédent conseil général. Mais l’office national des déportés se rappelle au bon souvenir de la nouvelle assemblée départementale. Brigitte Balay-Misrahi, élue dinannaise et présidente de la commission des affaires scolaires, confirme que le Département a reçu, il y a quelques semaines, un courrier de cette association lui demandant de se pencher sur ce dossier épineux.
En 2012, l’association des déportés avait déjà demandé à ce que les conseils généraux concernés débaptisent les collèges Vercel du Mans (ville de naissance de l’écrivain) et de Dinan (ville où il est enterré). Un de leurs adhérents, ancien adjoint du Mans avait découvert que le prix Goncourt 1934 était l’auteur d’un édito antisémite dans le quotidien Ouest-Eclair qui avait continué à paraître sous l’occupation allemande. Les deux départements s’étaient promis de faire la lumière sur cette affaire. Ils ont mis sur pied un comité d’historiens qui a épluché des centaines de documents avec l’aide des archives départementales et puis… plus rien.
source :
http://www.le-petitbleu.fr/2016/02/18/college-l-affaire-vercel-refait-surface/
Rappel des faits
C’est un ancien adjoint au maire du Mans qui avait lancé l’affaire. En 2012, Henri Lelièvre découvre unéditorial violemment antisémite signé par l’écrivain né au Mans dans le journal Ouest-Eclair en 1940, sous le titre « Lectures pour demain ». Le département de la Sarthe, ainsi que celui des Côtes-d’Armor(qui abrite également un collège Roger Vercel à Dinan, où l’auteur est mort) lancent alors une consultation auprès d’un comité d’éthique composé de plusieurs chercheurs. Puis silence radio… Jusqu’à ce que le département, interrogé par la presse, ne referme définitivement le dossier en décembre dernier, en affirmant que ces recherches n’avaient pas permis de prendre position. Et que le dossier historique était vide. La vérité est sans doute un peu plus complexe.
Des historiens du comité ont bel et bien découvert de nouveaux éléments. Notamment deux nouvelles signées Roger Vercel_ _publiées en 1943 dans Combats, le journal de la milice, cette organisation paramilitaire du régime de Vichy dont le but était de lutter contre la résistance. Il s’agit certes de textes littéraires, qui ne contiennent pas de propos condamnables. Mais diffusés dans un journal radicalement antisémite et anti-communiste. Pour les spécialistes, il s’agit d’un élément important car lorsqu’il s’est défendu, avant d’être radié de l’Education Nationale en 1945, l’écrivain affirmait avoir avoir pris ses distances avec les thèses antisémité dès 1942, quand il a compris ce que se passait, c’est à dire l’holocauste… Or ces deux publications issues du journal vichyste datent bien de 1943.
Alors que penser de tout ça ? L’auteur de Capitaine Conan, prix Goncourt en 1934, était-il en accord avec la ligne éditoriale ? Le journal aurait-il pu utiliser ces textes sans son autorisation ? Autant de questions qui méritent certainement d’être débattues disent aujourd’hui des membres du comité, ainsi que l’opposition départementale, qui demande la publication des travaux. Mais ce débat n’a jamais eu lieu, car si les quatre membres du comité ont bien rendu des avis individuels fin 2014, ils ont été transmis exclusivement aux présidents des deux départements concernés. Lesquels n’ont jamais jugé utile non plus, d’organiser une véritable réunion de synthèse collective sur ce dossier afin de prendre une décision. Ce qui donne aujourd’hui l’impression à certains membres du comité que le dossier a tout simplement été enterré.
happywheels
Oui il faut changer coûte que coûte le nom de ce collège…
Une honte qu’il y a encore ce genre de personnage sur des lieux publique, encore plus choquant pour un établissement scolaire.
Hélas on a encore plein de rue et lieux public de Pétainiste :
Valognes -50- à la rue Henri CORNAT Pétainiste…, et personne ne veut faire bouger les choses.
N’y a t-il rien de plus urgent que de rallumer de vieilles querelles
Les gens de Vichy par exemple sont furieux de se voir sali par le pétinisme, faudrait-il donc débaptiser cette ville …?
Le vrai scandale c’est de laisser des islamistes agresser des juifs, de profaner des tombes. Ces racailles sont à peine punis si toutefois on les poursuit, surtout si ça peut froisser la communauté musulmane, dont le pouvoir PS a tant besoin de leurs voix…
deux écoles de ma ville avaient été inaugurées en 1934 par Laval et bien sur la plaque commémorative où figurait le nom de Laval ont été dégravés
depuis quelques années !!
il faut debaptiser la bibliotheque mitterand,decore de la francisque par Pétain parraine par un membre de la Cagoule ,mouvement terroriste d’eexteme droite;miterrand ami de Bousquet, l’acteur Français de la solution finale!Debaptiser les colleges et lycees Saint Louis,Voltaire, jean Jaures,antisémites notoires.Supprimer le prix des freres Goncourt,tre violents antisémites!
Vous avez tout a fait raison. Il n’y a aucune raison de faire 2 poids 2 mesures.