
L’administration Trump mène des pourparlers secrets et directs avec le Hamas au sujet des otages
L’envoyé américain pour les otages, Adam Boehler, aurait participé aux premières négociations directes entre les États-Unis et le Hamas depuis des décennies sur la question des otages américains restants et sur les chances de parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre.
L’administration Trump est engagée dans des négociations directes avec l’organisation terroriste Hamas dans le but de libérer les citoyens américains toujours retenus en otage à Gaza, a rapporté mercredi le correspondant d’Axios Barak Ravid.
Deux sources anonymes ont déclaré à Ravid que les pourparlers tenus entre le Hamas et l’envoyé américain Adam Boehler constituent les premiers pourparlers directs entre le gouvernement américain et le Hamas depuis près de trois décennies.
Les discussions porteront sur la libération de cinq Américains enlevés lors du massacre du 7 octobre. Parmi ces citoyens américains, un seul, Edan Alexander, serait encore en vie.
Les négociations doivent également porter sur la possibilité d’un accord visant à libérer les 59 otages restants, vivants et morts, et d’un accord qui mettrait définitivement fin à la guerre.
Selon certaines informations, Boehler aurait rencontré des responsables du Hamas à Doha, au Qatar.
En février, le président américain Donald Trump a annoncé un plan selon lequel les États-Unis prendraient le contrôle de la bande de Gaza et ses habitants seraient relocalisés dans un autre pays pendant sa reconstruction s’ils le souhaitent.
Trump et son administration ont réitéré ce plan à plusieurs reprises au cours du mois dernier.
Hier, la Maison Blanche a semblé rejeter un plan alternatif égyptien visant à reconstruire Gaza sans relocaliser aucun des habitants de la bande de Gaza, soulignant que même si elle accueille favorablement la contribution des pays arabes, le Hamas ne doit pas être autorisé à rester à Gaza quel que soit le plan.
Trump a également tenu un discours virulent contre le Hamas, affirmant qu’il y aurait « l’enfer à payer » si tous les otages n’étaient pas libérés et critiquant les humiliations et les célébrations organisées par l’organisation terroriste à chaque libération d’otages pendant le cessez-le-feu de 42 jours qui a expiré samedi soir.
Fin février, Trump a déclaré qu’il soutiendrait toute mesure que le Premier ministre Benjamin Netanyahu déciderait de prendre après la libération des enfants Bibas, Ariel et Kfir, qui ont été brutalement assassinés par leurs ravisseurs en novembre 2023.
Commentant l’événement de propagande du Hamas avant que le groupe terroriste ne remette les corps des deux enfants, Trump a déclaré à l’émission Brian Kilmeade de Fox Radio : « C’étaient des bébés. C’est dur. C’est dur. On aurait dit qu’ils faisaient la fête en ramenant les corps. La scène n’est même pas crédible, c’est tellement barbare. On pourrait penser que cela ne pourrait même pas se produire à l’ère moderne. »
« La scène d’hier était vraiment terrible parce qu’on parle de bébés. C’est vraiment un niveau bas », a-t-il ajouté.
Trump a également commenté la réaction de Netanyahu à la tragédie, soulignant la profonde frustration du Premier ministre. « Vous savez où il en est. Il est tellement en colère, et il a raison de l’être. S’il n’était pas en colère, il y aurait quelque chose qui ne va pas chez lui. C’est un homme très en colère », a-t-il déclaré.
A propos de la possibilité d’une reprise des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza, Trump a déclaré : « Je suis [d’accord avec le fait qu’Israël reprenne la guerre s’il le souhaite]. Quand on voit ce qui se passe ici, c’est difficile à dire. On s’interroge simplement sur l’état des otages qu’ils détiennent. Un groupe avait l’air si mal en point qu’on aurait dit un camp de concentration en Allemagne. C’est une chose terrible, terrible. »
Source
https://www.israelnationalnews.com/
Tous ses messages concernant les otages mettent un baume au coeur de tout être humain .
C’est tellement rare dans le monde où nous vivons .
Un chef d’état faible on l’abat .
Voyez de qui je veux parler