La Suède annonce l’arrestation d’un extrémiste islamiste qui préparait un attentat terroriste

Un tribunal de Stockholm a condamné un citoyen suédois pour génocide et crimes de guerre, selon la police ; un homme a été reconnu coupable d’infractions liées au terrorisme, notamment de tentative de meurtre et de violations des lois sur les explosifs, pour son rôle dans les atrocités commises par l’EI en Syrie et en Irak
La police suédoise a annoncé mardi avoir appréhendé une personne dans la région de Stockholm, soupçonnée de préparer des crimes terroristes dans une affaire concernant l’extrémisme islamiste violent.
L’homme est soupçonné de préparation d’un acte terroriste, de participation aggravée à une organisation terroriste, de préparation d’une tentative de meurtre et de préparation d’une violation de la législation sur l’utilisation d’explosifs, a précisé la police. L’enquête n’est liée à aucune affaire en cours, a précisé la police dans un communiqué.
La police a mené l’opération dans la région de la capitale mardi matin et l’arrestation s’est déroulée dans le calme, a-t-elle ajouté, sans identifier le suspect ni donner de détails sur la cible potentielle.
En 2023, la Suède a élevé son alerte terroriste au deuxième niveau le plus élevé et a mis en garde contre des menaces contre les Suédois dans leur pays et à l’étranger après que les autodafés publics du livre sacré musulman , le Coran, ont indigné les musulmans et déclenché des menaces de la part des djihadistes.
Mardi également, un tribunal de Stockholm a condamné une Suédoise pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre graves commis en Syrie en 2015 contre des femmes et des enfants de la minorité religieuse yazidie, la condamnant à 12 ans de prison. La femme, identifiée comme étant Lina Ishaq, 52 ans, d’origine irakienne, est rentrée en Suède en 2020 et purge actuellement une peine pour d’autres délits commis en Syrie.
« Ces crimes constituent une violation particulièrement grave, non seulement de la vie et de l’intégrité de certaines personnes, mais aussi des valeurs humaines fondamentales et de l’humanité », a déclaré mardi le tribunal de district de Stockholm dans son verdict. « La femme les a gardés en prison et les a traités comme ses biens en les gardant comme esclaves pendant une période de cinq mois, dans la plupart des cas », a déclaré le tribunal.

Environ 300 Suédois ou résidents suédois, dont un quart de femmes, ont rejoint l’EI en Syrie et en Irak, principalement en 2013 et 2014, selon les services de renseignement suédois Sapo.
L’État islamique a contrôlé des pans entiers de l’Irak et de la Syrie de 2014 à 2017, avant d’être vaincu dans ses derniers bastions en Syrie en 2019. Il considérait les Yézidis, une ancienne minorité religieuse, comme des adorateurs du diable et en a tué plus de 3 000, a réduit en esclavage 7 000 femmes et filles yézidies et a déplacé la plupart des 550 000 membres de la communauté de son foyer ancestral dans le nord de l’Irak.
« Par ses actes, la femme a confirmé l’emprisonnement et l’asservissement des personnes blessées par l’EI (Etat islamique) », a déclaré le tribunal à propos d’Ishaq. Son avocat, Mikael Westerlund, a déclaré à Reuters qu’Ishaq continuait de nier les accusations et envisageait de faire appel.
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https://www.ynetnews.com/