La République chez elle, l’islam chez lui
Voici donc un demi-mandat présidentiel qui se termine, sans que l’on sache quand le «grand discours», au sujet de la laïcité et de l’islam, promis par Emmanuel Macron, va avoir lieu, s’il va vraiment avoir lieu. Des ballons d’essai et des «offs» sont de temps en temps lâchés délibérément dans la presse, par des conseillers avisés et des visiteurs du soir du palais de l’Elysée. Mais force est de constater que s’il est compréhensible que l’exécutif prenne le temps de la réflexion sur un sujet sociétal majeur, ce temps s’éternise anormalement à mesure que l’islam politique avance ses pions, poursuit son entrisme au sein des sphères publiques vitales de l’Etat, quadrille l’école, l’université et l’hôpital, occupe des médias avec son discours victimaire, en criant à «l’islamophobie» après chaque attentat islamiste, prépare ses listes électorales communautaristes en vue des municipales après des tours de chauffe lors des dernières élections législatives et européennes, défie la République et ses lois, et accélère à dessein, et à n’en point douter, le processus mortifère de balkanisation de la France, l’étape qui précède le «face-à-face» redouté par un ministre de l’Intérieur démissionnaire, et la guerre civile.
On dit qu’Emmanuel Macron avance, sur ce sujet, par «petites touches». Mais a-t-on vraiment besoin de tout ce temps, qui profite indéniablement à l’islamisme, pour réaffirmer simplement, clairement, définitivement, la loi du 9 décembre 1905 et neutraliser, par la même et pour toujours, «l’hydre islamiste» ? On rappelle que 80 % des Français, y compris une très large majorité des sympathisants du parti présidentiel, sont attachés à cette loi fondatrice et fondamentale qui fait la singularité de la France et l’identité même de sa culture politique, au sein du concert des états- nations. S’il est aisé de constater le curieux retard de l’Etat souverain à assumer, a minima, ses devoirs régaliens face à l’islam politique, ses projections et les puissances étrangères qui l’alimentent, il est aisé aussi de constater que ce dernier a pris soin, depuis plusieurs décennies, de préparer le terrain pour le coup ultime. Et ce, non sans l’appui consciemment inconscient des pouvoirs publics, depuis bien longtemps, et le consentement libéral-libertaire intéressé d’acteurs économiques, financiers et médiatiques que le modèle social et sociétal français, tel qu’il est hérité du CNR, Conseil National de la Résistance, n’arrange pas, n’arrange plus.
Si le candidat Macron, lors d’un rassemblement à Lyon en février 2017, avait scandé «Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse», les islamistes, qui ont appelé, dès le premier tour, à voter en sa faveur, ne sont pas du tout de cet avis. En effet, ils actent l’existence de la culture française et s’emploient activement, sans relâche, à saper ses fondations pour l’islamiser, par «petites touches» aussi, pour la remplacer à terme, ou du moins soumettre tous ses aspects, y compris politiques, aux diktats de la charia islamiste. Et ce n’est pas cette vision lib-lib de la France de Macron qui s’opposerait aux accommodements imposés par l’islam politique à tous les étages. A force de nier l’existence de la culture française, on finit par l’affaiblir, par l’asphyxier. Non ! La France n’est pas un vulgaire territoire sans culture, à abandonner entre les griffes d’une vulgaire culture moyenâgeuse sans territoire. On pouvait espérer que l’exercice du pouvoir changerait le président Macron sur cette question essentielle, car existentielle, comme sur tant d’autres, mais l’on en doute fortement […] ***.
La République chez elle, l’islam chez lui, paraîtra aux Editions Fauves le 9 décembre 2019.
Source :
http://mohamedlouizi.eu/2019/12/07/la-republique-chez-elle-lislam-chez-lui/
Moi perso je ne sais pas ce qui me répugne le plus : qu’un gamin de 15 ans aille avec sa prof de 25 ans de plus ou qu’une prof de 40 ans aille avec un gamin de 15 ans ?
J’ai trouvé, ce qui me répugne le plus c’est que dans un couple l’un ait 45 ans et l’autre 70 ans ….dans les 2 sens parceq ue 5 ans plus tard l’un continuera de faire son casino sur wall street alors que l’autre oubliera de passer son dentier dans du stéradent à cause de son alzeihmer débutant…
Pardon …mais quel rapport avec ce sujet?,
tu plaisantes j’esoère ?
sans doute parce qu’il est plusieurs fois question d’Emmanuel M. dans l’article …
Ma réponse à « culture politique française ». Comme dit l’autre: « il n’y a pas de culture française.