LA FUTURE GUERRE CIVILE à NAPLOUSE
Naplouse se surarme pour la guerre de succession ©
La Bande Occidentale accumule des armes tant et plus pour mener la guerre de succession de l’ère post-Abbas
NAPLOUSE, Bande Occidentale cisjordanienne – Lors d’un récent vendredi (jour de prière), des dizaines d’hommes de la sécurité (palestinienne) vêtus d’unifomres vert-olive ont été déployés le long de la principale artère du cmp de réfugiés de Balata, dans la ville de Naplouse, au nord de la Bande Occidentale et ils ont échangé des coups de feu contre des hommes armés qui tiraient depuis les ruelles du camp.
L’échos des coups de feu ont été entendus à travers tout le camp contenant 17.000 Palestiniens se prétendant réfugiés et dans les quartiers proches de la ville, effrayant les résidents et leurs enfants en particulier.
Au cours des quelques jours suivants, des affrontements identiques ont éclaté dans le camp dit de réfugiés de Jénine, autant qu’au camp d’Al-Amari, près de Ramallah.
« Ce sont les hommes armés du Fatah », affirme Jihad Harb, désignant les djihadistes qui viennent d’ouvrir le feu sur les forces de sécurité palestiniennes. Harb est un commentateur qui vit à Balata, le plus gros camp de réfuigés et le plus paupérisé de toute la Bande cisjordanienne occidentale.
Il affirme distinguer au moins trois types d’hommes en armes à Balata : les hommes armés du Fatah, qui sont financés et fidèles à différents dirigeants au sein du mouvement ; des hommes de main de divers gangs criminels essentiellement impliqués dans le trafic de drogue et d’armes ; et les hommes en armes de l’Autorité Palestinienne, finanacés par l’appareil sécuritaire et les gouverneurs locaux.
La situation dans le camp de réfugiés de Balata se réplique dans les autres camps, villes et villages à travers toute la bande occidentale dirigée (sur le papier) par Abbas.
Harb pense que les dirigeants importants du Fatah s’achètent la loyauté d’hommes armés et qu’ils leurs fournissent des armes, en préparation des conflits de succession auxquels on s’attend à la mort du Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, âgé de 82 ans.
« Certains groupes sont « fidèles » à plus d’un leader à la fois », déclare Harb, quiest lui-même militant au sein du Fatah.
« La plupart des dirigeants du Fatah sont en train d’armer leurs adeptes en fonction de ce moment,l’heure de la succession », dit-il.
Les tensions sont encore montées d’un ou plusieurs crans, à l’occassion de la convention du Fatah, qui doit se dérouler à la fin novembre.
Dans le camp de « réfugiés » d’al-Amari près de Ramallah, les forces de sécurité ont fait un raid dans une réunion, la semaine dernière, organisée par ceux qu’on pense être loyaux envers le dirigeant exilé du Fatah, Mohamed Dahlan.
Le jour suivant, Abbas a limogé le Député du Fatah, Jihad Tomalaihpour avoir organisé cette rencontre.
Tomalieh a affirmé que la réunion s’adressait aux militants d Fatah qui se sentaient négligés, dans la perspective de la convention.
La Septième convention du Fatah se tiendra le 29 novembre, et, pour cette fois, on y a réduit le nombre de participants invités de 3.000 à 1.300.
Dahlan et ses partisans pensent qu’Abbas a décidé d’appeler la convention à empêcher son retour, à la suite des pressions du Quartette arabe sur Abbas, pour qu’il reprenne Dahlan dans son giron.
Les partisans de Dahlan dans la Bande de Gaza sont descendus dans la rue pour protester contre ce qu’ils perçoivent comme la marginalisation de leur dirigeant au sein de cette convention.
Les récents affrontements soulèvent des inquiétudes parmi les Palestiniens qui craignent que l’augmentation de la violence à laquelle ils assistent n’est qu’une simple répétition générale pour ce qui se produira dès que le conflit explosera dans l’ère de l’après-Abbas.
« Dans le camp de réfugiés de Jénine, vous trouvez de jeunes chômeurs disposant de fusils d’assaut d’un priux exorbitant : qui les leur paie? », demande Mohammed Ballas, un journaliste vivant dans ce camp. « Le problème a aussi une dimension économique ».
« Dans nos camps de réfugiés, vous trouvez des milliers de jeunes sans emploi qui ne peuvent pas sde permettre d’acheter un paquet de cigarettes. Ce sont une cible facile pour les politiciens qui veulent les recruter et les employer pour leurs basses oeuvres.
« Ils font tous partie du Fatah, personne d’autre n’a le droit de porter les armes. S’ils le font, ils se feront arrêtés soit par Tsahal, soit par l’Autorité Palestinienne », dit-il.
Des tablaux statistiques privenant du Bureau Palestinien des Statistiques démontrent que la pauvreté et le chômage sont très élevés.
Au moins 55% de la population de Balata vit en dessous du seuil de pauvreté. Dans d’autres camps moins intensément défavorisés, ce tableau se situe à environ 50%.
« Vous ne pouvez pas résoudre les problèmes de sécurité sans parler de question économique »,dit Harb.
Les experts et les observateurs s’attendent à ce qu’un conflit éclate autour de la quête de pouvoir dans les Territoires Palestiniens à l’ère post-Abbas.
Selon la loi palestinienne, le porte-parole du Parlement occupe le poste de Président si ce siège demeure vacant.
Mais puisque le Parlement a disparu, avec la sécession du Hamas en 2007, le porte-parole -qui appartient au Hamas – a peu de chance de pouvoir prendre cette place. Tous les yeux se tournent par conséquent vers les cercles dirigeants du Fatah pour qu’ils se mettent d’accord sur le nom d’un successeur, avant qu’il ne soit trop tard.
La plupart des membres du comité exécutif du Fatah se pensent éligibles pour le poste, mais personne ne dispose d’une majorité pour prendre la tête.
Le Président Abbas n’a pas d’adjoint au sein de l’Autorité Palestinienne et aucun projet de former un successeur.
« Si le Président Abbas meurt ou s’en va, les dirigeants du Fatah vont se battre les uns contre les autres », déclare Harb. « Il n’y a aucun accord en vue autour d’un successeur et ce n’est pas facile pour eux de se mettre d’accord sur l’un d’entre eux ».
« Le pire est encore à venir ».
middleeasteye.net
Adaptation : Marc Brzustowski
Source :
http://jforum.fr/naplouse-se-surarme-pour-la-guerre-de-succession.html
la ville de Naplouse,
autrement dit Néapolis grecque de l’ antiquité
y en a eu des Néapolis transformées en Nablous, Nabeul…
et bientot q , grace a la guerre de succession-sécession que arrive, la vieille Nablouss sera entierement détruite, sdv, pour une jeune Néa-polis, toute neuve !! 😆
Djénine, au lieu de jardins sera couverte de cimetières .. Makbara c’est trés tendance, mieux que Djenine
er Erriha ?? Jéricho … du vent …. de l’ air …….aérez!! aérez …….
LDJ c’est quoi le nom hébraique de cette ville ?? Choffarim ??
Abbas la taupe du kgb successeur d’arafat le pédophile homo , beau palmarès de têtes dirigeantes à l’OLP
Les sauvages vont bientot s entretuer car la place est bonne comme un ticket de lotto gagnant