La dhimmitude, une des clés du conflit israélo-palestinien
Par Kathie Kriegel.
Le statut de «dhimmi», imposé aux Juifs, a joué un rôle significatif dans les pogroms à répétition et le déracinement des communautés juives du monde arabe. Fortement ancré dans les mentalités musulmanes, il est une composante d’autant plus majeure qu’invisible, du conflit israélo-palestinien.
Le monde arabe et “ses”Juifs
99,5% de la population juive des Etats arabes a été réduite à l’exil. De 900.000 en 1945, ils ne sont plus que 4.500 aujourd’hui. Or le mutisme autour de la question révèle un profond malaise. «Un black-out qui touche au fond du problème, car cet exode trouve son origine dans le régime de la dhimmitude »,c’est ce que démontre Nathan Weinstock, Membre du Conseil scientifique de l’Institut d’Etudes Juives auprès de l’Université libre de Bruxelles.
«Le tragique déracinement des Juifs du monde arabo-musulman est intimement lié au refus de la société musulmane ambiante d’accepter et d’admettre la possibilité et le droit pour les membres des communautés juives de prendre leur sort en mains en toute autonomie, sans être assujettis à autrui et sans dépendre de quiconque», explique Weinstock.
Le statut du “dhimmi” est défini par un Code juridique qui prend sa source dans le Coran; « Combattez-les jusqu’à ce qu’ils paient la djizya, (impôt spécial) après s’être humiliés » (Coran IX, Bara’at, Am¬nis¬tie). La quintessence de la dhimmitude consistait en une soumission absolue au groupe musulman dominant, comme l’admettait sans gêne
le sultan du Maroc Moulay Abd al Rahman (1822-1859): «Notre reli¬gion glorieuse ne leur attribue que les marques de l’avilissement et de l’abaissement.»…
La dhimmitude à la racine du conflit israélo-palestinien
Weinstock pointe qu’en 1911, Rouhi al-Khalidi, député de Jérusalem au Parlement ottoman, a dé¬noncé la prétention de la communauté juive locale de s’affranchir de toute tutelle extérieure en rendant compte du fonctionnement autonome des Yshouvim (villages agricoles juifs dans la Palestine ottomane) : « Il est vraiment étrange qu’à l’intérieur de ces colonies, il ne se trouve personne du Gouvernement. Ils se dirigent eux-mêmes. Ils ont des tribunaux, ils disposent d’une administration pour régler leurs propres affaires… Ils se dé¬brouil¬lent tous seuls ! ».
Les premières manifestations de l’aspiration du peuple arabe palestinien à son autodétermination na¬tionale se sont manifestées « par la volonté de renvoyer le Juif à son statut d’infériorité, celui de dhimmi discriminé et humilié : en 1920, l’é¬meu¬te arabe de Jérusalem n’est pas rythmée par des appels à l’indépendance ou au départ de la puis¬sance coloniale britannique, mais par le mot d’ordre al-Yahud¬na kalabna, (« les Juifs sont nos [!] chiens ») », fait remarquer Weinstock.
Un livre salvateur
A l’occasion de la sortie en hébreu du livre de, ou comment le monde arabe a perdu ses juifs, les éditions Babel et l’Institut français à Tel-Aviv ont organisé un colloque qui a donné lieu à un débat houleux., l’éditeur israélien l’explique par le fait que ce livre brise le silence qui entoure la question des Juifs en terre d’Islam. Le silence des musulmans et arabes, celui des Juifs réfugiés des pays arabes qui n’aiment pas parler de leur traumatisme et de leurs descendants qui ont tendance à s’enfermer dans la nostalgie « on est mal en Israël, on veut rentrer « là-bas ». Le silence des Européens lesquels avec la colonisation ont mis sur le même pied les musulmans et les Juifs, un déshonneur que les musulmans ont lavé dans le sang des Juifs. Le silence des Ashkénazes qui ont tendance à vouloir détenir le monopole de la souffrance juive. Enfin Rotbard souligne le silence des auto¬rités israéliennes, qui pour des raisons politiques ont préféré confis¬quer l’exil forcé des juifs en terre d’Islam et ne pas le mettre sur la table des négociations avec les Jordaniens, Egyptiens et Palestiniens. « Et le silence de la gauche israélienne qui a peur que ce débat brouille l’arithmétique du conflit israélo-arabe tel qu’on le conçoit de nos jours », insiste l’éditeur. D’ailleurs cette gauche ne serait-elle pas victime d’une intériorisation de la dhimmitude ?
Ces Juifs autrefois dhimmis en terre d’Islam, aujourd’hui souverains sur leur terre, contredisent l’infériorité intrinsèque que l’Islam leur confère. Or un dhimmi, par essence un être inférieur, devient “insolent” dès lors qu’il se conduit comme un égal. De même Israël, état souverain, puissance économique et militaire, est vécu comme une insupportable humiliation par le monde musulman, et tel un dhimmi arrogant, il mériterait de disparaître.
source :
http://israelmagazine.co.il/a-la-une/la-dhimmitude-une-des-cles-du-conflit-israelo-palestinien-2/
happywheels
longue, trop longue histoire…
« « Combattez-les jusqu’à ce qu’ils paient la djizya, (impôt spécial) après s’être humiliés » (Coran IX, Bara’at, Am¬nis¬tie)
je me permets de rectifier
Sourate 9 dite ETouba verset 29
et ce n’ est pas « combattez les, mais « tuez les.. » le veritable texte, qui a été falsifié par les divers traducteurs, qui ont tenté d’ atténuer la violence de cet appel au meurtre de Juifs
Il existe d’une maniere en Israel qui refuse d’etendre les zones Juifs depuis les accords d’Oslo qui n’impose pas a Israel d’arreter la construction de ville Juif, c’est a des particuliers qui se charge d’agrandir la presence Juive en Israel abandonnes par l’eta deniant l’entreprise zioniste de la population surla terre Juif.
Je pense sérieusement que la dhimminitude a disparut du côté des juifs israéliens et se font respecter par rapport aux européens qui se font marcher sur les pieds…