
La Cocarde étudiante fête ses 10 ans à Paris en présence de Marion Maréchal, Sarah Knafo et 250 militants
Pour fêter ses 10 ans, la Cocarde étudiante a réuni ce samedi 250 militants en plein cœur de Paris. Marion Maréchal, Sarah Knafo et plusieurs figures de la droite sont venues saluer l’ascension de ce syndicat devenu incontournable dans les facs.
« Nous sommes la jeunesse de France qui a décidé d’agir ! » Sous les applaudissements nourris du public, Édouard Bina, président de la Cocarde étudiante, conclut son discours. Debout, sous les lustres du Salon des Miroirs, plusieurs centaines de jeunes entonnent à pleins poumons une vibrante Marseillaise. Ce samedi 29 mars, à Paris, les membres du syndicat se sont réunis pour un anniversaire un peu particulier : la Cocarde étudiante fête ses dix ans d’existence. Venus d’Alsace, de Bourgogne, de Marseille, de Lille ou encore de Strasbourg, près de 250 militants ont fait le déplacement pour assister au grand colloque organisé à cette occasion.
Hommage aux militants
« Votre place à vous, étudiants, est en première ligne. Vous, qui avez décidé d’aller porter le fer dans les universités, derniers temples du gauchisme ». Les mots de Marion Maréchal résonnent dans le Salon des Miroirs. Énergique, la femme politique exhorte les jeunes, qui l’écoutent bouche bée, à continuer de s’engager pour leur pays. « Nous sommes la génération qui verra la destruction ou le relèvement de notre pays », prophétise la jeune femme, un grand sourire aux lèvres. S’ensuit un vibrant hommage aux militants de la Cocarde étudiante. « Bravo, bravo et merci : vous êtes l’honneur du camp national. Je compte sur vous », conclut l’eurodéputée, ses yeux bleus fixés sur la foule. Un tonnerre d’applaudissements salue l’oratrice, qui foulait il y a à peine 24 h le sol israélien.
La voix marquée par l’émotion, l’élégante jeune femme raconte aux étudiants son agression, et le combat politique qu’elle a décidé de mener
En 2023, Claire Géronimi s’est fait agresser et violer par un migrant sous OQTF, en plein Paris. Seize mois plus tard, la voici debout dans le Salon des Miroirs, encore auréolé de sa nomination comme vice-présidente du parti Union des Droites pour la République. La voix marquée par l’émotion, l’élégante jeune femme raconte aux étudiants son agression, et le combat politique qu’elle a décidé de mener. « J’ai refusé d’être une spectatrice », explique l’acolyte d’Éric Ciotti, dans un témoignage poignant.
Discours, tables rondes et tireuse à bière
Assis sur des chaises, ou accoudés aux fenêtres, les militants écoutent avec attention les différents orateurs. À l’extérieur, les membres du service d’ordre, talkie-walkie à la ceinture et brassards au bras, veillent au bon déroulé de l’évènement. La veille, des militants se sont fait agresser en plein tractage par des individus d’extrême gauche.
« Ce que nous avons initié est en train de porter aujourd’hui ses fruits »
Malgré son rhume, Sarah Knafo ne cache pas son plaisir d’être présente à l’anniversaire de la Cocarde étudiante. « Je crois à la force de notre génération. Aujourd’hui, grâce à la cocarde, oublions ce qui nous sépare, et regardons ce que nous allons faire », s’exclame la nouvelle oratrice. L’eurodéputé revient ensuite sur ses années étudiantes, et la création de la Cocarde à laquelle elle a assisté. « Ce que nous avons initié est en train de porter aujourd’hui ses fruits », se réjouit-elle.
Dans l’antichambre de la salle, plusieurs dizaines de militants se massent autour d’une tireuse à bière, installée pour l’occasion. Il ne faut pas hésiter à jouer des coudes entre les sweats floqués du logo de la Cocarde, si l’on veut pouvoir se procurer un verre du précieux breuvage. Magnets, autocollants, affiches et livres de la droite identitaire : plusieurs stands proposent également à la vente des souvenirs de l’évènement. Pour la plus grande joie des militants.
Rue des Canettes
À l’origine de ce syndicat en plein essor, se trouve un groupe d’amis, Pierre Gentillet, Pierre-Romain Thionnet, et Maxime Duchauvelle, ainsi qu’un lieu : la rue des Canettes à Paris. « La Cocarde est incontestablement un succès. Pas seulement sur le plan de la quantité, mais aussi et peut-être surtout du point de vue de la qualité », se félicite auprès du JDD Pierre Gentillet, aujourd’hui avocat et ancien candidat du Rassemblement national (RN) aux législatives. « L’objectif de la Cocarde, depuis sa création est double. C’est un mouvement qui veut rassembler et former les jeunes, afin qu’ils aient les outils pour s’engager en politique », explique le jeune homme. Son souvenir le plus marquant de la Cocarde étudiante ? « Lorsque j’ai dessiné avec Pierre-Romain Thionnet le logo du syndicat à la bibliothèque de la Sorbonne. C’était un dessin, et une expérience à la fois très symbolique et esthétique ».
Au fond de la salle, Sarah Knafo enchaîne les selfies avec les militants estudiantins. « Je suis ici aujourd’hui parce que la Cocarde est un mouvement de jeunesse que j’ai vu naître, que j’ai regardé grandir, et qui aujourd’hui a la force d’aligner des gens de tous les partis de la droite », confie au JDD la figure du parti Reconquête. « Je veux dire à ces étudiants que nous sommes la pointe avancée du combat. Je veux les féliciter, les encourager, à une époque ou beaucoup de jeunes se désintéressent de la politique. » L’ancienne élève de Sciences-Po Paris, diplômée de l’université Panthéon Sorbonne ne laisse pas prise au pessimisme. La jeune femme a foi en l’avenir, « surtout quand je vois ces jeunes, qui s’engagent pour la France », glisse l’eurodéputée.
Sur la scène, place désormais aux tables rondes, avec des invités aussi divers que variés. Le politologue Jérôme Sainte-Marie ouvre le bal, accompagné du président et journaliste de Radio Courtoisie, Pierre-Alexandre Bouclay. Les deux hommes vont donner aux militants de la Cocarde une magistrale leçon de politique et d’espérance. « Nous sommes en train de nous réveiller au bord du précipice », avertit le journaliste. « Ne rendez pas, par maladresse ou par fanatisme, le peuple à la gauche », exhorte quant à lui Jérôme Sainte-Marie. C’est au tour d’Alice Cordier, présidente fondatrice du collectif féministe Némésis, et Charles de Meyer, président de SOS chrétiens d’Orient, de répondre aux questions du présentateur de la Cocarde. Le sénateur RN Aymeric Durox, ainsi que le maire Les Républicains de Bry-sur-Marne, concluent cette séquence.
Un anniversaire réussi
« Tout était extrêmement intéressant, j’ai vraiment bien fait de venir ». Marie, 19 ans, est étudiante en droit. Elle milite à la cocarde depuis un an, un engagement dont elle est particulièrement fière. « Comme l’a dit Marion Maréchal, il faut s’engager. Nous sommes jeunes, nous sommes l’avenir, nous devons porter nos idées », lance la jeune fille, des étoiles dans les yeux. Il est bientôt 18 h, le colloque touche à sa fin. L’air fatigué mais heureux, Édouard Bina s’assied quelques instants. « Cet évènement a été une réussite, se réjouit-il. Cela démontre une fois de plus la vitalité du mouvement, son renouvellement. Nous sommes prêts pour dix ans de plus ! »
Après avoir rangé la salle, les étudiants sortent dans la joie et la bonne humeur. Alors que la nuit s’apprête à tomber sur la capitale, tous les militants sont conviés à une grande soirée dans un bar parisien. De quoi fêter comme il se doit cet anniversaire plus que réussi.
Source
Le JDD
Les militants de la Cocarde Etudiante menacés par ARME À FEU à St-Denis ce matin par un militant d’ultragauche !
La police a récupéré l’arme. La Cocarde Étudiante a l’identité de l’individu et entend déposer plainte.
happywheels
La résistance au woko-nazislamo-gauchisme s’organise, et c’est tant mieux. L’université est le lieu où il faut porter le combat idéologique. L’éducation en générale est minée par cette idéologie fascisante.