Jordan Bardella invité en Israël ce mardi, une première pour le Rassemblement National

Pour la première fois dans l’histoire du Rassemblement national (RN), son président Jordan Bardella est invité par le gouvernement israélien à Tel-Aviv, ce mardi 25 mars.
Un pas en avant pour le Rassemblement national. Pour la première fois depuis sa création, le parti à la flamme a été invité par le gouvernement israélien à Tel-Aviv, ce mardi 25 mars. Jordan Bardella a été convié, tout comme Marion Maréchal, par le ministre de la Diaspora, Amichaï Chikli, afin de disserter sur la lutte contre l’antisémitisme, rapporte BFMTV.
Cette rencontre s’inscrit dans la continuité du RN de vouloir refaire sa réputation auprès de la communauté juive. Depuis plusieurs années, Marine Le Pen n’a de cesse de ménager ses efforts en ce sens. Des efforts qui semblent avoir finalement apporté leurs fruits en octobre 2023, après les attaques du Hamas contre Israël. Lorsque Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet organisent une « grande marche civique », Jordan Bardella et Marine Le Pen sont les premiers à répondre présents. « Nous sommes exactement là où nous devons être », avait soutenu la cheffe de file des députés RN.

De quoi marquer un tournant pour le parti à la flamme, et attirer l’attention des autorités israéliennes. Au printemps 2024, lors d’une rencontre entre les droites souverainistes européennes à Madrid, Amichaï Chikli a rencontré Marine Le Pen. À la suite de quoi il n’avait pas hésité, sur les ondes de la radio publique israélienne, à apporter son soutien à la triple candidate à la présidentielle. Son élection serait « excellente pour Israël », avait-il affirmé.
La visite de Jordan Bardella à Tel-Aviv marque donc une nouvelle étape pour le RN. « Marine Le Pen a tout fait pour montrer que notre mouvement n’était pas antisémite. Et la vérité est devenue réalité. On est très contents de cette visite », s’est réjoui auprès de nos confrères le député Franck Allisio, membre du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée. « L’idée pendant longtemps, c’était qu’il n’y avait pas un intérêt supérieur d’Israël à parler au RN », a-t-il expliqué. Un temps qui semble révolu.
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