JERUSALEM :200.000 manifestants dont on ne parle pas

Les médias israéliens passent sous silence une manifestation de la droite israélienne, et l’AFP titre manifestation de l’extrême droite israélienne.
L’antisémitisme, rappelons-le n’est pas une affaire de race, mais c’est le rejet du Judaïsme comme référence de valeurs. Lors des pogromes, durant les inquisitions, ou dans l’Allemagne nazie, on brûlait les synagogues, les sifrés Torah, le Talmud et tout ce qui était le symbole du judaïsme. Et on interdisait l’étude de la Torah et la pratique du judaïsme, comme du temps de Rome, Tuer les juifs pour tuer le Judaïsme, et inversement. Quand les médias font la promotion de la gauche laïque ou antireligieuse, ils ne font qu’un antisémitisme qui ne dit pas son nom.
Environ 200 000 manifestants ont participé à une manifestation de droite à Jérusalem : « On ne nous volera pas les élections ». Les foules du camp national et les partisans de la réforme judiciaire se sont réunis ce soir (lundi) pour la manifestation d’urgence à Jérusalem. Selon les estimations fournies aux organisateurs, environ 200 000 manifestants ont participé. La manifestation a lieu devant la Knesset sous le slogan « On ne nous volera pas les élections ». Les foules crient « ne pas céder » et « le peuple demande une réforme judiciaire ».
La manifestation est organisée par Baruch Marzel, chef de la campagne Tkuma 23, et Avichai Boaron, chef de l’organisation commune de droite en faveur de la réforme. D’autres organisations ont également participé, et ensemble ils ont mené la manifestation ce soir. Parmi les organisations figurent le mouvement Israël Sheli, Regavim, Rivonut, Im Tirtzu, Kol Yisrael, le mouvement des étudiants, Kol Yisrael, Torah Lachim, le mouvement pour la représentativité et la démocratie, Bokrim BeHayim, B’tselemo, le forum café Shapira, les combattants pour les forces de défense d’Israël et d’autres organisations.
Le ministre des Finances, Zeev Elkin, a pris la parole lors de la manifestation et a déclaré : « Je vous le dis, les médias essaieront de minimiser, de dénigrer. Ce sont les mêmes médias qui exagèrent chaque fois que dix manifestants de gauche se réunissent. Mais le mensonge n’a pas de jambes. Vous représentez la majorité du peuple juif sioniste, national et déterminé. Ceux qui veulent réformer le système judiciaire et apporter des changements qui renforceront la démocratie israélienne et la judaïté de l’État. J’appelle Netanyahu, venez ici maintenant. Regardez combien de soutien, d’amour, de détermination il y a. Monsieur le Premier ministre, annoncez que nous légiférons la réforme cette semaine. Nous avons traversé des jours difficiles, des manifestations, des refus, de la violence. Venez ici et voyez combien de soutien et d’amour la réforme a. Venez ici chercher de la force. Vous recevrez le soutien de la majorité du peuple. Dites non à la soumission à la violence, non à la soumission à la tyrannie de la majorité, oui à la réforme judiciaire maintenant ».
Le ministre de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, a déclaré : « J’ai assisté aujourd’hui à la réunion des chefs de la coalition et la vérité est que j’ai pris la décision de quitter le gouvernement parce que je pensais, et je pense toujours, qu’il faut voter pour la réforme aujourd’hui. Je pensais, et je pense toujours, qu’il ne faut pas céder aux anarchistes. Mais quand je suis sorti et que j’ai vu la manifestation des anarchistes, j’ai compris que si je démissionne, je leur donne une victoire. Ils ne gagneront pas. Donc je dis tout simplement que nous restons au gouvernement.
Le président du comité de la Constitution, Shimha Rotman, est monté sur scène en réponse aux cris de la foule qui l’appelait à ne pas abandonner. Rotman a rejoint l’appel de la foule et a déclaré : « Ce matin, quand j’ai entendu parler pour la première fois de la manifestation qui se préparait, je me suis demandé comment il était possible de le faire sans argent de l’étranger, sans organisations, sans la Fondation Nouvelle, sans les chaînes 12, 13 et 11. Comment est-ce possible ? Mais j’ai découvert qu’avec Israël, nous pouvons y arriver sans eux. Ce qui s’est passé aujourd’hui a commencé ce matin et a commencé à crier aussi que nous faisons partie du peuple, que nous aussi avons une voix, que nous aussi avons besoin d’écouter. Cette voix doit être entendue et le grand et admirable public qui a choisi de réformer le système juridique mérite d’être entendu même s’il ne travaille pas dans la haute technologie et même s’il n’est pas un pilote. »
Avihai Boaron, l’un des initiateurs de la manifestation, a déclaré : « Chers amis, je veux vous dire deux choses. Nous sommes venus ici aujourd’hui à Jérusalem, la ville sainte, en face de la Cour suprême et de la Knesset d’Israël, pour dire au peuple d’Israël que nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone. Vous, la gauche, ne nous volerez pas les élections. Nous ne sommes pas des anarchistes, nous ne sommes pas violents, nous sommes la majorité et nous vaincrons. »
Le chef de l’organisation, T’kouma 2023, Berla Krombi, a ajouté : « Bonne soirée Israël, bonne soirée aux 64 mandats que vous représentez. Mes amis, nous sommes ici par centaines de milliers de votants de droite, des votants du camp national. Ceux qui veulent que l’avenir de l’État soit tel qu’il a été envisagé par ses dirigeants et ses conseillers. Au premier congrès sioniste à Bâle, Herzl a déclaré que le sionisme était un retour au judaïsme avant d’être un retour à la terre des Juifs. Nous sommes ici aujourd’hui parce que nous avons décidé de ne plus nous taire, nous avons décidé de ne plus être des citoyens de seconde zone. Notre voix dans les urnes ne vaut pas moins que celle d’un pilote ou d’un ingénieur de Rannana ou de Givatayim. Nous partons d’ici pour une longue lutte, elle ne se terminera pas demain ou dans quelques jours, même si ce soir ils annoncent l’arrêt de la législation, nous amènerons le changement à la Cour suprême. Notre génération verra un État juif et démocratique. »
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Matan Peleg, le président de l’organisation Im Tirtus (Si vous le voulez) a également pris la parole et a déclaré : « Le peuple d’Israël est ici à Jérusalem. Sachez que j’ai lu dans le chef de l’opposition, Yair Lapid, qui a dit je ne vivrai pas avec Israël, car il n’y aura pas de démocratie. Nous sommes le peuple d’Israël, nous aimons inconditionnellement la Terre d’Israël. Nous aimons la Terre d’Israël pour toujours et à jamais. Nous ne sommes pas seuls, nous sommes la majorité. Le peuple a choisi la réforme juridique. Nous voulons que le peuple d’Israël ait son destin entre ses mains et non entre les mains de 15 juges qui décideront de nous. Nous n’abandonnerons pas. Israël relève la tête. »
Le pilote de l’armée de l’air, Shay Kalah, qui s’est prononcé contre les refus, a également participé à la manifestation et a déclaré : « Le ministère de la Justice ne pourrait pas fonctionner sans la personne qui lui a construit ce beau bureau. Il ne pourrait pas fonctionner sans les intellectuels. Le peuple n’en est pas moins élitiste, il est le fondement sur lequel il est fondé Le peuple d’Israël. Leurs sentiments nationaux et leurs mœurs ne sont pas moindres que ceux de la Haute Cour, et leur choix n’est ni moins ni moins réfléchi que la voix de ce pilote. Ce sont des gens intelligents qui ont compris exactement pour quoi ils votaient et il n’est pas possible que le discours des élites mène le discours jusque là. Nous sommes un seul peuple, avec un seul cœur. Nous avons une seule terre et Jérusalem est notre capitale éternelle pour toujours et à jamais et le Nom est Un. »
Source : JForum.fr