«J’ai alerté sur l’islamisme à Trappes. Il s’agissait de me faire passer pour mythomane», dénonce Didier Lemaire après sa relaxe

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Par Augustin Moriaux
e professeur de philosophie des Yvelines était poursuivi en diffamation par le maire de Trappes, Ali Rabeh, depuis plus de trois ans. Didier Lemaire vient d’obtenir sa relaxe dans cette affaire et s’en explique auprès du Figaro-TV.
Par jugement du 18 septembre, la 17ème chambre du Tribunal judiciaire de Paris a prononcé la relaxe de Didier Lemaire dans son procès face au maire de Trappes, lequel l’accusait de diffamation après un entretien accordé par le professeur de philosophie au journal Le Point il y a trois ans.
Chez nos confrères, Didier Lemaire évoquait en quelques mots l’édile de la ville qui aurait interprété – et l’aurait relayé tel quel – les positions de Didier Lemaire en faveur de la laïcité comme de «l’islamophobie». À ce moment-là, l’enseignant se rendait au lycée sous protection policière, quelques semaines à peine après l’assassinat de Samuel Paty.
En exclusivité sur le plateau de «Points de Vue» (Le Figaro-TV), l’auteur d’une remarquée «Lettre d’un hussard de la République» (Robert Laffont) revient sur la défense portée par Me Alain Jakubowicz. «Mon avocat a démontré que mes propos ne relevaient pas de la diffamation et a apporté des éléments de contexte qui attestaient de la bonne foi de mes propos. Car, tout de même, au-delà du maire de Trappes, il y a eu des journaux qui ont relayé des accusations assez graves, sur ma santé mentale par exemple, mettant en cause ma probité, mon honneur», déplore celui qui avait dû suspendre sa carrière d’enseignant en février 2021 en raison de menaces prises très au sérieux.
Sur le fond de l’affaire, Didier Lemaire maintient son constat et considère qu’il «s’agissait (dans ce procès, NDLR) de me faire passer pour un mythomane et de ne pas reconnaître qu’au fond, Trappes est un territoire conquis par l’islamisme… Ce que j’ai observé pendant vingt ans de vie professionnelle».
Source
Le Figaro

Ali Rabeh maire franco-marocain de Trappes

Molenbeek avant Molenbeek, Trappes a vu une cinquantaine de ses administrés partir faire le djihad en Syrie. Laboratoire du radicalisme depuis des décennies, cette ville des Yvelines est devenue l’une des enclaves islamistes les plus représentatives d’un nouveau mal français.

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