ITSHAK RABIN N’A PAS ETE JUGE POUR LES 18 JUIFS QU’IL A FAIT TUES en 1948

salissage de cerveau, du bolchévisme à fond la caisse. Et Netanyahou et la droite comme pour le reste n’ont pas les c….. de dire les choses et de rétablir la vérité la plus élémentaire. La droite démissionne et est inhibée face à la gauche qui la mène par le bout du nez.
D’accord Rabin a été assassiné et c’est effectivement grave quand un Premier ministre en exercice est assassiné, sans trop fouiller les points d’ombre et toujours pas clarifiés dans cette affaire, mais bon sang, tous les morts qu’on a eus consécutivement à l’irresponsabilité criminelle de Rabin et Pérès qui ont introduit Arafat en Eretz Israel?! Ces milliers d’hommes, de femmes et d’enfants victimes de cette politique démente, ça ne compte pas?
Aucun sens des proportions! Des centaines de Juifs ont été déchiquetés directement à cause de cette politique, et on ne leur consacre même pas une journée du souvenir ni de rassemblement de masse? Des terroristes qui ont perpétré ces attentats, on en a libérés quelques uns. Les milliers de morts et de blessés dont beaucoup d’amis, on les a oubliés? Ils sont transparents?

Ce n’est pas parce que Rabin a été assassiné que sa politique était sage. Elle était catastrophique et on en paye les pots cassés jusqu’à aujourd’hui et on n’en a pas encore fini. Rabin était au bout du rouleau, déconnecté de la réalité, plus capable de mener quoi que ce soit et je crois que lui-même a fini par en être conscient.
D’autre part, question assassinat politique, quand Rabin le jeune officier du Palmah a fait tirer du canon sur l’Altalena en 1948 et qu’ensuite, il a fait tirer à la mitrailleuse lourde sur les naufragés qui avaient sauté dans l’eau. D’autres officiers du Palmah du même rang que Rabin, notamment Yosselé Tabenkin ont refusé d’exécuter cet ordre de tirer sur d’autres Juifs. A posteriori, Rabin aurait pu regretter cette erreur de jeunesse lorsque l’Etat d’Israel était à ses débuts et la confusion générale qui s’en est suivie avec la Guerre d’Indépendance pour excuser cela. Non seulement, il ne l’a pas regretté, ne s’en est pas excusé, mais s’en est vanté notamment lors d’une réunion avec le personnel diplomatique à l’Ambassade d’Israel à Washington en 1968. C’était pour le 20ème anniversaire de la Création de l’Etat d’Israel quand après la Guerre des Six Jours, immédiatement après sa démobilisation comme Chef d’Etat major, il avait été nommé Ambassadeur aux Etats-Unis.

Cela m’a été relaté par un homme qui en a été témoin. Il était jeune diplomate à l’Ambassade d’Israel à Washington à cette époque. Aujourd’hui, retraité du service public, il habite juste en face de la synagogue où je prie. C’est Monsieur Yossi Ben Aharon qui en 1990 a été pris du ministère des Affaires étrangères pour être Chef de Cabinet d’Itzhaq Shamir. Il raconte que lorsque Rabin a raconté le Jour de Yom Haatsmaout avec fierté qu’il avait donné l’ordre de tirer sur les jeunes du Bétar qui étaient dans l’eau après avoir sauté de l’Altalena en feu, cela avait jeté un froid.
Rabin a exécuté un ordre d’assassinat politique où 16 Juifs, des Olim hadashim du Bétar venus pour s’associer aux combats de la Guerre d’Independance ont été assassinés par des frères. Une guerre fratricide au début de la Création d’Israel a failli éclater. Rabin n’a pas été jugé pour avoir exécuté cet ordre inique. Il n’en a jamais rendu compte, n’a pas fait ne serait ce qu’une journée symbolique de prison. Au contraire, il est devenu l’enfant chéri du système. Il a grimpé les grades et est parvenu au sommet de la pyramide comme Chef d’Etat major lors de la Guerre des Six Jours et Premier ministre de 1974 à 1977 et ensuite de 1992 à 95. Par la suite, Rabin comme Premier ministre a été lui aussi victime d’un assassinat politique. On ne peut occulter cela si on a ne serait-ce qu’une once d’honnêteté intellectuelle.

Stèle sur la plage de Tel-Aviv commémorant les victimes de l’Altalena