Hazkara du Rosh Betar, Zeev Jabotinsky.

Le président Herzog a prouvé dans son discours n’avoir rien compris à l’idéologie du Géant qu’était Jabotinsky.
Évoquant une phrase d’un chant de Jabotinsky où il parle d’un état où vivraient en paix juifs, arabes et chrétiens, Herzog a décidé de consacrer la moitié de son discours aux pauvres orphelins et veuves qui ont perdu leur proche victime de la violence dans le secteur arabe, osant comparer le sort de ces familles aux familles juives victimes du terrorisme !
Évoquant le principe du Had ness (un seul drapeau), Herzog a ensuite condamné la fracture dans le peuple prétendant que même Jabotinsky et Ben gourion étaient amis et se respectaient.
Corrections:
1. Le chant en question a pour refrain notre Droit de Propriété sur les deux rives du Jourdain. Effectivement, le jour où ce territoire nous reviendra, les minorités vivant sur notre sol respecteront notre Souveraineté et nous vivrons en Paix. Jabotinsky a élaboré la théorie de la Muraille d’acier selon laquelle il ne doit y avoir aucune fissure dans la muraille de notre Droit sur toute Eretz Israël et ce afin que nos ennemis comprennent qu’ils ne peuvent en aucun cas remettre en cause notre Souveraineté.
2. Le Had ness évoque l’idée que nous n’avons qu’un drapeau et que nous ne devons pas lutter pour un autre idéal (critique à l’époque contre les juifs communistes). De plus Ben gourion haïssait tellement Jabotinsky qu’il le nommait Vladimir Hitler (!), qu’il a donné l’ordre de tirer sur l’Altalena tuant ainsi des Betarim, qu’il n’a pas ramené ses ossements des États Unis une fois l’indépendance proclamée et qu’il a fallu attendre 1962 que Levy Eshkol les rapatrie et validé l’enterrement officiel au Har Herzl. L’affaire arlozorov, la Saison, autant de preuves que la fracture et la haine est toujours à sens unique !
En espérant l’an prochain que le discours soit prononcé par une personnalité qui sache devant quelle tombe il se trouve: un leader sioniste sans compromissions, un visionnaire exceptionnel, un Héros de l’Histoire juive.
Betarim, Tel Haï !

SOURCE
Nili Kupfer-Naouri