
Guerre à Gaza : Netanyahou en Hongrie à partir de mercredi
Le Premier ministre israélien se rendra à Budapest mercredi soir, pour une longue visite au cours de laquelle il rencontrera son homologue hongrois Viktor Orbán
Le Premier ministre israélien doit se rendre en Hongrie mercredi prochain, 2 avril, a annoncé ce dimanche son bureau, malgré un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des soupçons de crimes de guerre et contre l’humanité à Gaza.
Au cours de sa visite, Benyamin Netanyahou devrait s’entretenir avec le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et d’autres hauts responsables hongrois avant de retourner en Israël le 6 avril. Selon la presse israélienne, il s’envolera pour Budapest mercredi soir et restera bien en Hongrie jusqu’à dimanche matin, respectant le shabbat sur place.
Netanyahou s’est déjà rendu une fois en Hongrie, deux jours en 2017. À l’époque, Viktor Orbán et son parti étaient accusés d’attiser l’antisémitisme en Hongrie et de multiplier les marques de réhabilitation de Miklos Horthy, dirigeant hongrois allié des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Orban souvent taxé d’attiser l’antisémitisme en Hongrie
C’est donc une plus longue visite qui s’annonce cette année, à l’invitation de Viktor Orbán, de plus en plus isolé en Europe. La Hongrie est un proche allié d’Israël au sein de l’Union européenne et de l’OTAN. En novembre dernier, le populiste hongrois avait fermement condamné la décision de la CPI de lancer un mandat d’arrêt contre le dirigeant israélien, et contre l’ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre présumés dans le cadre de la guerre d’Israël contre le Hamas à Gaza, déclenchée par l’attaque terroriste du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023. La CPI avait aussi lancé un mandat à l’encontre du chef du Hamas Ibrahim El-Masry.
Orban avait accusé le tribunal supranational compétent pour juger des crimes de guerre et des génocides, basé à La Haye (Pays-Bas), d’« interférer dans un conflit en cours à des fins politiques ». « Cette décision a jeté la honte sur le système judiciaire international en plaçant un signe d’égalité entre le Premier ministre d’un pays… et les dirigeants de l’organisation terroriste », avait conspué le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó.
La Hongrie a signé le Statut de Rome, le traité international qui a créé la CPI, en 1999 et l’a ratifié deux ans plus tard, pendant le premier mandat d’Orban. Mais Budapest n’a jamais promulgué la convention associée au Statut de Rome, pour des raisons de conformité avec sa Constitution, et affirme donc qu’elle n’est pas tenue de se conformer aux décisions de la CPI. Et la Cour ne dispose pas de moyens coercitifs pour obliger un État à arrêter un suspect.
Ce voyage de « Bibi » en Hongrie sera son deuxième déplacement à l’étranger depuis l’émission du mandat d’arrêt international. Le premier, début février, l’avait conduit à Washington. À cette occasion, le président Donald Trump avait annoncé vouloir faire de Gaza la « Côte d’Azur » du Moyen-Orient.
Source
Le Parisien
Le Soir rappelle que le Premier ministre hongrois a condamné cette décision de la CPI, la qualifiant de « honteuse », bien que son pays ait signé le Statut de Rome, le traité international qui a créé la Cour pénale internationale, en 1999 et l’ait ratifié deux ans plus tard, pendant son premier mandat. Mais Budapest n’ayant jamais promulgué la convention associée au Statut de Rome, le Premier ministre hongrois soutient à présent qu’il n’est pas tenu de se conformer aux décisions de la CPI. Viktor Orban, dont l’hostilité affichée à l’égard de l’UE agace de plus en plus ses partenaires européens. « L’Union européenne est confrontée depuis longtemps à un problème avec Orbán. Pendant des années, il s’est avéré gérable. Aujourd’hui, il représente une menace vitale ».
Dans une tribune publiée par The Financial Times, Mujtaba Rahman dénonce la façon dont le chef du gouvernement hongrois utilise tous les moyens à sa disposition pour « saper » le soutien européen à l’Ukraine et appelle l’UE à « actionner le levier de l’argent » pour mettre un terme à sa stratégie de blocage. Ce spécialiste des questions européennes rappelle que L’Union a alloué près de 44,5 milliards d’euros à la Hongrie dans son budget 2021-2027, dont près de 21,5 milliards restent à débloquer.
Bravo et merci à Viktor Orban qui a accueilli les matches de football de l’équipe israélienne en Hongrie, alors que le Belgistan par exemple en était incapable pour cause de risque d’émeutes nazislamiques sur son territoire.
Des organisations internationales et pro-palestiniennes intensifient leur pression sur la Hongrie, exigeant l’arrestation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou lors de sa visite officielle mercredi dans le pays. Ces appels interviennent dans le contexte des mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI).
Amnesty International, organisation qui qualifie Israël d’ »État d’apartheid » et qui a activement soutenu les procédures contre Israël devant la CPI, a formellement demandé au gouvernement hongrois d’ »agir conformément à ses obligations au titre du Statut de Rome ». L’ONG appelle explicitement à l’arrestation du Premier ministre israélien dès son arrivée sur le sol hongrois, avertissant que tout manquement à cette obligation « entraînerait des conséquences pénales pour la Hongrie. »
Dans une démarche similaire, la Fondation Hind Rajab, organisation juridique connue pour ses positions anti-israéliennes, et qui oeuvre à l’arrestation dans le monde d’Israéliens ayant combattu à Gaza, a annoncé son intention de saisir la Cour pénale internationale pour « imposer des sanctions et des restrictions contre la Hongrie » si celle-ci ne respecte pas les instructions de la Cour.
La Fondation Hind Rajab a également exhorté les autres nations européennes à prendre des mesures radicales, notamment en bloquant l’avion du Premier ministre Netanyahou s’il traverse leur espace aérien, et en procédant à son « arrestation immédiate ».
Malgré ces pressions, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán maintient son invitation. Netanyahu devrait séjourner plusieurs jours en Hongrie pour des entretiens bilatéraux. Bien que la Hongrie soit signataire du Statut de Rome qui reconnaît l’autorité de la CPI, Orbán a clairement affirmé que son pays ne reconnaissait pas la légitimité du mandat d’arrêt émis contre Netanyahou.
La Hongrie a toujours été un grand pays .
Souvenons nous du soulevement de ses habitants lors de l’entrée des chars russes à Budapest en 56 .
Pour l’anecdote je me souviens très bien des disputes violentes entre les joueurs de waterpolo russes et hongrois lors des J.O de Melbourne en 56 .
Au cours du match, le joueur soviétique Valentin Prokopov donne un coup de tête au Hongrois Ervin Zádor qui avait déjà marqué deux buts[]. Les deux équipes en viennent aux mains et plusieurs joueurs sont blessés dans la piscine, au point que l’eau serait devenue rouge. La police australienne doit intervenir pour éviter le lynchage de l’équipe soviétique par les spectateurs
Quoi de plus agréable quand on parle le même « langage’ avec son interlocuteur .
Ils sont tellement rares de nos jours à vouloir s’asseoir à une table avec Israël pour parler enfin de paix .
Sinon nous avons le Serbe Milorad Dodik qui a sa tête de mis á prix par la Bosnie et celui-ci se trouve en Russie.Cela n’a toutefois pas empêché Milorad Dodik de se rendre en Serbie, puis en Israël, où il a assisté à une conférence sur l’antisémitisme.
Curieux de voir que des que l´on a des contacts en Russie,voir avec Israel vous vous retrouvez avec un mandat d´arrêt,annulation d´élection,intimidation bien appuyée,sinon voir le cas du RN….😡
La Serbie retire son avis de voyage pour Israël et renforce son soutien diplomatique
Le ministre serbe des Affaires étrangères est en visite à Jérusalem alors qu’Israël s’apprête à recevoir les dépouilles d’otages
i24NEWS
2 min
19 février 2025 à 16:36
« La Serbie est restée à nos côtés dans notre heure difficile, » a déclaré Saar, exprimant sa gratitude pour le soutien serbe qui, selon lui, « ne s’est pas manifesté uniquement par des paroles, mais aussi par des actes. » Le ministre israélien a souligné que, contrairement à d’autres pays qui ont préféré faire pression sur Israël par des embargos et des saisines de tribunaux internationaux, la Serbie a maintenu son soutien à Israël dans les moments difficiles.
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