Gironde : le ministère de l’Intérieur réclame des sanctions contre l’avocat de l’imam antisémite de Pessac
Selon le Syndicat des avocats de France, le ministère de l’Intérieur reproche à Me Guez Guez d’avoir refusé d’indiquer « s’il était en possession du passeport » de son client, l’imam de Pessac.
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Maître Sefen Guez Guez dans le viseur de Beauvau. Le ministère de l’Intérieur a effectué des signalements à l’encontre de l’avocat de l’imam de Pessac, lequel est visé par une demande d’expulsion. Selon les informations du Figaro, il est en effet reproché à Me Sefen Guez Guez d’avoir refusé d’indiquer « s’il était en possession du passeport de son client et dans l’affirmative, de le remettre aux autorités ».
Pour rappel, la préfecture de la Gironde a demandé en mai dernier l’expulsion de l’imam de Pessac, Abdourahmane Ridouane, considéré par les autorités comme « d’obédience salafiste » et accusé d’avoir diffusé sur les réseaux sociaux des « publications à teneur antisémite ». Le 8 août, l’imam controversé avait été arrêté en vue d’être expulsé vers le Niger.
Une levée de bouclier
Ce même jour, la préfecture de la Gironde aurait fait « injonction » à Me Guez Guez « d’indiquer s’il était en possession du passeport de son client », selon le Syndicat des avocats de France (SAF). De quoi provoquer une levée de bouclier de ce syndicat, qui s’est fendu d’un communiqué de soutien à l’avocat de l’imam controversé.
Le ministère de l’Intérieur n’a pas hésité « à saisir le procureur général afin que des poursuites, pénales et disciplinaires, soient engagées à l’encontre de l’avocat », indique le SAF dans ce communiqué. Le syndicat souligne que le secret professionnel « doit être considéré d’ordre public, qu’il est absolu et ne peut céder que devant des intérêts généraux supérieurs » et dénonce des « attaques sans précédent ». Le Syndicat des avocats de France a apporté son « total soutien » à Maître Sefen Guez Guez.
Source
valeursactuelles.com
C’est un énième rebondis
sement autour de la demande d’expulsion de l’imam de Pessac (Gironde), Abdouramane Ridouane, considéré par les autorités comme étant «d’obédience salafiste» et accusé de tenir des discours pro-Hamas et de diffuser des publications antisémites. Le ministère de l’Intérieur a effectué des signalements à l’encontre de l’avocat de l’imam nigérien, Maître Sefen Guez Guez, car celui-ci a refusé d’indiquer s’il était en possession du passeport de son client et de le remettre aux autorités. Une mesure qui a provoqué une levée de boucliers au sein de la profession.
En mai, la préfecture de la Gironde a demandé l’expulsion vers le Niger de l’imam, deux ans après une tentative du ministère de l’Intérieur de fermer la mosquée qu’il préside, car suspectée d’accueillir des imams «connus pour leur appartenance à la mouvance islamiste et leur idéologie salafiste». Malgré une fermeture de six mois annoncée initialement par les services de l’État, le tribunal administratif puis le Conseil d’État ont maintenu l’établissement ouvert, jugeant que malgré des publications qui «incitent au repli identitaire et contestent le principe de laïcité», celles-ci ne présentaient pas «un caractère de provocation à la violence, à la haine ou à la discrimination».
Peu après la demande d’expulsion de l’imam, la mosquée de Pessac a été la cible de dégradations. Il s’agirait de la septième fois depuis 2015 qu’elle est vandalisée. Début août, le tribunal administratif de Bordeaux a finalement suspendu le refus de renouvellement de la carte de résident de l’imam controversé. Une «nouvelle victoire», selon Maître Guez Guez, pour qui cette décision «consolidait la position» de son client. Sa situation devait alors être régularisée, mais le ministère de l’Intérieur est intervenu, en faisant arrêter Abdouramane Ridouane le 8 août et en ordonnant son expulsion.
Une «attaque» envers le secret professionnel
C’est ce jour-là que, selon le syndicat des avocats de France (SAF), qui s’est fendu d’un communiqué de soutien à Maître Guez Guez, la préfecture de la Gironde aurait fait «injonction» à l’avocat, «en employant la menace et l’intimidation, d’indiquer s’il était en possession du passeport de son client et dans l’affirmative, de le remettre aux autorités». Le SAF précise que «le ministère de l’Intérieur n’hésitait pas au surplus à saisir le procureur général afin que des poursuites, pénales et disciplinaires, soient engagées à l’encontre de l’avocat». Le syndicat rappelle que le secret professionnel des avocats «doit être considéré d’ordre public, qu’il est absolu et ne peut céder que devant des intérêts généraux supérieurs», dénonce des «attaques sans précédent» et apporte son «total soutien» à l’avocat de l’imam de Pessac. Contacté, le ministère de l’Intérieur n’a pas souhaité faire de commentaire.
Malgré la décision du tribunal administratif de Bordeaux en faveur du renouvellement de titre de séjour de l’imam, le tribunal administratif de Paris a quant à lui rejeté le recours mené contre l’expulsion du prédicateur, estimant que cette procédure visant à renvoyer l’imam au Niger revêtait un «intérêt public». L’imam de Pessac a finalement fait appel de son expulsion devant le Conseil d’État. L’audience est prévue ce vendredi. Maître Guez Guez se dit plutôt confiant, rappelant que les arguments utilisés contre son client seraient les mêmes que ceux avancés pour justifier la fermeture de la mosquée de Pessac en 2022. Une décision déjà annulée à l’époque par le Conseil d’État. «Une fermeture est une décision moins grave qu’une expulsion et déjà la fermeture avait été jugée disproportionnée», estime l’avocat.
Source
Le Figaro
Le arié alimi de la gironde.
🤣,bonjour joseparis,court mais bon,rire est difficile par les temps qui courrent,merci 😁.
🙏✝✡💪👍
Salut Franccomtois, je suis content de te lire également.
peu d’histoire..
Guez Guez avant lui un » G » et un traître célèbre :
Ganelon…….
Il est également le beau-frère de Charlemagne dont il a épousé la sœur de qui il a eu un fils, ce qui fait de lui le beau-père de Roland qu’il trahit en le mettant à l’arrière-garde qui devait se faire attaquer à Roncevaux. Pour cette raison, il est d’une certaine manière devenu dans la tradition française l’archétype du félon, du traître et du lâche.