Gilles-William Goldnadel: «En voulant déshonorer Israël, c’est Amnesty qui a perdu l’honneur»
Par Gilles William Goldnadel
Trois raisons m’ont fait obligation de prendre la plume pour évoquer la dernière infamie d’Amnesty.
La première est de dénoncer une calomnie. Celle commise par Amnesty International le 1er février qui accuse, dans un rapport agrémenté de photographies souvent malhonnêtes, ni plus ni moins l’État d’Israël d’actes d’«apartheid».
Pour une dénonciation argumentée et documentée, je ne saurais trop recommander l’édifiante lecture de l’article publié dans le Point du 10 février par Luc de Barochez. «La charge a beau être accablante» écrit le journaliste , «elle est factuellement erronée, moralement injuste et politiquement contre – productive».
«La supercherie» est dévoilée par Amnesty elle-même qui reconnaît à la page 14 de son rapport en anglais que le traitement des Arabes de Palestine par Israël n’est ni «identique» ni même «comparable» à la manière dégradante dont les Noirs furent traités en Afrique du Sud. Luc de Barochez en est donc réduit à s’interroger sur les raisons qui font que même les Kurdes en Turquie ou les Ouïgours en Chine ne se voient pas placés par Amnesty sous le même régime de discrimination.
La réponse s’impose : le désir de disqualifier l’État Juif, comme il l’avait été par la résolution infâme de l’ONU en 1975 – depuis abrogée – assimilant le sionisme au racisme, comme il l’avait été à la conférence de Durban, organisée par l’UNESCO en 2001. Comme il l’est journellement par le boycott des produits made in Israël, organisé par des associations officiellement antisionistes mais sous lesquelles le journaliste aperçoit un «avatar» de l’antisémitisme.
Luc de Barochez est particulièrement révulsé par le fait qu’Amnesty ne se contente pas d’évoquer la situation des Arabes dans les territoires administrés par Israël mais encore celle des Arabes israéliens qui vivraient eux aussi sous le régime d’apartheid. Mensonge extraordinaire. Le journaliste rappelle que cette minorité de 20% des Israéliens est représentée au gouvernement, au Parlement et à la Cour Suprême. Il cite Issawi Frej, ministre musulman du gouvernement israélien et militant de gauche qui condamne le rapport d’Amnesty : «Israël a beaucoup de problèmes qui doivent être résolus, dans le pays et aussi, évidemment dans les territoires occupés, mais Israël n’est pas un état d’apartheid».
Aurait pu également être cité, Mansour Abbas, chef de la Liste Arabe Unie, membre de l’actuelle coalition gouvernementale au pouvoir – loin pourtant d’être un tendre – qui réfute catégoriquement l’appellation infamante.
Mais précisément, l’accusation, dénuée ainsi de toute base factuelle rationnelle, n’a qu’un seul et unique but : par son appellation révulsive; salir, diffamer, traiter l’État Juif aux seules fins de le mettre au ban des nations.
Force est malheureusement de constater qu’en dépit de la grossièreté de l’accusation infamante qui frappe l’État du peuple Juif, la période dénuée de sens que nous traversons n’est pas propice à la saine réaction, telle qu’on avait pu la constater lors de la résolution infâme de l’ONU ou lors de la conférence de Durban. C’est ainsi qu’on remarquera, qu’au rebours de nombreux pays européens, le gouvernement français n’a pas cru devoir condamner le rapport d’Amnesty.
C’est pourtant le président Emmanuel Macron qui avait constaté que le principal levain de cette haine des juifs qui ne fait que monter en France – et qui assassine – était la détestation d’Israël.
Les mots, en la circonstance, et comme souvent, n’ont pas été suivis d’actes.
Je tiens à ajouter que si, avec raison, le journaliste précité a vu la marque infâme de l’antisémitisme dans l’insulte disqualifiante et excluante, il y a vu aussi la marque du wokisme. Ceux qui me lisent savent que je privilégie depuis longtemps l’explication de la détestation d’Israël par la détestation du blanc. Israël étant l’incarnation détestée par le gauchisme internationaliste d’un état-nation occidental qui se défend bec et ongles.
Cette explication moderne n’exclut en rien l’explication par l’antisémitisme intemporel. Seul le stéréotype du juif honni a changé : hier métèque veule et apatride, il est devenu un nationaliste occidental belliqueux. Bref, un blanc au carré. Et pourquoi pas, dans ce cadre fantasmé un succédané de Sud-Africain, pendant qu’on y est ? Dans mon «Nouveau Bréviaire de la haine» (2000), je faisais dire par l’antisémite intemporel au Juif du présent : «Dis-moi comment tu es, je te dirai comment je te hais .»
Raison pourquoi, l’antisémite n’est plus le même : ce n’est plus tant l’extrême-droitier bouffant du métèque apatride, mais l’extrême -gaucher voulant faire disparaître le blanc d’Occident dans un bain dissolvant.
Arrive ici la seconde raison qui justifie cette chronique. Le rôle néfaste des ONG gauchisantes. Derrière ces trois lettres magiques se dissimulent aujourd’hui des organisations internationalistes détestant les frontières quand elles sont d’Occident. Human Rights Watch, Open Society de George Soros, de nombreuses associations pro-migrants, complices des passeurs, sont à la manœuvre derrière un discours humaniste de façade. On peut aussi citer le mouvement Black Lives Matter dont Michel Guerrin, rappelait récemment dans le Monde un antisémitisme… qui n’empêche pas son journal de demeurer aimable.
On n’oubliera donc pas dans ce contexte idéologique, Amnesty International, qui n’est plus depuis longtemps la valeureuse association dont le noble but était d’obtenir la libération des prisonniers politiques. Sa nouvelle secrétaire générale, Agnès Callamard, est une militante engagée qui s’était distinguée en accusant faussement Israël d’avoir empoisonné Arafat. Calomnie de tradition, réfutée vigoureusement à l’époque par Souha, la veuve du dirigeant défunt.
Mais la troisième raison qui fonde cet article est la plus fondamentale. Je professe depuis toujours l’idée que le conflit essentiellement territorial qui oppose Juifs et Arabes en Palestine aurait été réglé depuis longtemps si des intervenants extérieurs ne s’étaient pas employés à verser de l’huile bouillante sur les plaies purulentes. J’ai toujours soutenu que les Arabes de Palestine avaient un excellent dossier, gâché par leur irrédentisme. Celui-ci n’est pas que la résultante d’un islamo-nationalisme exacerbé. Il est des militants plus palestiniens que les Palestiniens.
Comment un Arabe de Palestine, qui a parfaitement le droit de ne pas regarder le sionisme avec sympathie, entendra la raison du compromis si des organisations ayant pignon sur la rue médiatique font tout pour le persuader qu’il s’agit d’un mouvement raciste qui promeut l’apartheid, donc voué légitimement à l’anéantissement ?
Amnesty voulait déshonorer Israël ? C’est Amnesty qui a perdu l’honneur.
Amnesty s’est discréditee par sa méconnaissance soit d’Israel soit de l’apartheid. A moins qu’il n’existe quelques relents antisionistes et antisémites.
Pff Amnesty n’est la que pour satisfaire l ego démesuré de ses dirigeant successifs depuis bien longtemps.
De la merde tout ça
je me suis déja exprimé et je trouve les propos odieux du verdatre jadot sur Eric Zemmour les vieux démons sont de retour à combattre sans relache merci et bravo a MT Gilles-William -Goldnadel
J’écoute souvent ce gars sur Cnews, brillant et sens de l’humour ! Bien bien.
Pour revenir sur les causes de la mort d’arafat, il convient de répéter une nouvelle fois que ce tueur de Juifs, décédé pendant la pandémie de Sida, était connu pour être un adepte forcené de la pratique de la soumission aux désirs sexuels des hommes adeptes des jeux entre mâles. Et cela avait été maintes fois souligné par de nombreux médecins, le plus grand nombre de victimes de ces activités, se trouvèrent dans les rangs de ceux que le corps médical désignait sous l’appellation de « récepteur annal », les donneurs courant beaucoup moins de risques. Et cela n’en déplaise à ce calamars.