Gaza : le projet de Trump est le seul et unique projet de paix véritable pour le Proche-Orient

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By Guy Millière

J’avais dit dans un article précédent que considérer, comme l’ont fait certains, que Trump avait trahi Israël en poussant vers un cessez-le-feu dans la bande de Gaza était très prématuré et laissait de côté le discours de tous les membres de la nouvelle administration Trump qui disaient que le Hamas devait être détruit totalement et ne plus jamais avoir le pouvoir à Gaza, et j’avais ajouté que Trump voulait seulement sauver la vie des otages israéliens que le Hamas n’avait pas encore assassinés, ce que j’avais dit était exact. Des vies ont été sauvées.


Je ne voulais rien écrire sur Israël et le Proche-Orient avant que Binyamin Netanyahu se rende à la Maison Blanche, car je pensais que quelque chose d’important se préparait, j’avais raison. Le 4 février 2025 sera une date historique. Un très grand président américain a procédé à un changement profond de paradigme concernant Israël et le Proche-Orient et l’a fait en synergie avec un très grand premier ministre d’Israël.
Donald Trump n’a pas simplement dit que plus jamais la bande de Gaza ne serait aux mains du Hamas. Il a tracé les grands traits d’une résolution du problème « palestinien » et d’une paix véritable au Proche-Orient qui serait l’approfondissement et l’élargissement et des accords d’Abraham.
Trump comprend que la population arabe de Gaza est haineuse parce que fanatisée par le Hamas. Et il comprend que la laisser à Gaza ne pourrait que conduire à d’autres destructions, et d’autres atrocités. Il dit que la laisser dans les ruines de Gaza serait monstrueux. Il propose donc de la transférer ailleurs : non pas nécessairement vers la Jordanie et l’Égypte, quand bien même ce sont les premières destinations énoncées par lui, mais vers tout territoire envisageable, et il dit que les Arabes de Gaza auront là où ils iront des logements décents et de meilleures conditions de vie. Ce qui est exact.
Il entend que la bande de Gaza soit reconstruite, mais aussi transformée et devienne la Riviera du Proche-Orient. J’avais, dans une émission de Frédéric Taddeï, voici une décennie, dit que la bande de Gaza pouvait devenir le Hong Kong ou le Singapour du Proche-Orient si elle était débarrassée du fanatisme islamique, et l’idée de Trump est finalement assez proche.

Trump dit que, pour que la bande de Gaza devienne la Riviera du Proche-Orient, il faut que les Etats-Unis, première puissance du monde, s’occupent de la reconstruction. Et effectivement, seuls les Etats-Unis ont la force, la puissance et la détermination pour le faire et l’organiser.


Ce projet aura des conséquences sur la Judée-Samarie, et un projet de loi républicain est en ce moment présenté à la Chambre des représentants des Etats-Unis pour que, dans tous les documents officiels américains, la Judée-Samarie soit appelée Judée-Samarie et plus du tout Rive occidentale, et moins encore Cisjordanie, un nom qui n’a existé que pendant les dix-neuf années au cours desquelles la Jordanie a occupé militairement le territoire. Ce projet de loi est soutenu par Trump, et il a raison : ce territoire est la Judée et la Samarie depuis les temps bibliques.
La démarche de Trump va dans la direction du maintien de zones autonomes arabes en Judée-Samarie, sous contrôle israélien, et pas du tout dans la direction de la création d’un « État palestinien », dont Trump sait que les dirigeants palestiniens ne veulent pas, car leur seul but est de détruire Israël, et dont Trump sait aussi que ce serait un État terroriste (Trump sait aussi que les Israéliens ne veulent pas non plus d’un État terroriste « palestinien »). La démarche de Trump implique la marginalisation de l’Autorité Palestinienne et l’obsolescence accélérée de l’abominable cause palestinienne, qui n’a cessé d’être une cause terroriste à but génocidaire. Les accords d’Abraham en 2020 impliquaient déjà cette marginalisation.
Trump prévoit un accord de paix entre Israël et l’Arabie Saoudite et cet accord est tout à fait possible. Il aurait été signé et ratifié si la fraude n’avait pas permis d’installer Joe Biden à la Maison Blanche en janvier 2021. Mohammed ben Salman ne veut en aucun cas d’un État « palestinien » au Proche-Orient : il demandera peut-être, pour éviter les vociférations éventuelles de la rue arabe, que l’accord de paix inclue une perspective d’État « palestinien » qui restera une perspective. Lointaine. Très lointaine.
Il reste pour Trump à faire avancer ce qu’il a énoncé. Il a la détermination pour que l’avancée aie lieu.
Le monde arabe sera hostile dans un premier temps, mais nombre de pays du monde arabe s’effondreraient sans les aides financières américaines, et Trump dispose d’arguments financiers très convaincants pour infléchir leurs positions.
La république islamique d’Iran sera très hostile : la survie du régime abominable des mollahs ne tient qu’à un fil. Trump a dit qu’il allait reprendre l’asphyxie du régime abominable des mollahs, avec une intensité renouvelée, et le régime abominable des mollahs n’a déjà plus les moyens de financier le terrorisme anti-israélien. Trump a dit que les mollahs n’auraient jamais l’arme atomique. Trump souhaite à l’évidence que ce régime tombe, et fera tout pour qu’il tombe. Si les mollahs s’approchent trop de l’arme atomique, il donnera son feu vert à des bombardements israéliens.


L’organisation composée très majoritairement de dictatures et de satrapies anti-démocratiques et anti-occidentales appelée les Nations Unies sera hostile elle aussi : elle ne dit en aucun cas le droit international, et est depuis longtemps un paillasson sale. Trump n’a que faire des Nations Unies et les méprise. Et il a raison. Trump a coupé les vivres à l’UNWRA, qui est tenue par le Hamas, et a quitté le Conseil des droits de l’homme, qui est depuis longtemps un Conseil contre les droits de l’homme. Il a mis en place des sanctions contre la Cour pénale internationale dont il ne reconnait pas la légitimité et qui n’a, de fait, aucune légitimité.
La gauche américaine pro-terroriste va s’agiter, comme toutes les gauches européennes, et comme tous les gouvernements anti-israéliens d’Europe, à commencer par le gouvernement français. Trump n’a que faire des gouvernements anti-israéliens d’Europe et de leur soumission veule aux causes islamiques.
Il se dit que la bande de Gaza est un territoire « palestinien » souverain. C’est faux. Ce n’est ni un territoire « palestinien » ni un territoire souverain, sauf dans les fantasmes anti-israéliens de ceux qui soutiennent les intentions génocidaires du Hamas. La bande de Gaza est un territoire sans statut établi. C’est essentiellement une base arrière terroriste. Les terres de Judée-Samarie occupées par l’Autorité Palestinienne ne sont elles-mêmes pas territoire palestinien souverain et n’ont-elles-mêmes pas de statut définitif.
Depuis bien trop d’années, sous des prétextes fallacieux, les anti-israéliens du monde entier parlent des « souffrances » de la population de Gaza : ce sont eux, anti-israéliens du monde entier, qui soutiennent ces souffrances et qui acceptent que les Arabes de la bande de Gaza soient soumis à une organisation terroriste antisémite à buts génocidaires et soient transformés en assassins fanatiques.
Ce sont eux qui veulent que les Arabes de la bande de Gaza soient transformés en animaux sacrificiels programmés pour assassiner des Juifs et pour accepter de vivre dans les décombres.
Ce sont eux qui parlent d’« épuration ethnique » parce qu’un projet de déplacer les Arabes de la bande de Gaza pour les installer ailleurs existe, mais ils oublient volontiers que la population arabe de la bande de Gaza est coupable de soutenir la volonté génocidaire du Hamas qui en a fait des monstres abjects. Et ils ne disent jamais que le but du Hamas est une vaste opération d’épuration ethnique antijuive avec laquelle Israël ne peut en aucun cas coexister. Ont-ils déjà oublié les atrocités du 7 octobre 2023 ?
Les anti-israéliens du monde entier ne parlent significativement pas d’épuration ethnique antijuive pour définir les deux évictions des Juifs qui vivaient dans la bande de Gaza : la première a été perpétrée par l’Égypte pendant la guerre arabe contre Israël en 1948-49 (car oui, il y avait des villages juifs dans la bande de Gaza longtemps avant 1948), la deuxième a eu lieu sur décision d’Ariel Sharon en 2005, pour laisser le territoire de la bande de Gaza aux Arabes.

Il faut ajouter que les Arabes qui vivent dans la bande de Gaza ne sont pas « palestiniens », non : la plupart d’entre eux ont leurs racines ailleurs dans le monde arabe, et leurs ancêtres s’étaient installés sur la terre d’Israël entre 1920 et 1946, parce que les Juifs avaient créé des entreprises et de la prospérité. La notion de « peuple palestinien » a été inventée en 1967, et le « peuple palestinien » a été créé pour être une arme de destruction massive contre Israël. Les pays arabes avaient mené deux guerres d’extermination contre Israël, en 1948-49 et en 1967. En 1964, le KGB avait inventé la « cause palestinienne » pour rendre la guerre d’extermination contre l’État juif plus présentable et la faire passer pour la lutte de libération nationale du peuple inventé.
Les anti-israéliens du monde entier ne soutiennent pas le « peuple palestinien », non. Ils soutiennent la transformation d’êtres humains en monstres abjects et, concernant Gaza, ils soutiennent leur enfermement sur un territoire régi par une organisation aussi répugnante que le parti national-socialiste allemand. Ils soutiennent de facto le projet exterminationniste anti-juif du Hamas.
Les anti-israéliens du monde entier méritent seulement le mépris et le dégoût.
Source

Dreuz Info


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