Fleury-Mérogis : criant « Allah akbar », il plante une fourchette dans l’épaule d’un gardien
Ce mardi matin, un détenu, muni d’une fourchette, s’en est pris violemment à un agent. Transporté aux urgences, il serait blessé à l’épaule. Le parquet a été saisi de l’affaire.
« C’en est de trop » pour les membres du personnel de la prison de Fleury-Mérogis. Un rassemblement s’est tenu devant les portes de la maison d’arrêt des hommes ce mardi, entre 12 heures et 14 heures. Un mouvement qui fait suite à l’agression d’un surveillant dans la matinée dans le bâtiment D3 de la plus grande prison d’Europe.
Lors de la distribution du petit-déjeuner, un détenu a blessé un agent à l’aide d’une fourchette. « Grâce à son sang-froid, il a pu fermer la porte avant de donner l’alerte, relate le ministère de la Justice. L’équipe qui est intervenue a appréhendé l’homme avant de le placer en quartier disciplinaire. » Agé de 22 ans, il est condamné depuis mars dernier pour des faits de dégradations.
Blessé au niveau de l’épaule, l’agent a été rapidement conduit aux urgences. « Il a eu onze points de suture », donne de ses nouvelles Alexandre Caby du syndicat Ufap-Unsa, présent, comme une vingtaine d’agents, devant l’établissement. « Beaucoup n’ont pas été informés de ce qu’il s’est passé ce matin, justifie Thibault Capelle, secrétaire local de Force Ouvrière de Fleury. C’était pour marquer le coup. »
« Une attaque terroriste » pour les syndicats
Les agents sont d’autant plus choqués par cette agression que, pour eux, il n’y a pas de doute. Il s’agit d’une « tentative de meurtre » commis par un détenu « déjà connu pour des faits de violences envers le personnel dépositaire de l’autorité publique et particulièrement signalé pour son impulsivité ».
« Pour nous, c’est clairement un attentat », maintient Alexandre Caby. « Il a crié Allahu akbar au moment de son passage à l’acte, poursuit Wilfried Fonck, secrétaire national du syndicat, tout en hurlant après coup qu’il mitraillerait tout le monde à sa sortie. »
Une partie des propos confirmée par le ministère de la Justice, qui précise « qu’ils ont été tenus après l’agression par un homme ayant des troubles psychologiques ». « C’est un détenu de droit commun qui n’est pas suivi pour des faits de radicalisation », appuie-t-on.
Du côté du syndicat Ufap, on maintient pourtant que l’individu était bel et bien suivi par le Bureau central du renseignement pénitentiaire (BCRP) – ce que dément l’administration pénitentiaire – et que les propos tenus lors de l’agression ne laissent que peu de doutes sur sa radicalité.
Le parquet a été saisi de l’affaire pour violences aggravées sur un personnel dépositaire de l’autorité publique. « Le pronostic vital du surveillant n’est pas engagé, rassure-t-on. Nous ferons en sorte que les investigations avancent vite pour comprendre ce qu’il s’est passé ce matin. »
En attendant que la lumière soit faite, un nouveau rassemblement est prévu ce mercredi à 12 heures devant l’établissement. Après les deux graves agressions dont ont été victimes des surveillants en janvier dernier, les syndicats parlent d’un « établissement malade », où « il est devenu impossible de faire [leur] métier en toute sécurité. »
« Fleury rencontre des problèmes dus à la surpopulation carcérale, répond le ministère. Nous avons lancé d’importantes vagues de recrutements pour y palier. »
Source :
http://www.leparisien.fr/fleury-merogis-91700/fleury-merogis-les-agents-penitentiaires-se-mobilisent-apres-l-agression-d-un-college-15-05-2018-7716789.php
Les détenus aujourd’hui appellent leurs gardiens : » Le room service » !
Témoignages d’un surveillant, extraits d’un livre très instructif intitulé “Prisons de France” :
» Je suis surveillant depuis 1990. Depuis cette période, les détenus ont acquis beaucoup de droits. En 1990, le matin, c’était silencieux et il y avait pourtant quatre détenus par cellule, maintenant on en a deux et au maximum trois et ils sont bruyants. Quand je suis arrivé, il n’y avait pas de télé. Il y en a eu par la suite, mais avant 2010 les détenus payaient sept euros par semaine. Maintenant, c’est huit euros par mois. La population a changé. Avant, un détenu restait dans le silence. Maintenant, la prison est le passage obligé de la jeunesse des cités, ils disent : « C’est un hôtel ! » Ils sont bruyants et irrespectueux. Ils nous traitent de tous les noms, ils n’ont en bouche qu’« enculé », « nique ta mère » et d’autres mots grossiers. Plus ils gagnent en avantage, plus nous perdons en autorité et on nous demande en plus d’être vigilants pour ne pas blesser leur dignité ! Je suis obligé de vouvoyer et de qualifier de « monsieur » quelqu’un qui me tutoie et me traite de tous les noms. Voilà où nous en sommes. »
Force est de constater, que ce n’est hélas qu’un début… Tout va de mal en pis 🙁
Quand la France de se réveillera on sera une république islamique . En prison il faut les buter et arrête de les nourrir .
« il plante une fourchette dans l’épaule d’un gardien »
il avait si faim que ça ?
il faut se déguiser en cochon pour ne pas avoir de problèmes au risque d être transformer en pin’s.