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FILM :« La Fabrique du mensonge » : Goebbels, ce monstre ordinaire
« C’est moi qui décide de la vérité », affirmait sans sourciller Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande d’Hitler, qui ajoutait : « Nous sommes fidèles à la vérité tant qu’elle nous sert. » De quoi nous éclairer sur la nature de l’homme le plus puissant du IIIe Reich, magistralement incarné par Robert Stadlober dans le drame historique de Joachim Lang, La Fabrique du mensonge.
Cinéma, média, publicité : rien n’échappait à celui qui électrisait les foules et proclamait « créer des images pour la postérité ». Comme celles des Dieux du stade de Leni Riefenstahl, qui glorifie le régime nazi à travers les JO de Berlin en 1936, ou celles du Juif Süss (1940), film de propagande antisémite présenté à la Mostra de Venise et salué par un jeune critique du nom de Michelangelo Antonioni.
Au-delà du criminel de guerre qui façonna l’image du national-socialisme, fascina Hitler (joué ici par Fritz Karl) et contribua à la Solution finale, le cinéaste allemand dresse le portrait intime d’un homme ambitieux transformé en monstre ordinaire. Un tyran obsédé par le pouvoir et qui va jusqu’au bout de sa folie destructrice lorsque sa femme et lui assassinent leurs six enfants avant de se donner la mort dans le bunker d’Hitler, le 1er mai 1945.
Voici Joseph Goebbels tel qu’en lui-même : bon père, mari exigeant avec sa femme Magda (Franziska Weisz), tendre avec sa maîtresse tchèque Lida Baarova (Katia Fellin), féroce dans sa chasse aux Juifs dont il proclame « la totale et radicale extermination ».
L’effet miroir est terrifiant et donne toute sa force à cette Fabrique du mensonge dont les dialogues et les citations sont sourcés. La réalité l’emporte ici sur la fiction, fait tomber les masques et rend transparents les effets de la manipulation et les mécanismes de l’Holocauste, fil conducteur de cette tragédie vécue de l’intérieur. Derrière les images fabriquées d’un régime qui ne recule devant rien pour travestir la réalité au peuple allemand et au monde, demeurent des millions de morts symbolisés par la parole de quelques survivants.
Source Le Point
« c’est moi qui décide de la vérité », ce n’est pas ce qui ce passe actuellement en France avec un certain chef d’état ^^, le Wokisme et l’islamo gauchisme est le prémice du nazisme qui même a l’antisémitisme !
Nous avons aujourd’hui un petit Goebbels qui encourage les nouveaux SS en babouches à tuer des Juifs .