Et elle a créé le groupe des « Amis de la Judée et de la Samarie » au Parlement européen…
En 2016, Beatrix von Storch, membre du Parlement européen a co-fondé le groupe des «Amis de la Judée et de la Samarie au Parlement européen». Pour cela, les médias la haïssent. Et elle est la vice-présidente de l’AfD.
C’était peu de temps après que l’UE a publié un premier décret de nature à imposer l’étiquetage des produits fabriqués par des entreprises appartenant à des juifs en Judée et Samarie.
Beatrix von Storch est la vice-présidente et l’un des visages publics de l’AfD – Alternative pour l’Allemagne – le parti eurosceptique et anti-islam classé à l’extrême droite par ses ennemis jurés, les médias, et qui, avec un score de 13%, vient de remporter 95 sièges au parlement allemand.
Lorsqu’on lui demande si elle envisage dans le futur une désintégration de l’Union européenne, von Storch est explicite : « Si la voie actuelle de la centralisation et de l’harmonisation continue, le résultat sera la désintégration ».
Un des sentiments les plus intéressants du parti d’extrême-droite est son attitude envers Israël.
Von Storch trace une ligne entre le passé de l’Allemagne et le soutien actuel de son parti pour Israël qui ne cadre pas avec la présentation d’un parti nazi. « Pour des raisons historiques et culturelles, nous chercherons toujours de bonnes relations et une coopération étroite avec Israël ».
L’AfD est-il sincèrement pro-israélien ?
Comme l’antisémitisme à l’extrême gauche est soigneusement dissimulé par les médias et les associations antiracistes, eux ne cherchent pas à excuser la haine des juifs dans leurs organisations
Peu de temps après que l’UE a publié un premier décret de nature à imposer l’étiquetage des produits fabriqués par des entreprises appartenant à des juifs en Judée et Samarie, l’AfD a créé le groupe des amis de la Judée et de la Samarie au Parlement européen – et certains se sont demandé s’il ne s’agissait pas de créer un contraste avec ses adversaires européistes.
Certains se sont demandé si la pureté du soutien de l’AfD à Israël n’est pas également un moyen d’excuser les éléments antisémites en son sein. Fait intéressant, comme l’antisémitisme dans les partis de gauche et surtout d’extrême gauche est soigneusement dissimulé par les médias et les associations antiracistes, eux ne cherchent pas à excuser la haine des juifs dans leurs organisations.
Le professeur Marcel Lewandowsky, un chercheur politique à l’université Helmut Schmidt qui étudie les partis populistes qui font campagne en Allemagne affirme qu’il est difficile de connaître la raison de la position pro-israélienne de l’Afd.
« Il est trop tôt pour comprendre la source de leur soutien israélien », dit-il. « Il n’y a aucune étude à ce sujet. C’est nouveau. Il est possible qu’il soit conduit à la fois par la position anti-musulmans de l’AfD et comme un moyen de réfuter les accusations d’antisémitisme. Mais il ne fait aucun doute qu’il existe également un véritable soutien pour Israël dans AfD, en particulier parmi les modérés. »
Autre fait intéressant, les observateurs politiques affirment qu’il est trop tôt pour déterminer la source de la montée du sentiment anti-israélien qui s’est produite en Europe au cours des 20 dernières années.
Certains soutiennent que cela dépend des développements du conflit israélo-palestinien ; d’autres prétendent que c’est le résultat de l’arrivée de la population musulmane en Europe, très fortement antisémite et totalement ou presque totalement anti-israélienne ; et d’autres encore attribuent cette progression au malaise européen, à la jalousie face au succès étonnant de l’Etat juif.
Alors qu’Israël n’a jamais été présent dans les élections allemandes, il semble que, à droite et à gauche, parmi les partis pro-Europe et anti-européens, la relation Europe-Israël évolue et est affectée par les problèmes européens domestiques abordés au cours des élections.
Israël, un modèle pour l’Allemagne islamisée de demain
Le soutien à Israël, explique von Storch, est idéologique et relié à d’autres messages clés de son parti.
« L’antisémitisme et l’antisionisme sont très forts dans la communauté islamique, ainsi qu’à gauche. Ils rejettent le fait que les fondements judéo-chrétiens de la civilisation européenne ont contribué à son succès. Nous reconnaissons la menace qu’ils représentent pour Israël et la communauté juive d’Allemagne et leur sécurité est une priorité élevée pour nous ».
Précisant que le fondement d’Israël est enraciné dans une idéologie solide – le sionisme – une comparaison peut être faite avec l’Allemagne, explique Von Storch, dans le contexte de la relation de l’Allemagne avec sa communauté musulmane en pleine explosion.
Avec 20% de musulmans, « Israël pourrait être un modèle pour l’Allemagne », dit-elle car malgré cette population musulmane, « Israël préserve sa culture et ses traditions uniques … et Israël est une démocratie qui a une société libre et pluraliste ».
Si Israël y parvient, l’Allemagne et toute autre nation peut en faire autant.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.
Fake News : AfD est un parti nazi. Imaginez : des nazis pro-israéliens, c’est un scoop !
Les médias ont encore frappé. Ils viennent de décider que l’AfD qui a remporté 13% aux élections dimanche en Allemagne, est «le premier parti nazi à entrer au Bundestag depuis 70 ans».
J’avoue, je n’avais jamais entendu parler de nazis pro-israéliens et amis de l’Etat juif. Mais rien n’arrête la propagande des journalistes.
Ni le fait que l’AfD combat l’islam alors que les musulmans ont été les partenaires des nazis pendant la guerre, ni que l’AfD soutient le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu – un nazi notoire c’est bien connu, et encore moins que l’AfD milite depuis des années pour un meilleur rapprochement entre l’Allemagne et Israël.
Voilà donc une Fake News parfaite dans sa définition : diffuser des fausses informations en sachant qu’elles sont fausses, reprise en cœur par les médias allemands et une partie des médias internationaux.
Je me souviens d’un sondage réalisé avant l’élection auprès des candidats à la demande d’une organisation qui milite pour les bonnes relations entre l’Allemagne et Israël, Inititative27.januar, et que Times of Israel* – un autre média connu pour être le porte-parole des nazis – vient d’évoquer.
Voici les grandes lignes de ce que pensent les nazis de l’AfD à propos d’Israël :
• La plupart des politiciens de l’AfD soutiennent la demande de Benjamin Netanyahu que les Palestiniens reconnaissent Israël en tant qu’Etat juif, rejettent la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien, et souhaitent de meilleures relations entre Jérusalem et Berlin.
• Près de 90% des membres de l’AfD approuvent cette déclaration historique d’Angela Merkel que «la sécurité d’Israël est la raison d’être de l’Allemagne.» Seulement deux membres de l’AfD étaient contre, et deux n’avaient pas d’opinion. A gauche, ce n’est pas Israël que l’on soutient massivement, mais les Palestiniens.
• 25% des membres de l’AfD se sont rendus en Israël.
• A la question, est-ce que le mouvement BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) est antisémite, plus de 50% d’entre eux ont répondent «totalement». C’est le seul parti politique allemand qui soit aussi radicalement opposé à BDS.
• 77% déclarent que l’antisionisme est une forme d’antisémitisme ; 23% pensent le contraire.
• 88% déclarent que le 70e anniversaire de la re-création de l’Etat d’Israël doit être célébré par l’Allemagne, tandis que 4% désapprouvent cette idée. (11% des membres du parti Social Démocrate de Martin Schulz considèrent qu’il ne faut pas célébrer cet anniversaire.
• 86% des candidats de l’AfD approuvent les ventes d’armes de l’Allemagne à Israël.
• 75% des politiciens de l’AfD sont contre la reconnaissance d’un Etat palestinien par l’Allemagne avant qu’un accord de paix ne soit signé. A rapprocher aux 77% de Verts et aux 28% de Sociaux Démocrates qui soutiennent la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien.
• 100% des candidats AfD ont déclaré que l’Allemagne doit faire financièrement pression pour que les Palestiniens cessent d’inciter, de récompenser et de glorifier le terrorisme [contre les juifs].
• 66% des politiciens de l’AfD affirment que les constructions en Judée Samarie ne sont pas un obstacle à la paix ; 19% pensent le contraire.
• 66% sont «totalement» opposés à la décision de l’UE d’avoir créé un label pour les produits fabriqués en Judée Samarie — aucun d’entre-eux n’a formulé le moindre soutien à cette idée.
• Enfin, 69% sont «absolument» d’accord avec le fait qu’un traité de paix doit obligatoirement inclure la reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat juif. 3% sont «absolument» contre.
Avec de nazis comme ça, à mon avis, nous les juifs pouvons dormir tranquille.
Je m’inquiète beaucoup plus en toute honnêteté, des «défenseurs d’une paix juste» qui militent à gauche et à l’extrême gauche.
Mais comme les organisations juives internationales, à l’exception d’une poignée d’entre-elles encore intègres, ont décidé de choisir quel antisémitisme combattre et quel antisémitisme ignorer, je m’attends à être critiqué par ces juifs politiquement les plus bêtes du monde.
Et puisque les médias nous font toucher le fond du ridicule, j’ajoute pour une parfaite transparence que je m’appelle Jean-Patrick Grumberg, je suis juif fier et dominateur, pro-israélien, et je ne suis pas non plus un nazi
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Source :
https://www.dreuz.info/2017/09/25/fake-news-afd-est-un-parti-nazi-imaginez-des-nazis-pro-israeliens-cest-un-scoop/
Elle a bien fait c’est une bonne idée puisque la Judée -Samarie est une terre juive depuis au moins quelques milliers d’années. ..
effectivement, je viens de lire l’excellent article sur Dreuz !
Ce parti n’a strictement rien à voir avec les « nazis » !
Les médias comme à leur habitude nous mentent sans aucun scrupules , je pense que c’est le fait d’être pro israéliens pour ce parti qui déplait aux gauchistes et bien sûr, aux médias !, et c’est pour cela qu’ils les traitent de nazis !!
Ce parti est surtout contre l’islam et contre les migrants !
ils n’ont strictement rien à voir avec les « nazis » !!
Allemagne: le leader d’AFD veut rassurer les Juifs
Après la percée impressionnante du parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (12,6%), son leader Alexander Gauland a adressé un message à l’intention de la communauté juive allemande. Immédiatement après l’annonce des résultats, le Conseil des communautés israélites d’Allemagne avait publié un communiqué appelant à « révéler le vrai visage du parti d’extrême droite allemand ».
Alexander Gauland a accepté d’accorder une interview au quotidien Israël Hayom. Le journaliste lui a demandé d’embée s’il comprenait les craintes des Juifs d’Allemagne sur la progression de son parti: « Dans notre plateforme électorale il n’y a absolument rien qui puisse inquiéter la communauté juive. Nous n’avons pour l’instant aucun contact avec elle mais nous sommes prêts à dialoguer à tout moment ». Des propos qui ne sont pas tout à fait exacts car le parti AFD est opposé à l’abattage rituel chez les musulmans – donc par ricochet chez les Juifs – et à la pratique de la circoncision.
Le leader de l’AFD a dit soutenir l’Etat d’Israël et son droit à l’existence mais il s’est distancé des déclarations passées d’Angela Merkel qui estimait que l’existence de l’Etat d’Israël « fait partie des intérêts vitaux de l’Allemagne ». Pour lui, il s’agit de propos flous et risqués, car il se dit opposé à toute intervention de soldats allemands pour défendre l’Etat juif.
Alexander Gauland a également été interrogé sur sa phrase très controversée durant la campagne, dans laquelle il disait que « les Allemans pouvaient être fiers des acquis militaires de l’armée allemande durant la 2e Guerre mondiale ». Sa réponse a été stupéfiante: « François Mitterand avait la même chose, je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas le droit de le dire »!!!
Enfin, il a voulu souligner les « intérêts communs » entre les Juifs d’Allemagne et son parti dans leur craintes partagées face à l’Islam et au terrporisme d’origine islamique.
« Avec 20% de musulmans Israël pourrait être un modèle pour l’Allemagne … Si Israël y parvient l’Allemagne et toute autre nation peut en faire autant »
mouais bin non merci : la présence musulmane en Israël n’a rien à voir avec celle qu’on nous impose ici.
Tout cette immigration injustifiée et UNILATÉRALE a assez duré : que les musulmans fassent preuve d’accueil de 20% de chrétiens et de 20% de juifs dans leurs pays, qu’ils laissent pousser cathédrales et synagogues comme poussent les mosquées ici, ensuite tu pourras causer pluralisme si t’en as encore envie vu les réactions que ça provoquerait …
Un responsable du parti de droite populiste allemand AfD a créé une controverse, en janvier 2017, en maintenant son projet de visite de l’ancien camp nazi de Buchenwald, en dépit des critiques qu’il a essuyées pour avoir mis en cause la repentance allemande sur la Shoah.
La direction du mémorial du camp de Buchenwald (centre) avait annoncé qu’elle refusait que Björn Höcke, un élu local de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), soit présent aux cérémonies organisées dans l’ancien camp de concentration pour commémorer la libération du camp d’Auschwitz, le 27 janvier 1945. Se référant au Mémorial de l’Holocauste à Berlin, M. Höcke avait déploré la semaine d’avant dans un discours, l’existence d’un mémorial « de la honte ». Les propos de cet élu de Thuringe (est), habitué des polémiques et appartenant à la frange la plus radicale de l’AfD, avaient suscité une vive indignation en Allemagne, toujours hanté par son passé nazi. « Après ce discours (…), une participation de M. Höcke au dépôt de gerbe dans l’ancien camp de concentration de Buchenwald n’est pas acceptable », a déclaré le directeur adjoint de la Fondation qui gère le Mémorial de Buchenwald, Rikola-Gunnar Lüttgenau.
Les propos de M. Höcke avaient également suscité des remous au sein de la direction de l’AfD, très divisée sur son cas mais qui avait finalement refusé d’entamer une procédure d’exclusion à son encontre. Mouvement fondé en 2013, anti-immigration, anti-islam et anti-élites.
Rien n’est plus rassurant que de pouvoir cerner un phénomène inquiétant, de l’identifier et de le localiser quand il s’agit d’une maladie, de l’attribuer à un groupe social, à une partie de la population, voire à un parti politique en cas de crise sociale.
Les populismes ont été représentés en Europe par un certain nombre de formations politiques qui se situent souvent à l’extrême-droite sur l’échiquier de nos démocraties : le Front national de Jean-Marie Le Pen (France), le FPÖ de Jörg Haider (Autriche), le Vlaams Blok de Filip Dewinter (Belgique), le SVP de Christoph Blocher (Suisse), la Ligue du Nord d’Umberto Bossi (Italie), le parti hambourgeois du juge Ronald Schill, l’ex-tendance antisémite de Jürgen Möllemann au FPD (Allemagne), le mouvement paysan d’Andrzej Lepper (Pologne), le Parti Populaire de Pia Kjaersgaard (Danemark), le Parti du Progrès de Carl Ivar Hagen (Norvège) le Parti Populaire de Paulo Portas (Portugal), etc.
Les populismes ne se limitent pas à l’(extrême) droite. Aussi a-t-on pu caractériser Pim Fortuyn, le leader néerlandais assassiné, comme un libéral autoritaire ; on considère Oskar Lafontaine, ancien ministre des Finances du premier gouvernement de Gerhard Schröder, comme le fer de lance d’un nouveau populisme de gauche à l’ouest de la RFA. Les tendances populistes au PDS (anciens communistes) de l’ex-sénateur Gregor Gysi à l’est de l’Allemagne sont avérées depuis longtemps et il a fallu une correction des idéologues d’Attac pour que ce mouvement prenne des distances quant à son anti-mondialisme primaire. Même le New Labour de Tony Blair a trouvé en Gordon Brown, Philip Gould et Peter Mandelson des défenseurs fervents de la classe ouvrière blanche et il n’a pas reculé devant un populisme « ethnique ».
La dichotomie droite/gauche semble donc quelque peu bouleversée par ces étranges récupérations de peurs, malaises, détresses et autres volontés de revanche que l’on attribue à un peuple souvent introuvable. Récupérations qui aboutissent dans la plupart des cas à des propositions phobiques : fermeture des frontières, protectionnismes en tout genre souvent jugés compatibles avec un libéralisme thatchérien à l’intérieur des forteresses idéologiques que l’on veut construire, ségrégation, voire rejet des réfugiés et immigrés.
La jouissance inhérente à ce symptôme social que l’on désigne aujourd’hui comme « populisme » tend un piège à ceux qui l’interrogent. Ils risquent de renforcer par leurs débats l’exclusion prétendue que recherchent fréquemment eux-mêmes les provocateurs extrémistes, toujours à l’affût de promotion sur les médias. D’une part, il y a l’indignation politiquement correcte ; d’autre part et avec signes inversés, les spécialistes qui témoignent, pour faire pièce au mépris des libéraux, d’une vraie complaisance à l’égard de la vague populiste, interprétée comme une juste réaction aux injustices économiques frappant les déshérités autochtones de leurs pays respectifs. Même s’il reste vrai que les populistes dénoncent souvent des situations intenables : par exemple le système autrichien de répartition des pouvoirs (Proporz) entre les partis conservateur et socialiste sur le dos des électeurs jusqu’en 1999 ; ou bien les importations insensées mais imposées par l’Union européenne de produits agricoles en Pologne, une mesure qui met un si grand nombre d’agriculteurs sur la paille parce qu’ils n’ont plus d’autre solution que de liquider leur propre production.
Si les appareils traditionnels ont abandonné jusqu’à un semblant de garde-fou démocratique, ce n’est pas parce que la pression populiste se faisait trop forte. Au contraire, c’est de cet abandon progressif qu’est née la surenchère populiste. L’écrivain autrichien Peter Turrini faisait déjà remarquer en 1987 que Haider n’était pas l’adversaire des deux grands partis mais leur « amplificateur », celui qui les doublait dans l’exagération. L’invention du Front national par Mitterrand, épinglée par le linguiste Jean-Claude Milner, est un autre exemple de cette complicité entre partis traditionnels et partis extrémistes.
Populisme et fascisme se recoupent toutefois sur un point : la manipulation du public au détriment de l’argumentation ; ni l’un ni l’autre ne laissent de place à la réflexion et à la pensée ; ils imposent les contenus.
Le drame de l’homme politique, c’est qu’il a perdu de sa capacité à agir en cas de crise. Diagnostic de Guy Debord qui remonte à 1967 : tout semble indiquer que la politique n’a plus d’impact et qu’elle doit progressivement dissimuler cette perte d’objet par toutes sortes de faux-semblants, aussi peu crédibles les uns que les autres. Comment garantir à la fois la paix et les droits de l’Homme ? Comment rendre la mondialisation compatible avec la démocratie et la justice sociale ? Comment répondre à la légitime demande des peuples du tiers-monde et maintenir en même temps étanches les frontières de son pays ?
La difficulté à gouverner et à peser sur les électeurs dans des États qui ont dû céder une partie importante de leur souveraineté a sans doute sa part dans la montée du populisme. Mais faut-il en faire un alibi ? Qui nierait l’immense difficulté à faire de la politique en Europe aujourd’hui ? L’homme politique a cependant le devoir d’être inventif, de combattre la démagogie avec toutes les armes, d’opposer son désir à la haine. S’il n’en est pas capable, il se fait le complice du populisme. Car le siècle autoritaire qui nous guette vient moins des bons scores des partis extrémistes de droite que de la perméabilité de la majorité modérée au chantage.
Bravo Madame et BRAVO ISRAËL !!!!
Méfiance !!!!
je plussoie …
Merci madame, vous rejoignez ainsi tous ceux qui en Europe reconnaissent aujourd’hui les mérites d’Israël et son apport à l’Occident !
Israël, sentinelle avancée de cet Occident , mérite cette reconnaissance et notre D. commun vous en sais gré !