Emeutes antijuives de Sarcelles 2014 : le procès pour diffamation du maire fixé en 2017
Ce vendredi après-midi, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a fixé au 6 janvier 2017 la date du procès pour diffamation du maire PS de Sarcelles, François Pupponi.
Une procédure initiée par Nabil Koskossi, qui avait organisé la manifestationpropalestinienne du 20 juillet 2014 à Sarcelles. Interdit par le préfet, le rassemblement avait dégénéré en émeute. Porte-parole du collectif Garges-Sarcelles, et directeur du service jeunesse de la ville d’Argenteuil, Nabil Koskossi estime avoir été « sali » par les propos du maire sur son profil Facebook et dans un article du «Parisien». Il y qualifie Nabil Koskossi de « personne proche de certains réseaux ».
source :
Mis en cause après les émeutes, l’opposant contre-attaque
Nabil Koskossi estime avoir été sali par des propos tenus par le maire (PS), François Pupponi, sur Internet et dans la presse. Il a porté plainte pour diffamation.
La hache de guerre est loin d’être enterrée entre Nabil Koskossi et François Pupponi. L’organisateur de la manifestation propalestinienne interdite, ayant viré à l’émeute le 20 juillet 2014 à Sarcelles, a attaqué pour diffamation le député-maire (PS) de la ville.
Ce dernier devra comparaître le 20 novembre en correctionnelle, devant la chambre de la presse, au tribunal de grande instance de Paris. Un nouvel épisode dans le conflit qui oppose les deux hommes depuis les violences urbaines qui ont bouleversé la ville.
Ce jour-là, malgré l’interdiction de la préfecture, quelque 350 personnes se rassemblent. « A la demande des services de l’Etat, je m’y suis rendu pour annoncer aux gens que la manifestation était annulée, raconte Nabil Koskossi. J’ai toujours voulu respecter la loi. » Mais l’annonce de la présence de la Ligue de défense juive (LDJ) se répand. C’est le début du chaos.
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Après les événements, la mairie avait déposé plainte pour destruction et dégradation de biens privés ou menace contre le collectif de Garges-Sarcelles, dont Nabil Koskossi était le porte-parole. En avril, celle-ci a été classée sans suite par le parquet de Pontoise. « Depuis le 20 juillet 2014, de nombreux propos mensongers ont été tenus à mon égard, estime Nabil Koskossi, également directeur du service jeunesse de la ville d’Argenteuil. Et même après le classement, cela a continué. J’ai été sali et cela m’a profondément choqué. »
Parmi ces mots figurent plusieurs messages sur le profil Facebook, public, du député-maire. Dans l’un d’eux, publié le 7 juillet à la suite d’un article du quotidien « le Monde » citant Nabil Koskossi, l’élu rappelle notamment avoir prévenu la journaliste « sur la nécessité de ne pas donner la parole à de tels individus qui bafouent les lois de la République et ses principes ». Autres propos retenus par le plaignant et sa défense : ceux tenus dans « le Parisien » du 20 juillet 2015 par François Pupponi en réaction au classement sans suite de sa plainte : « Je suis sidéré de ce classement sans suite et que cette personne, proche de certains réseaux, puisse être dégagée de toutes responsabilités. »
« Insinuer que je fais partie de réseaux, c’est très grave dans le contexte actuel, insiste Nabil Koskossi. Je suis né à Sarcelles et j’ai bien l’intention d’y rester et de m’y investir. » Et pour lui et sa défense, le problème est bien là.
« Tout ça est purement politique, remarque Arié Alimi, avocat du militant associatif, qui a réalisé un score proche des 10 % avec une liste citoyenne lors des élections départementales de mars. La récurrence des propos à l’égard de Nabil Koskossi montre qu’il y a une volonté de nuire à un opposant. »
Nabil Koskossi et François Pupponi se sont côtoyés au début des années 2000, quand l’opposant travaillait au service jeunesse de Sarcelles. L’avocat invoque aussi une « gestion catastrophique » par la ville de la situation le 20 juillet, n’ayant « pas prévu de service de maintien de l’ordre suffisant face à des débordements prévisibles ». « C’est la police qui est responsable de l’ordre public, pas la ville », se défend François Pupponi. Le 20 novembre, l’élu entend bien être présent au tribunal. Comme il l’avait promis, le maire affirme avoir également déposé une « nouvelle plainte il y a quelques semaines avec constitution de parties civiles » au tribunal de Pontoise.
happywheels
Comment un juif peux til defendre une merde pareil
c’est ce Nabil Koskossi, qui devrait être jugé pour ne pas avoir obéit aux ordres de l’ Etat ? cette manifestation était strictement interdite …. je suis étonnée que la justice donne raison Koskossi et assigne Mr Pupponi devant la justice pour diffamation …
c’est le monde à l’envers !
« Nabil Koskossi, également directeur du service jeunesse de la ville d’Argenteuil. »
xxxxxx
c’est l’ homme Protée ce type!
encore un « winner »dans ce rôle d’ homme-Kebab (pour ne pas dire « sandwich » 😆 )
il est partout……..