Deux frères afghans suspectés de projets terroristes en France et aux États-Unis

L’Afghan arrêté mardi en région toulousaine, soupçonné de fomenter un attentat contre un stade de football ou un centre commercial, est le petit frère d’un homme arrêté quelques heures plus tôt aux États-Unis, suspecté lui de planifier un attentat le jour de l’élection présidentielle américaine.
L’Afghan de 22 ans interpellé mardi en région toulousaine a été mis en examen ce samedi soir pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes ». Il est soupçonné d’avoir « fomenté » un projet d’action violente contre « un stade de football ou un centre commercial ». Conformément aux réquisitions du parquet national antiterroriste, il a été placé en détention provisoire.

Un drame a été évité. Un Afghan de 22 ans a été présenté à un juge d’instruction en vue d’une mise en examen ce samedi 12 octobre. Cet individu est accusé d’avoir organisé un « projet d’action violente visant des personnes dans un stade de football ou un centre commercial », indique le parquet national antiterroriste (Pnat), rapporte Le Figaro. Mardi 8 octobre, deux autres personnes ont été interpellées à Toulouse et à Fronton (Haute-Garonne) par la DGSI. Les trois hommes ont été placés en garde à vue, suite à l’ouverture le 27 septembre d’une enquête préliminaire pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes ». Deux d’entre eux ont finalement été relâchés

D’après les informations révélées par le Pnat, le suspect prévoyait de commettre une « action violente visant des personnes dans un stade de football ou un centre commercial ». Il s’agit d’un Afghan de 22 ans qui est titulaire d’une carte de résident. Cet homme serait radicalisé et aurait adhéré « à l’idéologie de l’État islamique ». Une information judiciaire a été ouverte à son encontre pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes. Le parquet a demandé son placement en détention provisoire.