Des tags antisémites ciblent le président de l’Université Grenoble-Alpes Patrick Lévy.
Frédérique Vidal a condamné lundi « avec la plus grande fermeté » les tags antisémites visant le président de l’Université Grenoble-Alpes (UGA), qui ont été découverts dans la matinée sur le campus grenoblois.
« Les graffitis antisémites ciblant Patrick Lévy sont inacceptables. Je les condamne avec la plus grande fermeté, tout comme les autres dégradations intervenues cette nuit. L’antisémitisme n’a pas sa place à l’université », a tweeté Frédérique Vidal.
Cette dizaine de tags, parmi lesquels ceux visant Patrick Lévy, ont été inscrits sur les murs du campus universitaire vraisemblablement dans la nuit de
dimanche à lundi.
L’un d’entre eux mentionne « La rentrée, ça gaze(ra) ? ». Ils ont été effacés dans la journée.
« C’est surtout beaucoup de bêtise et je ne souhaite pas commenter les attaques personnelles », a indiqué à l’AFP Patrick Lévy, ajoutant que l’université avait porté plainte pour l’ensemble des dégradations, sans mentionner de caractère antisémite dans les graffitis.
Le député de l’Isère Olivier Véran (LREM) a lui aussi condamné « ces tags et autres dégradations de nos biens publics avec la plus grande fermeté ».
La lecture des tags « laisse peu de place au doute quant à leur caractère antisémite. Tout cela représente une escalade scandaleuse qui n’est hélas pas nouvelle dans la prétendue lutte globale que certains extrémistes souhaitent par ces actes lâches conduire contre les fondements de notre société », écrit
M. Véran dans un communiqué.
« Inacceptable dégradation de bien public. Il n’y a pas de place dans notre territoire pour la violence antisémites », a tweeté le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle.
L’UGA accueille plus de 45.000 étudiants sur les campus de Saint-Martin-d’Hères, près de Grenoble, et de Valence.
Source :
https://www.lyonpremiere.com/Des-tags-antisemites-ciblent-le-president-de-l-Universite-Grenoble-Alpes_a20078.html
Du 22 au 23 mars, un colloque nommé « De Frontex à Frontex » s’est tenu à l’Université de Grenoble, au bâtiment Imag. Le 22, des militants et des militantes, ainsi que plusieurs syndicats, collectifs et associations, étaient venues protester contre Frontex. Plusieurs enseignants-chercheurs et enseignantes-chercheuses de France s’étaient réunis, ainsi que des « technocrates et policiers responsables de la militarisation des frontières », selon un militant6. Les associations affirmait que Frontex avait « un arsenal militaire répressif et d’un outillage sécuritaire de haute technologie », souvent financés par « des sociétés privées », et regrettaient que « les migrants et réfugiés » ainsi que les « acteurs de terrains » ne soient pas présent au colloque alors qu’il sont les premiers concernés6. Romain Tinière, professeur de droit public à l’UGA et coordinateur du colloque défend la réunion en expliquant qu’ils vont chercher à « également à porter un regard critique sur les actions de Frontex ». Le projet des manifestants était de s’introduire dans les locaux pour « empêcher que le président d’Euromed Police [archive] [Michel Quillé] ne prenne la parole », malgré les forces de police en présence, en tenue anti-émeutes, ce qui aurait fait quatre blessées6. Patrick Lévy a alors affirmé que c’était le préfet de l’Isère qui avait fait venir la police sur le domaine, que l’intéressé a démentit, lettre de requête du président de l’université à l’appui
Contacté par Place Gre’net, le mouvement Solidaires étudiants ne croit pas vraiment à une dimension antisémite du message. « Il semble que cela se réfère plus aux interventions des CRS de l’année dernière qui ont utilisé du gaz lacrymogène sans vergogne. L’absence totale de symbole propre a l’extrême droite (croix celtique, gammée etc.) semble confirmer cela », écrit le syndicat. Tout en précisant ne pas être « grand fan » des tags sauvages comme moyen d’action. De surcroît lorsque leur interprétation pose à ce point question.
Ils ont réussi à banaliser les actes antisémites qui sont traités comme des blagues de potaches ou d’actions de déséquilibrés si un meurtre est accompli.
Ceux qui protègent ces exactions sont ceux qui allume l’incendie qui va calciner notre beau pays.
Dans 20 ans la Francaoui deviendra comme l’Algérie d’aujourd’hui un pays islamique sous développé et surpeuplé dirigé par la charia.
A qui profite ce crime????
C’est une volonté à cour terme qui ne profitera à personne et certainement pas à nos enfants.
Au secours! Ya quelqu’un ?