Des serviettes de plage représentant le camp de concentration d’Auschwitz vendues sur Amazon
Après les décorations de Noël, c’est une serviette de bain ornée d’une image de l’entrée du camp de concentration qui a été repérée sur le site d’Amazon, mis en vente par un vendeur partenaire. L’article a été retiré.
The story continuous. We start getting an impression that people took upon themselves the job that someone at @amazon should be doing: verifying the products that are uploaded there. Here is an "Arbeit macht frei" bath-beach-pool-gym towel. https://t.co/VD4uXikjpl https://t.co/DF4rChxIiV pic.twitter.com/NS9kROWIFp
— Auschwitz Memorial (@AuschwitzMuseum) December 2, 2019
La controverse continue. Le mémorial d’Auschwitz a repéré un nouvel article utilisant l’image du camp de concentration en vente sur Amazon, après avoir détecté il y quelques jours des décorations de noël. Le compte Twitter du musée a publié un message hier où il montre une serviette de bain où est imprimée l’entrée du camp avec sa devise « Arbeit macht frei ». L’image est d’autant plus dérangeante que le produit est présenté par une jeune femme souriante, en total décalage avec ce lieu de mémoir
« L’histoire continue » commente le musée, qui pointe du doigt le manque de vérification d’Amazon vis-à-vis des produits mis en vente par des tiers sur sa plateforme.
Car la veille, le mémorial d’Auschwitz avait déjà repéré d’autres objets qui portaient atteinte à la mémoire des 1,1 million victimes des nazis qui ont péri dans le camp. Des décorations de Noël, tapis de souris, décapsuleur étaient vendus par la boutique Fcheng, qui qualifiait ces articles de « cadeaux inoubliables ». Face au tollé, les articles ont depuis été retirés, y compris la serviette de bain.
Dans un communiqué Amazon a indiqué que « Tous les vendeurs doivent suivre nos directives de vente et ceux qui ne le font pas seront passibles de poursuites, y compris la suppression éventuelle de leur compte. Les produits en question ont été supprimés. » Dans ses conditions générales, le géant du e-commerce interdit la vente de produits choquants liés aux tragédies humaines…
Source :
https://www.bfmtv.com/economie/des-serviettes-de-plage-representant-le-camp-de-concentration-d-auschwitz-vendues-sur-amazon-1817706.html#xtor=AL-68
a ne pas publier, pour info, le site delcampe de vente de cartes postale vient de mettre en vente 11 références qui correspondent à des fascicules de mein Kampf sous la dénomination :
RARE parution MEIN KAMPF illustrée Hitler nazi pour la british red cross sociéty juif
nous les avons retrouvées
C est honteux , moi qui achète souvent chez Amazon je suis outrée
c est pas étonnant il y a tellement de cons sur terre , les cons osent tout c est bien connu , quelle honte , enfin bref faut faire avec……..
L´Humanité est sur sa fin.Plus de respect,égoisme,de solidarité,surconsomation…..Pourquoi Dieu ne nous a t-il pas oublié dans sa création?
Lá je vois l´humanité:
Levon Minassian(Arménie) – Bab’aziz
https://youtu.be/Ubg7AI81VsQ?list=RDEIhKYUrD9wo
Je n’aime pas BDS mais il faut reconnaître que, eux, trouvent assez de militants pour aller « protester » dans les supermarchés contre les produits israéliens. Qu’attendons-nous pour les imiter en faisant de même avec ces produits antisémites de Amazon? C’est bien beau de protester gentiment sur le net mais cela est moins efficace!
Moi, il y a longtemps que j’ai boycotté ce site.
ROSA
A propos de « ARBEIT MACH FREI » LE TRAVAIL REND LIBRE, qu’il me soit permis de rappeler que SARKOZY avait déclaré: Le travail rend digne, et que l’ancien premier ministre Manuel VALLS l’avait dit également dans d’autres termes. (J’espère ne pas être censuré).
Heinrich Beta a utilisé la formule en 1845 dans un écrit intitulé Argent et esprit (Geld und Geist) : « Ce n’est pas la foi qui rend heureux, pas la foi en des curetons égoïstes et nobles, mais c’est le travail qui rend heureux, car le travail rend libre. Ce n’est ni protestant ou catholique, ni allemand ou chrétien, ni libéral ou servile, c’est une loi générale de l’humanité et la condition sine qua non de toute vie et aspiration, de tout bonheur et accomplissement »1.
L’expression a ensuite été reprise par le philologue allemand Lorenz Diefenbach, Arbeit macht frei : Erzählung von Lorenz Diefenbach (1873), dans lequel les joueurs et les fraudeurs trouvent le chemin de la vertu par le travail2,3. L’expression a également été utilisé en français (« Le travail rend libre ! ») par Auguste Forel, un scientifique suisse spécialisé dans l’étude des fourmis, neuroanatomiste et psychiatre, dans son ouvrage Fourmis de la Suisse (1920)4.
En 1922, la Deutsche Schulverein (de) de Vienne, une organisation nationaliste ethnique de « protection » des Allemands dans l’Autriche-Hongrie, imprime des timbres d’adhésion avec la phrase « Arbeit macht frei ». La citation est adoptée en 1928 par le gouvernement de Weimar comme un slogan vantant les effets de leur politique souhaitée de grande échelle de travaux publics programmés pour mettre fin au chômage. L’expression « Arbeit macht frei » se retrouve dans les cercles de la droite nationaliste allemande5, ce qui explique son adoption ultérieure par le NSDAP lors de son accession au pouvoir en 1933.
On la trouve également au Goulag : ainsi, dans les années 1920, on peut voir à l’entrée de l’un des camps des îles Solovki une inscription proclamant « Par le travail, la liberté6 ! »
Ce slogan fut repris par les nazis dans les années 1930.
C’est le général SS Theodor Eicke qui ordonna l’apposition de la phrase à l’entrée des camps de concentration et des camps d’extermination, notamment Auschwitz, Dachau, Gross-Rosen, Sachsenhausen, et à la prison de la Gestapo de Theresienstadt en République tchèque. Avant cela, cette phrase avait été utilisée par la société allemande IG Farben au-dessus du fronton de ses usines7.
• Arbeit macht frei est également le titre d’un album du groupe italien Area (groupe) sorti en 1973.
• Cette phrase est évoquée dans le dessin animé de Paul Grimault Le Roi et l’Oiseau, sorti en 1980. Dans une des scènes du film, le Roi tyrannique fait l’Oiseau et son ami le Ramoneur prisonniers. Promettant de les libérer en échange de la main de la Bergère qu’il convoite, il ne respecte pas sa parole et, au lieu de les relâcher, les envoie travailler dans ses usines en déclarant à sa future femme : « Le travail, ma belle, c’est la liberté ! ».
• Le groupe punk-rock français Les rats a fait dans De Prisa (1995) de ce slogan le titre d’une de ses chansons.
• Le groupe punk-rock Arseniq33, de Montréal, a également composé une chanson intitulée Arbeit macht frei qu’on retrouve sur l’album Y’a des limites à faire dur (1999).
• L’artiste David TMX propose également une chanson avec ce titre dans son album Les Mondes parallèles, sorti en décembre 2003.
• Arbeit macht frei est aussi le titre d’une chanson du groupe anglais The Libertines sortie le 30 août 2004 sur l’album The Libertines.
• C’est le nom d’une œuvre de Claude Lévêque refusée au Grand Palais en 2006.
• Le groupe punk-rock français Guerilla Poubelle a lui aussi fait de ce slogan un refrain sarcastique dans l’album Punk = Existentialisme sorti le 29 octobre 2007 et dont le titre est Le travail rend libre.
• Arbeit macht frei est aussi le refrain de la chanson Souriez vous êtes filmé (2011) du groupe genevois de punk Sergent papou.
• Le Travail c’est la liberté est un film français de 1959 réalisé par Louis Grospierre.
• Dans l’album des Pieds Nickelés Les Pieds Nickelés en Guyane, sur la première planche, on peut lire « Le travail c’est la lib[illisible] » sur le mur de la cellule de prison.
Vous êtes à côté de la plaque! Le fait que « le travail rend libre » est exact et – si vous niez cette pensée – vous allez bientôt qualifier Jean de La Fontaine (« Travaillez, prenez de la peine, c’est le fond qui manque le moins! » – Le laboureur et ses enfants) comme antisémite! Non, l’horreur de cette phrase se situe uniquement dans le fait que le moustachu teuton (Que son nom et son souvenir disparaissent à jamais de dessous les cieux!) l’a utilisée de façon immonde et cynique pour la placer sur le fronton d’un camp de concentration et d’extermination où nous étions enfermés et asservis comme des esclaves, obligés de travailler jusqu’à l’épuisement, jusqu’à la mort.
De plus, s’étendre en récriminations contre Amazon et autres antisémites sur Internet ne sert à rien… Ils s’en tapent complètement et nos gémissements les amusent. Puisque la Justice ne peut et ne veut agir, il faut la prendre entre nos mains et, dans ce cas-ci, hacker le site d’Amazon pour leur entraîner une perte financière qui les fera réfléchir à l' »amoralité de certains articles qu’il met en vente! AGISSEZ AU LIEU DE GEMIR!
Il faut être taré au dernier degré pour acheter une pareille serviette de bain. Quand on sait la somme de souffrances qu’ont endurées les pauvres malheureux qui ont été envoyés la-bas et dont une infime minorité est revenue et dans quel état physique et moral…
auschwitz était surtout, et avant tout, non pas un camp de concentration, mais un camp d’EXTERMINATION, DESTINÉ A TUER, PRINCIPALEMENT DES JUIFS. NE PAS L’OUBLIER. LES MOTS ONT LEUR IMPORTANCE SURTOUT DANS UNE EPOQUE OÙ LES JEUNES GENERATIONS SONT CARACTÉRISÉES PAR L’EMPLOI D’UNE SÉMANTIQUE COMPLÈTEMENT INCOHÉRENTE.