Des inscriptions à caractères raciste et antisémite, notamment des croix gammées, ont été découvertes sur la façade du lycéeMontaigne à Paris
Des inscriptions à caractère raciste et antisémite ont été découvertes samedi sur la façade du lycée Montaigne à Paris, a annoncé le rectorat, ajoutant qu’une plainte a été déposée.
« Je condamne fermement » ces inscriptions, a réagi sur Twitter la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem.
Les inscriptions – des croix gammées notamment, selon des photos postées sur le réseau social – ont été découvertes samedi matin par le personnel de l’établissement, situé dans le VIe arrondissement, dans le centre de Paris, face au jardin du Luxembourg.
La proviseure a « immédiatement alerté les services du rectorat de l’académie de Paris ainsi que ceux de la Ville, et une plainte a été déposée afin que les auteurs soient identifiés et condamnés », précise le rectorat dans un communiqué. « Le nettoyage des inscriptions a été demandé au plus vite », ajoute-t-il.
« Le recteur de l’académie, chancelier des universités de Paris, François Weil, condamne fermement ce type d’actes inacceptables, qui n’ont pas leur place dans l’école de la République, et apporte tout son soutien à l’équipe de l’établissement », conclut le texte.
source :
http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/9673-paris-inscriptions-caracteres-raciste-antisemite.html
Rappelons l’affaire de l’élève juif insulté en 2004. Les élèves antijuifs ont été réintégrés au lycée.L’élève juif a quitté le lycee….
lire ci après l’artcile du jérusalem post
source :
http://www.desinfos.com/spip.php?article2199
La Cour administrative d’appel de Paris a ordonné mercredi 11 août que soit annulé le renvoi de deux élèves de 6e du lycée Montaigne (VIe arrondissement) pour avoir maltraité et tenus des propos antisémites à l’égard d’un de leurs camarades de confession juive.
La Cour a ainsi confirmé une décision du tribunal administratif de Paris du 1er juin dernier estimant que les faits commis par les deux élèves d’origine maghrébine « justifiaient une sanction allant jusqu’à l’exclusion temporaire de l’établissement ».
Mais ils « n’impliquaient cependant pas en eux-mêmes que soit immédiatement appliquée (aux élèves) la sanction la plus sévère » prévue par le règlement de l’école, a insisté l’arrêt.
La victime, un petit garçon de 11 ans pesant 30 kilos, avait été frappée et traitée de « minus » par l’un de ses agresseurs exclu pour « violences physiques ». Le deuxième élève sanctionné avait insulté le garçonnet en le traitant de « sale juif ». Il a été renvoyé pour « complicité de violences accompagnées de propos antisémites ».
Les deux élèves avaient été exclus par le conseil de discipline de l’établissement le 17 décembre 2003. Une décision annulée le 1er juin dernier par le tribunal administratif de Paris. L’Education nationale avait alors fait appel.
________________________________________
Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme, avec le soutien de l’Association Nationale des Victimes de l’Insécurité, ne fait aucun commentaire sur la décision de la Cour administrative d’appel de Paris qui a ordonné que soit annulé le renvoi de deux élèves de 6ème du lycée Montaigne (VIème arrondissement) pour avoir maltraité et tenus des propos antisémites à l’égard de leurs camarades de confession juive cependant, nous exprimons notre consternation.
En effet :
• Le conseil de discipline du lycée Montaigne qui avait prononcé l’exclusion des deux élèves le 17 décembre 2003, décision confirmée par le Recteur de Paris Maurice QUENET le 7 janvier 2004, a été désavoué.
• Le Commissaire du gouvernement qui était favorable à l’exclusion des agresseurs a lui aussi été désavoué.
• La victime a elle aussi été désavouée en tant que victime.
Enfin, les agressions anti-juives n’ont pas été reconnues et cela en dépit de tout l’arsenal juridique existant.
Nous sommes inquiets pour la prochaine rentrée scolaire car les chefs d’établissement et les enseignants risquent de manifester une réticence à signaler tous les faits anti-juifs qu’ils pourraient constater.
Nous rappelons que seules des mesures exemplaires peuvent dissuader les auteurs d’actes antisémites et contribuer à éradiquer ce fléau qui sévit dans les écoles de la République.
________________________________________
Réintégration des élèves du lycée Montaigne : « un acte grave », selon Jean-Paul Huchon
Le président socialiste de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon s’est déclaré jeudi 12 août « choqué » après la décision de la cour administrative d’appel de Paris annulant le renvoi de deux élèves de 6e du lycée Montaigne de Paris pour avoir maltraité et tenu des propos antisémites à l’égard d’un de leurs camarades de confession juive.
« C’est un acte grave, symboliquement grave », a affirmé Huchon sur France-2. « Ca veut dire (…) qu’un enfant soit molesté parce qu’il est juif, comme demain parce qu’il est musulman, au fond c’est normal et ça ne porte pas à conséquence, et ses agresseurs peuvent repartir comme si de rien n’était à la rentrée suivante ».
Pour le président de la région Ile-de-France, cette décision « va peser sur le climat entre les communautés ». Il a annoncé que sa région était prête « à financer un grand programme pédagogique sur le racisme, l’antisémitisme et d’une manière générale, sur la vie ensemble ».
C’est scandaleux et impardonnable. La France de 2015 ressemble étrangement à celle de1940. Ceci a cause des positions gouvernementales et de l’instance de l’ue.
mon avis c’est que tous ceux qui peuvent inscrire leurs enfants dans le privé le font tellement l’école publique est devenue un cloaque ! qui veut encore rester dans le labo expérimental de la gauche où bientot la priorité sera de s’adapter aux CPF ? ?
Et dire que cela se passe en plein cœur de Paris… J’hallucine… Effectivement l’on se croirait dans les années 39/45… Où les juifs sont à nouveau les bouc-émissaires au vu de cette crise économique mondiale… L’histoire se répète inlassablement…