Des chaussettes d’Hitler aux enchères en Allemagne
ENCHÈRES – Plusieurs vêtements et objets utilisés par des hauts responsables du Reich feront l’objet d’une vente à Munich, le 16 juin. La nature sensible des lots requiert des conditions particulières, afin de s’assurer que les acquéreurs ne sont pas des partisans du nazisme.
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«Hitler et les dirigeants nazis: un regard dans l’abîme du mal». L’intitulé de la vente indécente annoncée par le Daily Mailparle de lui-même. Le 16 juin 2016 à Munich, les acheteurs rivaliseront dans les salles de la maison d’enchères Hermann Historica pour remporter des effets personnels ayant appartenu aux plus hauts dignitaires nazis du Reich, dont…Hitler.
Les pièces les plus anecdotiques de la garde-robe du Fürher sont réunies: ses chaussettes, ses cravates, et même ses longs pantalons noirs, dont les poches doublées de cuir lui permettaient de porter en permanence sur lui une arme discrète. Les radios réalisées après la tentative d’assassinat dont il avait fait l’objet le 20 juillet 1944 viennent également grossir le lot. Leur prix de départ s’élève à près de 900 euros.
Mais c’est loin d’être tout. Les chaussures en cuir d’Hermann Goering, son bras droit, des robes portées par Eva Braun, sa maîtresse, et des calepins annotés par Himmler, le chef de la SS, sont d’autres pièces phares de cette vente, présentée comme l’une des plus grandes organisées autour d’objets nazis.
De l’indécence au voyeurisme, il n’y a qu’un pas. Cette vente le franchit en proposant par ailleurs de bien morbides objets. Le summum est atteint par le bout de corde (estimé à 500 euros) qui a servi à pendre Julius Streicher, le rédacteur en chef du journal de propagande nazi Der Stuermercondamné à mort à l’issue du procès de Nuremberg.
La sordidité de cette pièce rivalise fortement avec le récipient où Hermann Goering gardait le poison qui lui a permis de se suicider deux heures avant son exécution.
Tout est fait pour que les pièces ne tombent pas aux mains de nazis ou néo-nazis
Ces pièces sont issues de la collection de John K. Lattimer, ancien médecin, notamment en charge des prisonniers lors du procès de Nuremberg. Il a acquis et conservé des objets datant de cette période jusqu’à sa mort en 2007.
Wolfgang Hermann, l’un des propriétaires de la maison d’enchères, précise qu’il propose ces objets controversés aux enchères pour «permettre aux musées et collectionneurs d’acquérir des pièces historiquement intéressantes», mais qu’il est «tout à fait conscient de la désastreuse histoire allemande entre 1933 et 1945».
Tout est d’ailleurs organisé de sorte à ce que ces objets ne tombent pas dans les mains d’admirateurs du nazisme. C’est pourquoi, par exemple, le catalogue des lots n’est pas disponible en ligne et doit faire l’objet d’une demande personnelle.
faut être complètement a la masse
pour acheter ce genre de saloperie !!
Gare du Nord, ce soir, grande promotion pour la marque Hugo BoSS. C’est une autre échelle, mais que penser de l’incapacité à effacer cette marque à la Libération de 1945 et du nom de Hugo b., qui a conçu l’uniforme des forces nazies et dont le sigle SS a été utilisé pour sa publicité?
Aurait-on conservé quelques spermato plus nazis que zoïdes d’Hitler qu’il se serait trouvé d’éminents visionnaires européens pour se les accaparer à prix d’or. Avec l’aide des pays pétroliers, de BDS et de tous les GRANDS amis d’Israël,tels Obama et Hollande, on nous aurait pondu des exterminators de seconde génération qui aurait fait furher.
De l’art ! C’est de l’Art j’vous dis !
Qui « auraient » fait.
Un sujet aussi noble et si important sur le plan de l’éthique ne saurait souffrir de la moindre coquille. So sorry.
quelle époque de cons !
il faudrait que soit reconstitué en un seul lot , que le possesseur ou futur possesseur puisse l’offrir à une Fondation de mémoire des Juifs , faire venir les médias du monde entier ainsi que le max de monde afin d’assister au grand feu de ces vêtements et objets ..faute de voir brûler »à leur tour »leurs corps …le symbole serait fort !.
Voilà un info qui me donne la nausée. Qui peut être assez naïf pour nous faire croire que ces objets à connotation nauséabonde, puissent être achetés par des gens qui ne sont pas des sympathisants de cette peste nazie ? Faire du fric avec ça relève du cynisme le plus éhonté et l’Allemagne d’aujourd’hui doit avoir beaucoup de partisans de cette gangrène idéologique, jeunes et moins jeunes
C’est grave !!! Mais comment autorise-t-on une vente de ces » machins » ?
les nazis ont fait cramer toutes les archives officielles des juifs , il ne reste rien pour pouvoir faire un arbre généalogique , mais ils ont conserver les reliques d’hitler au lieu de les brûler aussi !!
l’ Allemagne à encore des nazillons dans son pays et sans doute des nazislamistes prêt à passer à l’acte …
La corde qui a servi à pendre cette crevure de Streicher me plait bien
Je ferai volontiers une offre
Et le Kiff maxi c’est que la somme récoltée aille à l’agence Juive
Et que la corde qui a servi à pendre haut et court ce goret,trône dans mon salon avec l’épitaphe spéciale destiné à ce chien et à toute sa mouvance : « pour nous,maintenant,c’est pourim tous les jours !!! »
Les érudits en histoire comprendront….
Seuls les « calepins annotés par Himmler » présentent un intérêt historique.
Avec un niveau d’intérêt historique nettement moindre, le flacon de poison de Göering peut aller dans un musée.
Le reste, notamment les chaussettes, sont fortement suspect d’idolâtrie.
A noter que Hermann Historica est un spécialiste connu des armes de collections, et des souvenirs historiques, de l’antiquité au XXème siècle, avec parfois des belles armures de la Renaissance.
Hermann Historica a parfaitement conscience du caractère sulfureux des objets mis en vente.
L’accès au catalogue est filtré.
Ce dernier détail est à souligner.
Je vais citer Jean Ferrat :
….
On me dit que le sang sèche vite en entrant dans l’Histoire
et qu’il ne sert à rien de prendre un guitare
Mais qui donc est de taille à pouvoir m’arrêter
je twisterais les mots s’il fallait les twister
pour qu’un jour les enfants sachent qui vous étiez
…