CREUSE :Monument aux morts de Gentioux-Pigerolles tagué dans la nuit des prénoms de « Nahel, Adama, Zyed, Bouna » : indignation en Creuse

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Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 juillet 2023, le monument aux morts de Gentioux-Pigerolles, en Creuse, a été tagué des prénoms de quatre jeunes tués dans le cadre d’interventions policières ces dernières années. Ces tags ont été effacés ce dimanche matin, avant le passage du Tour de France. D’autres bâtiments ont été touchés dans la commune.
Ce monument aux morts pacifiste érigé après la Première guerre mondiale, à Gentioux-Pigerolles, en Creuse, a été dégradé par des tags dans la nuit de samedi à dimanche.

Le nom des soixante-trois victimes de la guerre 14-18 ont été recouverts des prénoms de Zyed, Bouna, Adama et Nahel, des jeunes tués dans le cadre d’interventions policières ces dernières années. Un acte qui survient au lendemain de l’hommage à Adama Traoré et des rassemblements contre les violences policières, mais également quelques jours après les émeutes liées à la mort de Nahel. Des violences qui ont également frappé le Limousin.
« C’est un sujet national, il ne faut pas croire que les espaces ruraux sont complètement détachés de l’actualité du reste de ce pays. Effectivement, c’est le national qui transparait au local », confie Benjamin Simons, maire de la Gentioux-Pigerolles, à notre équipe sur place.
Ces tags ont été effacés par les services techniques dans la matinée, peu avant le passage du Tour de France. Certaines traces restent néanmoins toujours visibles, comme l’inscription « ni oubli, ni pardon », au dos du monument au mort.
À l’entrée du village, la maison d’un particulier a également été taguée avec cette même phrase « Ni oubli, ni pardon ».

Le maire de la commune compte porter plainte et envisage d’aborder la question de la sécurisation de ce monument au mort au prochain conseil municipal. Dans le passé, il avait déjà été utilisé à des fins revendicatives.
« Effectivement, ce que nous allons condamner très fermement au conseil municipal, c’est d’utiliser le symbole national et international qu’est ce monument pour l’approprier à un camp ou à un autre. Le camp de ce monument, c’est clairement celui de la paix. »
Installés le long de la départementale qui accueillait le Tour de France ce dimanche après-midi, la gendarmerie de la Creuse et les logements de fonction attenants ont également été ciblés par ces tags qui ont été cachés et recouverts de bombe noire, ce dimanche matin.

source
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/creuse/monument-aux-morts-de-gentioux-pigerolles-tague-dans-la-nuit-indignation-en-creuse-2810009.html?fbclid=IwAR1qbIHptZj2lr0o_JO5lggcwH0P9h6NYC0g5XZXDf2EXIZe6TMEVAbmVf0

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3 Commentaires

  1. joseparis dit :

    Ce sont les martyrs des nouveaux occupants ! Il faudra s’y faire puisque ce sont eux qui dictent leur loi au gouvernement Macronien qui les laissent faire, et les victimisent avec le soutien des merdias islamo-gauchistes et du « monde des arts ».

  2. Franccomtois dit :

    Je ne suis pas un devin,mais je serai presque certain que les saloperies qui ont fait cela sont rouge,rouge et noir,noir,en gros des pues la pisse de bonne famille qui ne méritent qu´une chose,passer quelques mois en zonzon avec leurs « potes » des banlieux,un vrai plaisir pour ces petits cul blanc 😣!
    Dans tout les cas celles et ceux qui ont souillé ce monument aux mort sont des ordures!

  3. Ben-Yaakov dit :

    Ceux qui ont profané ces lieux n’ont pas d’âmes. Ils viennent des égouts de l’humanité.

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