Coulisses de la conférence: Hier à Paris, la Grande-Bretagne est devenue l’alliée d’Israël
Selon le quotidien britannique « The Guardian », il se confirme que le gouvernement de Theresa May s’est singulièrement démarqué des positions adoptées hier au cours de la conférence de Paris. On savait déjà que la Première ministre avait tempêté contre Boris Johnson, son chef de la Diplomatie qui avait en coulisse, appuyé et voté la résolution anti-israélienne à l’ONU le 23 décembre dernier.
Cette fois à Paris, May a pris les devants. D’abord en n’envoyant qu’une délégation subalterne. Puis, au cours de la journée, la représentation britannique a fait entendre sa différence en réaffirmant à qui voulait l’entendre, que seules des négociations bilatérales entre Israéliens et Palestiniens s’avèreraient efficaces. Devant les caméras, des « réserves » ont été exprimées vis-à-vis de la Conférence de Paris. D’ailleurs, la délégation britannique n’a pas souhaité parapher le communiqué final. Ce sera sans elle !
Le Guardian relate les commentaires faits à Londres au même moment dans l’entourage de Theresa May : « Le texte final de cette initiative française ne contribuera en rien au rapprochement entre les deux parties. Pire, il nous éloigne d’un véritable accord ».
La belle unanimité aperçue hier autour de François Hollande sur la photo officielle n’était donc qu’un acquiescement de façade. Londres a insisté pour que ses délégués n’aient qu’un statut d’observateurs. D’autres pays comme la république Tchèque ont fait valoir leur différence. Même les Etats-Unis ont fait pression pour « équilibrer » le texte final.
Au final, Israël n’a pas grand-chose à craindre des conséquences éventuelles de cette conférence. Mais au cas où, Donald Trump pas encore aux commandes, a appelé la Grande-Bretagne (encore elle !), à user de son droit de veto au Conseil de sécurité des Nations-Unies, si un nouvel guet-apens était tendu à Israël. Netanyahou se serait-il trouvé un nouvel allié en Europe ?
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Etat palestinien : une solution alternative portée par un Likoudnik ©
Israel
Jan 16, 2017
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Juste avant la conférence de paix de Paris dimanche, le député du Likoud Yoav Kisch a annoncé un nouveau plan diplomatique, différent de celui du Premier ministre Benjamin Netanyahou concernant la solution à deux États. Kisch envisage de présenter son plan au sein du parti Likoud.
Dans un entretien avec Israël Hayom, Kisch a déclaré qu’il avait demandé à Netanyahou d’écouter sa proposition, ce à quoi le Premier ministre aurait répondu, « Parlez-en moi après le 20 janvier. » Le président élu des États-Unis, Donald Trump, prendra ses fonctions ce jour-là.
Le plan diplomatique de Kisch rejette l’établissement d’un Etat palestinien et cherche à en finir avec les Accords d’Oslo de 1993, y compris la division territoriale en trois zone de la Judée et de la Samarie : la zone A sous plein contrôle palestinien; La zone B sous administration civile palestinienne et partage du contrôle de sécurité israélo-palestinien; et la zone C est sous le plein contrôle israélien.
Selon le plan de Kisch, l’Autorité palestinienne serait démantelée et, au lieu de se voir attribuer un Etat, les Palestiniens se verraient accorder une autonomie administrative supérieure sur 40% de la Judée et de la Samarie, nouvellement définie comme «zone T.». Les Palestiniens n’auraient pas le contrôle de la sécurité sur la zone, seulement le contrôle civil, leur donnant autorité sur les services de santé, main-d’œuvre, commerce, finances, agriculture, éducation, transports publics, etc.
Le reste de la zone, la «zone I», serait annexée par Israël et les Palestiniens qui y vivraient auraient le choix d’avoir la citoyenneté israélienne ou palestinienne. Les blocs de colonisation actuels resteraient en place, selon le plan de Kisch, et les villes palestiniennes autonomes dans la zone T seraient reliées par une route commune passant par la zone I.
Kisch envisage en outre d’annuler la possibilité d’un droit de retour pour les Palestiniens, tant au sein d’Israël que dans le territoire autonome palestinien, ainsi que de supprimer le statut de réfugié palestinien.
Le plan propose en outre que Jérusalem reste la capitale d’Israël et que les quartiers arabes proches de l’autre côté de la clôture de sécurité soient séparés de la ville et gérés comme des autorités locales indépendantes en Israël. Afin d’éviter de réduire le territoire de Jérusalem, quelque 1.500 acres de terrain additionnel seraient annexés à la ville, y compris le Tombeau de Rachel, au nord de Bethléem, et le Tombeau du Prophète Samuel, au nord-ouest de Jérusalem.
Ce plan se défini comme un processus israélien unilatéral. « Les pourparlers ne doivent plus porter sur l’établissement d’un Etat palestinien », a déclaré Kisch. Il a averti que l’Autorité palestinienne pourrait s’effondrer quand son chef, Mahmoud Abbas, quittera ce monde, « et nous devons proposer disposer d’une solution alternative « .
Kisch a admis que son plan est semblable à celui du leader Habayit Hayehudi Naftali Bennett, mais le député du Likoud a souligné que son plan comprend une carte détaillée, et qu’il cherche à « éliminer les références et à la rhétorique des Accords d’Oslo ».
Shlomo Cesana
Photo : le Député du Likoud Yoav Kisch
Crédit photo: Dudi Vaaknin
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I love Thérèse May !!!!!
l’Allié et UK & Américain
l’Europe? = Revirement si intervention US !
Arf les rosbeef du coté des juifs ??, cela fait plaisir, merci a la grande bretagne
pouvait elle faire autrement après les déclarations de TRUMP ? ?