COMMENT BRISER LE CHANTAGE TERRORISTE

de MEIR
Certains nous affirment que personne ne serait d’accord ici pour faire exécuter les terroristes arabes. C’est faux! Il y en a suffisamment qui se feraient un honneur juif d’exécuter ces assassins arabes sans cligner de l’oeil.
Et dans le passé, cela s’est fait, notamment par le Palmah à Ein Zeitoun près de Tsfat pendant la Guerre d’Indépendance et dans d’autres circonstances des guerres d’Israel et de la lutte antiterroriste.
En 1984, l’autobus de la ligne 300 de Tel Aviv à Ashkelon a été pris en otage par des terroristes arabes jusqu’à Dir El Ballah dans la Bande de Gaza. Après l’opération de libération des otages par Tsahal, un agent du Shabak les services de sécurité généraux, Ehoud Yatom, a reçu l’ordre par le directeur du Shabak, Abraham Shalom, ne pas laisser en vie les preneurs d’otages capturés.
Le message que voulaient transmettre les responsables de la sécurité était que des preneurs d’otages ne pourraient jamais s’en sortir en vie, même s’ils étaient capturés vivant. Finalement, Ehoud Yatom a exécuté cet ordre et a tué ces preneurs d’otages en les frappant avec un pierre énorme sur le visage. Evidement, c’était illégal. Ils ont maquillé cela en faisant croire que pendant l’irruption des forces de sécurité dans l’autobus, les preneurs d’otages se sont faits descendre.
Or il se trouve qu’un photographe du journal Hadashot à l’époque avait pris une photo d’un des preneurs d’otage capturé, vivant et entouré de deux agents du Shabak (vois la photo ci-jointe). C’est la fameuse affaire du Bus 300 qui a défrayé la chronique dans le pays deux ans plus tard en 1986.

Ce qu’il faut, ce n’est pas faire cela illégalement et dans l’ombre comme des voleurs, mais ouvertement et légaliser: faire condamner à mort par les tribunaux les terroristes arabes sans possibilité de commuer la peine en emprisonnement.

Majdi Abu Jumma, a suspect in the 1984 Bus 300 hijacking, being
led to his death by Shin Bet officers. (Photo: Alex Levac)