Ce meeting contre l’islamophobie qui divise la gauche

By  |  4 Comments

Les propalestiniens français n’ont pas été traumatisés de la même manière par la tuerie de Charlie Hebdo.
Certains voient d’un mauvais œil la fréquentation d’extrémistes comme les Indigènes de la République » ou les Frères musulmans de l’UOIF qui si ils ne se sont pas réjouis du meurtre des dessinateurs de Charlie Hebdo sont considérés par beaucoup comme trop proche des islamistes radicaux.

Déjà Alain Juppé cette semaine s’est fait filmé durant un entretien avec des islamistes extrémistes dans un cafe de Montreuil.

Que l’on se rassure quand il s’agira de manifester leur haine d’Israel cette gauche et extrême gauche se réunira et défilera avec les organisations islamistes antijuives.
N’a-t-on pas vu les drapeaux de Daesch brandit lors des manifestations pro palestiniennes à Paris sans parler des appels aux meurtres des juifs.

Nombre de Français en ont marre que cette haine puisse s’exprimer librement.
Leur mécontentement se manifestera par leur bulletin de vote lors des élections ce mois ci.

lire ci-après l’article de L’Express :

Vendredi soir se tenait à la Bourse du Travail de Saint-Denis un rassemblement « contre l’islamophobie et le climat de guerre sécuritaire ». Malaise dans les rangs de la gauche alors que certaines associations participantes sont perçues comme communautaristes et porteuses d’un islam politique.

D’emblée, le ton est donné. Le meeting contre « l’islamophobie et le climat de guerre sécuritaire » s’ouvre sur la parole d’Ismahane Chouder, de l’association Mamans toutes égales. A la Bourse du Travail de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), elle dénonce la « campagne de criminalisation des signataires » de cet appel.


Les principales organisations anti-racistes que sont le Mrap, la LDH, SOS Racisme ou la Licra se sont d’ailleurs abstenues. En revanche, l’appel a été entendu par le PCF et le NPA ainsi que des structures polémiques comme l’Union des organisations islamiques de France (UOIF, proche des Frères musulmans), le Parti des Indigènes de la République, les Indivisibles, Présence musulmane (proche de Tariq Ramadan) ou encore le Collectif enseignant pour l’abrogation de la loi de 2004 (CEAL). Le texte dénonce à la fois l’islamophobie et « le Patriot Act à la française ».

Malaise dans les rangs de la gauche. Le Parti de Gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon refuse de s’y associer. Son coordinateur général, Eric Coquerel, confie à L’Express: « Le terme d’islamophobie nous pose problème depuis plusieurs années. Il est difficile en effet de faire la part entre la libre critique de la religion et le racisme. Le texte par ailleurs ne cite pas les autres formes de racisme. Dans un contexte post-attentats, il aurait fallu un appel plus large… » « Par ailleurs, poursuit le dirigeant, les signataires nous posent problème. Il s’agit pour certains d’organisations communautaristes ou d’organisations qui ont une vision politique de l’islam. »
Le parti Ensemble!, composante avec le PG du Front de Gauche, partage, lui, un avis contraire. « Il y a urgence à ce que la gauche de transformation sociale prenne la mesure d’un racisme spécifique prenant la religion musulmane comme prétexte », écrivent plusieurs de ses militants. Un soutien au meeting qui, précisent-ils, « ne signifie bien évidemment pas que nous partageons l’entièreté des positions défendues par les autres organisations signataires ». Autre composante du Front de Gauche: le Parti communiste français. Après en avoir débattu, le PCF a décidé de maintenir sa signature à l’appel mais il a été décidé de n’envoyer aucun représentant au meeting, précise-t-on place du colonel Fabien.

Capharnaüm également au sein d’Europe-Ecologie-Les-Verts (EELV). Après un débat mardi au bureau exécutif, la formation écologiste décide de retirer sa signature de l’appel. Sans faire trop de publicité à ce sujet. Au Lab, le chef de file des députés EELV, François de Rugy, regrette qu’on « en vient parfois à accepter les discours insupportables d’organisations pour qui les discriminations justifieraient quelque part la radicalisation des jeunes et in fine les attentats ». « C’est le moment ou jamais de trancher une bonne fois ces débats entre nous », conclut-il.
Las, plusieurs figures du parti, comme les eurodéputés Eva Joly, Yannick Jadot, Karima Delli ou le député Sergio Coronado annoncent le 3 mars qu’ils soutiennent le meeting. « Nous voulons rompre avec ce regard méprisant et colonial des uns sur les autres qui conditionne la discrimination, notamment islamophobe, et peut en inciter une infime minorité à tomber dans le radicalisme violent », écrivent-ils. L’ancienne secrétaire nationale Cécile Duflot reste, elle, silencieuse… « Le débat n’est pas simple. Les deux camps l’instrumentalisent, regrette en off une personnalité influente d’EELV. Il y a une logique périlleuse à avoir deux gauches qui s’affronteraient: l’une laïque et l’autre islamo-compatible. C’est une vision binaire qui nous met dans la merde, reconnaît cette personne. Il ne faut pas alimenter la querelle sur des sujets aussi graves. » Le malaise est plus que palpable.

Exiger de ne pas être antisémite, sexiste et homophobe: de l’islamophobie?
Sur la scène de la Bourse du Travail de Saint-Denis, devant une foule hétéroclite, composée de femmes voilées ou non-voilées, de jeunes et de vieux militants,

Ismahane Chouder dénonce le fait que l’on « demande toujours aux musulmans une irréprochabilité » sur « l’antisémitisme », « le sexisme » et « l’homophobie ». Une exigence qui serait elle-même « caractéristique de l’islamophobie ».
Le collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), qui intervient ensuite, pointe du doigt rien de moins qu’un « racisme d’Etat qui ressemble à ce qu’on a vécu dans les années 30 ». Si son président Samy Debah assure que « les Français ne sont pas islamophobes », il met en garde contre « des gens qui sont une puissance médiatique et politique et qui cherchent à diviser les citoyens ».

Pour écouter ces prises de parole véhémentes, les politiques ne se sont pas bousculés. Madjib Messaouedene, conseiller municipal délégué de Saint-Denis, prend le micro pour expliquer l’absence du maire (PCF) de la ville Didier Paillard. S’il n’est pas là, c’est pour ne pas « se faire accuser » de vouloir récupérer des voix, assure-t-il. Seul élu à prendre la parole, Abderrahmane Azzouzi, ancien adjoint au maire (SE) d’Angers, qui met en garde: « Si l’Etat n’invite pas les musulmans à la table de la République, attention à ce que les musulmans ne lui retournent pas un jour la table sur la tête! »
D’ores et déjà, certaines formations de gauche préfèrent oublier cette soirée et les divisions. « On souhaite participer à la manifestation contre les racismes du 21 mars dont le spectre est plus large », glisse à L’Express Eric Coquerel du PG. Qui observe qu’en l’état, le texte de l’appel ne lui semble pourtant pas acceptable. La gauche n’a pas fini de phosphorer.

lire l’article de L’EXPRESS en cliquant sur le lien ci-après
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ce-meeting-contre-l-islamophobie-qui-divise-la-gauche_1658750.html

happywheels

4 Commentaires

  1. Roland dit :

    Des musulmans font des tueries, des attentats, et puis organisent des meetings contre l’islamophobie des « Mécréants » victimes. C’est un peu gros, non ? Je vais souvent à Agadir ou j’ai des amis qui tiennent un resto, là bas, pas de troubles, le calme le plus complet, mais il faut dire que la gendarmerie royale est présente en force, un seul regard et les djellabas sont mouillées. Je commence à me demander si appliquer la démocratie Occidentale à ces gens n’est pas une erreur, le musulman pour vivre normalement en société ne doit t’il pas avoir la crainte que ses actes hors la loi seront durement sanctionnés ? La tolérance serait t’elle prise pour de la faiblesse par les adeptes de cette religion totalitaire du moyen âge ? Même les gauchos avides de voix importées commencent a voir la réalité en face. Comment pourrait t’il avoir deux sortes de musulmans, il n’y a un qu’un seul coran et nous savons comment il ordonne de traiter les mécréants.

    • Richard C. dit :

      Vous avez mis le doigt sur un point fondamental: tout recul, négociation, accomodement, ou débat démocratique est bien un signe de faiblesse. Et, au Maroc, tout marche bien!

  2. daniel .danielle dit :

    Ils sont hypocrites et certains français se font manipuler…… mais où iront nous ?
    Ya plus d espoir , la France est en train de s islamisee avec l accord de certains
    Zemmour à raison , la France est en train de se suicider …….
    Si on se faisait coloniser par des gens biens , passe à la rigueur ….. mais la c est par des barbares , des obscurantistes, des degeneres du bulbe !!!!

  3. Cathy dit :

    Yen a marre de ces pleureuses – ils sont pas heureux en France et bien qu’ils la quitte et bon débarras…

Publier un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *