Betar USA recueille les noms des étudiants pro-Hamas pour que Trump les expulse

Par
David Israël
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Betar USA compile les noms des étudiants étrangers titulaires d’un visa aux États-Unis qui ont craché leur bile anti-israélienne lors de manifestations sur les campus – et espère que le président élu Trump donnera à ces haineux un billet aller simple pour rentrer chez eux, a récemment rapporté le NY Post.
Le groupe, dont le nom est à la fois une référence à une ancienne ville juive du même nom qui était la dernière forteresse et bastion du chef de la dernière rébellion, Bar Kochba ; et un acronyme hébreu pour Brit Yosef Trumpeldor, d’après le légendaire soldat juif-russe mort en défendant la Galilée contre les pillards arabes, a été fondé en Pologne en 1923 et dirigé par Ze’ev Jabotinsky.
Le secrétaire de Jabotinsky était l’historien défunt Benzion Netanyahu, dont le fils est le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

We strongly advise #jewish tourists to avoid #nyc. Major pro Hamas riots planned for this weekend. @nypd permits lawlessness and will not intervene if attacked. Recent hearings of @cuny a city school revealed brutal anti Semitism. pic.twitter.com/TwnleEJat4

— Betar US (@Betar_USA) November 27, 2024

Betar a établi une liste d’environ 30 étudiants originaires de Jordanie, de Syrie, d’Égypte, du Canada et du Royaume-Uni. Ces étudiants sont actuellement inscrits dans certaines des universités les plus prestigieuses du pays, telles que Columbia, l’Université de Pennsylvanie, l’Université du Michigan, l’Université de Syracuse, l’UCLA, la New School for Social Research, l’Université Carnegie Mellon et l’Université George Washington.
Le directeur de Betar USA, Ross Glick, a déclaré au Post : « Nous avons commencé à établir des listes de ressortissants étrangers détestant les Juifs et bénéficiant de visas qui soutiennent le Hamas », en utilisant un logiciel de reconnaissance faciale et une « technologie avancée de base de données de relations » pour identifier les individus qui ont participé à des manifestations antisémites sur les campus au cours de l’année écoulée.
Parmi les personnes identifiées sur la liste figure Momodou Taal, un ressortissant britannique et doctorant en études africaines à l’université Cornell. Taal a été suspendu à deux reprises pour avoir participé à des manifestations sur le campus en soutien au Hamas, la dernière en date remontant à septembre.
Selon Newsweek, les responsables de l’université ont informé Taal que sa participation à la dernière manifestation pourrait entraîner la révocation de son visa F-1. Cependant, Cornell, une institution de l’Ivy League, a finalement changé d’avis.
Le 28 octobre 2023, seulement trois semaines après les atrocités du Hamas, le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump a promis, dans un discours devant la Coalition juive républicaine à Las Vegas, d’expulser les manifestants pro-Hamas détenteurs de visas américains s’il était élu président en 2024.
« Tous les résidents étrangers qui ont participé aux manifestations pro-jihadistes ce mois-ci, personne n’a jamais rien vu de tel », a déclaré M. Trump. « En 2025, nous vous retrouverons et nous vous expulserons. »
La semaine dernière, Ross Glick s’est rendu au Capitole, où il a rencontré le sénateur John Fetterman (D-PA), un fervent partisan d’Israël, ainsi que les assistants des sénateurs républicains Ted Cruz et James Lankford.
« Ils m’ont tous donné leur accord et m’ont expliqué comment assurer le suivi », a déclaré Glick, décrivant les réunions comme productives et encourageantes.
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Betar USA Collecting Pro-Hamas Students’ Names for Trump to Deport