Bac 2024 : Nicole Belloubet lance une enquête après des notes “anormalement basses” attribuées à des élèves d’un lycée juif par des examinateurs de Paris 18ème
Plusieurs élus ont interpellé la ministre de l’Education nationale pour obtenir des éclaircissements sur les faits. « Un biais de notation » a été constaté pour « 15 élèves » du lycée privé sous contrat Yabné à Paris.
La ministre de l’Education Nicole Belloubet a demandé, jeudi 11 juillet, l’ouverture d’une enquête administrative après des accusations de discrimination au préjudice d’élèves d’un lycée juif parisien lors de l’oral du bac 2024. « Vous avez été nombreux à m’alerter sur cette situation. Dès connaissance des faits, j’ai demandé à mes services de lancer une enquête approfondie. Si les faits étaient avérés, ils seraient intolérables dans notre école. Et je ne laisserai rien passer », a-t-elle écrit sur X.
Sur le même réseau social, l’avocat Patrick Klugman, qui « a été mandaté pour suivre la situation », affirme que le lycée privé sous contrat Yabné « a constaté un biais de notation au préjudice de 15 de ses élèves qui ont passé l’oral de spécialité du bac devant deux jurys d’un même centre d’examen à Paris ». « On parle de 9 points d’écart sur 20 en moyenne par rapport aux 123 autres candidats du lycée qui sont passés devant d’autres jurys. Cet écart qui n’est explicable ni statistiquement ni pédagogiquement fonde une suspicion de discrimination », a poursuivi l’avocat.
Il précise que le lycée, en relation avec le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), « a demandé à ce qu’une enquête administrative soit ouverte et à ce que les notes discriminatoires soient écartées pour ne pas porter préjudice aux élèves ».
« Une enquête s’impose effectivement très vite »
Plusieurs élus ont interpellé la ministre de l’Education nationale pour obtenir des éclaircissements sur les faits et dénoncer, s’ils devaient être avérés, une situation « extrêmement grave ». « Je n’ose croire que des examinateurs de Paris 18 se soient livrés à une telle discrimination. Une enquête s’impose effectivement très vite, Nicole Belloubet. Merci pour votre réactivité », a déclaré Caroline Yadan, députée Renaissance de la huitième circonscription des Français établis hors de France.
Je viens d’être informée de ces notes aux oraux du bac qui auraient été anormalement basses du fait de la provenance des élèves d’un lycée juif.
Je n’ose croire que des examinateurs de Paris 18 se soient livrés à une telle discrimination.
Une enquête s’impose effectivement très… https://t.co/Qubdcw5uUa— Caroline Yadan (@CarolineYADAN) July 10, 2024
Ces élèves du lycée juif sous contrat Yabné, situé à Paris, ont passé leurs épreuves du baccalauréat dans un lycée public du 18e arrondissement de la capitale. L’ancienne ministre socialiste Laurence Rossignol, sénatrice, a enjoint sur X à la ministre de l’Éducation de réagir. « Si les faits et l’antisémitisme sont avérés, c’est extrêmement grave. Si c’est une rumeur, il faut y mettre fin », a-t-elle écrit.
SOURCE
https://www.francetvinfo.fr/
Des élèves auraient été victimes de discrimination et antisémitisme. C’est ce que craignent des politiques et familles sur les réseaux sociaux, ce jeudi matin. Au lycée privé juif Yabné, dans le 13e arrondissement de Paris, 15 élèves de terminale auraient été saqués au Grand oral du bac 2024. Convoqués fin juin au lycée privé Charles-de-Foucauld dans 18e arrondissement pour passer leur dernière épreuve, ils ont eu la mauvaise surprise de découvrir leurs notes, qui oscillent toutes entre 4 et 8/20. Des résultats étonnants, alors que l’établissement sous contrat d’État fondé en 1948 est réputé pour son excellence, avec un taux de réussite de 100% et un taux de mentions de 92% en 2023. Une enquête administrative a été lancée par la ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet.
Sur les 138 élèves de l’établissement à passer leur bac, 15 adolescents inscrits en spécialités mathématiques et physique-chimie ont été reçus par deux jurys différents du lycée privé Charles-de-Foucauld : 11 élèves dans un groupe, et 4 dans un autre, selon un communiqué de presse de l’école Yabné. Mais dès leur arrivée, l’atmosphère aurait été pesante. «Cette année, le lycée a été alerté par des parents d’élèves d’une attitude particulièrement agressive du jury lors du passage de leur enfant», indique la direction de l’école Yabné. Avant d’ajouter : «Une de nos enseignantes présente sur ce site m’a aussi fait part de discussions en salle des professeurs stigmatisant Yabné comme “école hors contrat”. Nos élèves ont des patronymes juifs et les fiches que présentent les élèves au jury sont tamponnées par Yabné».
Une polémique née sur les réseaux sociaux
Le 3 juillet dernier, le lycéen Yabné indique avoir contacté le service interacadémique des examens et concours. Ils ont ensuite informé le rectorat de Paris ainsi que le ministère de l’Éducation nationale une fois les résultats du bac tombés ce lundi 8 juillet. Ce mercredi, Yonathan Arfi, le président du Crif a par ailleurs rencontré Nicole Belloubet pour parler de la situation. Me Patrick Klugman a été mandaté par l’école Yabné pour l’assister dans ses démarches. Sur X (ex-Twitter), l’avocat s’est également exprimé : «Le plus ancien et plus grand lycée confessionnel juif sous contrat avec l’État a constaté un biais de notation (…). On parle de 9 points d’écart sur 20 en moyenne par rapport aux 123 autres candidats du lycée qui sont passés devant d’autres jurys. Cet écart qui n’est explicable ni statistiquement ni pédagogiquement fonde une suspicion de discrimination».
Sur le réseau social, la polémique s’est rapidement enflammée, après un tweet de l’ancien député Julien Dray ce mercredi soir : «Il s’est visiblement passé quelque chose de pas très normal lors des oraux du bac dans le 18e arrondissement. Des notes bizarres. Il faut faire vite la clarté sur cette situation», a-t-il écrit. Son post a rassemblé plus d’un millier de mentions «j’aime» en une demi-journée. L’ancienne ministre PS et sénatrice Laurence Rossignol a réagi ce jeudi matin, indiquant saisir «Nicole Belloubet pour qu’une enquête soit diligentée immédiatement». «Si les faits et l’antisémitisme sont avérés, c’est extrêmement grave. Si c’est une rumeur, il faut y mettre fin», a-t-elle ajouté.
Des vérifications sont en cours
Un message bien reçu par la ministre de l’Éducation nationale qui a déclaré ensuite avoir lancé une enquête approfondie. «Si les faits étaient avérés, ils seraient intolérables dans notre École. Et je ne laisserai rien passer», a-t-elle publié sur X. Les vérifications sont en cours. En fin de matinée, le ministère a apporté quelques précisions dans un communiqué de presse : «La distribution des notes obtenues par ces élèves est examinée, jury par jury, sous l’angle statistique afin d’établir si la moyenne, la variance et la distribution de celles-ci sont anormalement différentes de celles des autres élèves ayant passé les épreuves dans les mêmes circonstances. Ce travail est conduit non seulement pour les élèves concernés, mais aussi pour les autres candidats de ces mêmes jurys. Enfin, les éléments des bordereaux de l’épreuve sont également analysés de façon systématique».
Outre une agressivité décrite par les familles, des commentaires sur la tenue des élèves auraient été faits par les enseignants des deux jurys du lycée Charles-Foucauld. «Pour l’heure, on n’a pas plus de détails. C’est ce qui est compliqué dans cette affaire : on manque d’éléments !», partage une source proche du dossier au Figaro. «La gravité d’une discrimination probable d’élèves juifs au baccalauréat ne doit pas être minimisée. Toutefois, elle doit être mise en relief avec son caractère isolé et inédit et avec la très grande réactivité et mobilisation des pouvoirs publics dont le groupe scolaire Yabné est conscient», note le communiqué de l’école. «Si les faits et l’antisémitisme étaient constatés, cela serait d’une extrême gravité et la ministre sera intraitable dans les actions qui alors s’imposeraient. Si les faits et l’antisémitisme n’étaient pas constatés, il s’agirait alors d’une information infondée et intolérable à laquelle la ministre répondrait pour y mettre un terme et protéger l’ensemble des protagonistes», conclut le ministère de l’Éducation nationale.
SOURCE
LE FIGARO
Ce pays pue de plus en plus !!, ces « examinateurs » doit être syndiqués au FSU- SNES des tas de crapules anti juifs !
L’éducation nationale a cédé à l’islamisme depuis longtemps. Les comportements antisémite et antisioniste de ces profs pour la plupart syndiqués à l’extrême gauche, et soutenant l’affront national sont devenus la norme. C’est bien que cette affaire sorte. Les notes vont être relevés par le rectorat pour qu’il n’y ait pas de vague. L’enquête ne donnera rien, la poussière nazislamiste sera mise sous le tapis de prière comme d’habitude. Vous n’avez qu’à regarder les métiers des candidats à la députation du npa, ce sont presque tous des profs. Ce sont des révolutionnaires et des extrémistes qui sont chargés de « déformer » nos gosses !
Qu’elle est la réaction d’Aymeric Caron qui est élu dans la 18 ieme circonscription ?
La seule chose qui m’étonne, c’est que la presse parle seulement maintenant de ce genre de pratiques…
Racisme banal à l’ éducation nationale aux mains des palestiniens de cœur sans âme.
Racisme habituel en France. Merci à ce gouvernement d’ avoir lutter avec tant d’ abnégation contre l’ antisémitisme et l’ antisionisme.
Les profs sont de gauche, la gauche est nazislamiste, les profs sont nazislamistes, beaucoup d’ entre eux du moins.
pour moi,au vu du faisceau de preuves indirectes,les faits sont avérés.Mme beloubet dit qu’elle sera intraitable si les faits sont avérés.ça veut dire quoi?Est ce que les enquêteurs pourront faire leur travail face à la toute puissance des syndicats d’enseignants qui ont l’habitude de faire plier les gouvernements, souvent par pur esprit de corps.Au nom de l’intérêt superieur de l’etat,le deni de justice vis à vis des Juifs est frequent.joseph
Suis pas certain que ce soit de l’antisémitisme.
J’ai une amie dont la fille était dans une école catho plutôt bien réputée, sa fille travaillait plutôt bien et elle s’est faite massacrée lors d’un oral…
Ca peut arriver mais tout le groupe de son école s’est fait massacrer y compris une élève brillante.
Les profs sont souvent de bons gauchistes et chient sur les écoles privées, car ils estiment que les enfants sont des « privilégiés sociaux ».
A ajouter qu’à travers nos impôts ont financent aussi l’école publique et les salaires des profs…et ces profs sectaires et gauchistes