Attentats de la rue des Rosiers : la Jordanie refuse l’extradition de deux suspects
La justice jordanienne a rejeté l’extradition vers la France de deux suspects, dont le cerveau présumé, de l’attentat contre un restaurant juif de la rue des Rosiers, à Paris, en 1982.
Trente-quatre ans après l’attentat de la rue des Rosiers à Paris, qui avait 6 morts, la justice jordanienne a annoncé qu’elle rejetait l’extradition de deux suspects, dont celle de l’instigateur présumé de l’attaque. Souhair Mouhamed Hassan Khalid al-Abassi, alias «Amjad Atta» ne rejoindra donc pas la France pour être jugé, puisqu’un accord entre la France et la Jordanie n’était pas entré en vigueur au moment de la comparution du suspect devant la justice jordanienne. Ce Jordanien d’origine palestinienne, a été arrêté le 1er juin dernier en Jordanie puis libéré sous caution. Identifié en février 2015, il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
L’accord d’extradition, signé en 2011 n’est entré en vigueur qu’en juillet 2015. L’homme, qui avait 29 ans aux moments des faits, aurait assuré la logistique de l’opération, sans lui-même y prendre part. Le 9 août 1982, deux hommes masqués ouvrent le feu dans le restaurant Jo Goldenberg, 7 rue des Rosiers, dans le quartier historiquement juif de Paris. Plusieurs grenades sont jetées avant que les deux assaillants n’ouvrent le feu sur les clients. Il est 13h15 au moment de l’attaque, une cinquantaine de clients sont attablés au restaurant. En trois minutes, le commando fait six morts et vingt-deux blessés. Le rejet de l’extradition d’al-Abbassi aurait été décidé le 29 octobre dernier par la justice jordanienne.
La Jordanie ne remettra pas non plus un deuxième suspect recherché par la justice française, Nizar Tawfiq Mussa Hamada, en raison du dépassement du délai de prescription pour les faits qui lui sont reprochés.
Tournure de l’enquête en 2015
Jamais revendiqué, l’attentat au caractère antisémite, avait été attribué au Fatah-Conseil révolutionnaire d’Abou Nidal, un groupe palestinien dissident de l’Organisation de libération de la Palestine. En février 2015, le juge Marc Trévidic, en charge de l’enquête, parvient à recueillir de nouveaux témoignages. Plusieurs individus sont identifiés, dont al-Abassi et deux tueurs présumés.
Outre MM. Abbassi et Hamada, la justice française a délivré en février 2015 deux autres mandats d’arrêts contre deux autres membres présumés de l’attentat, installés en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, et l’autre en Norvège.
source :
http://www.lefigaro.fr/international/2016/02/10/01003-20160210ARTFIG00185-attentats-de-la-rue-des-rosiers-la-jordanie-refuse-l-extradition-de-deux-suspects.php
le rejet de l’extradition des deux terroristes de l’OLP fait de la justice jordanienne leur complice !! tuer des juifs à travers le monde est la mentalité des palos !
ils s en sortent bien.
Pourquoi la france ne va pas les chercher meme sans l accord de la jordanie.
Un matin ils prendront une balle ds la tete c est juste une question de temps
Quelle idée ! S’ils viennent en France, ils seront systématiquement relâchés…
celui qui est en norvege cest un dealeur notoire et il est connu pour plusieurs agressions il n a jamais etait inquiete par la justice.
ils sont proteges de partout ces faces de rats.
jespere qu un jour il yaura des eliminations cibles contre eux.