Attentat islamiste de Trèbes : un indic de la DGSI mis en examen
Ancien militaire converti à l’islam, le quadragénaire est accusé d’avoir fourni l’arme à Radouane Lakdim pour commettre ses tueries à Carcassonne et Trèbes, dans l’Aude.
Un huitième suspect a été mis en examen le 3 octobre dernier dans l’enquête sur les attentats du 23 mars 2018 à Carcassonne et Trèbes, dans l’Aude, relate Le Parisien ce lundi 2 décembre. L’homme en question, un indicateur des services de renseignement de la Direction générale de la Sécurité intérieure, est soupçonné d’avoir mené un double jeu et d’avoir aidé le terroriste Radouane Lakdim à commettre ses actes de barbarie. Lui, au contraire, assure avoir signalé sa radicalisation dès 2014.
Sur les sept personnes mises en examen avant lui, aucune n’était suspectée d’avoir fourni l’arme du crime, un calibre 7-65 de marque Ruby.
Alors, l’indic, qui était en contact sur Telegram avec le terroriste jusque dans les dernières semaines précédant les attaques, s’est-il rendu coupable de duplicité ? Deux témoignages l’incriminent, mais leur crédibilité est incertaine, précise Le Parisien. Un ami du terroriste assure par exemple que ce dernier s’était vanté d’avoir récupéré une arme auprès « d’un militaire », peu avant de passer à l’acte. Un autre accuse l’ex-soldat d’avoir pris part à un trafic d’armes avec Lakdim en vue de braquages, dont il tirait quelques bénéfices.
C’est le 30 septembre dernier que cet ancien militaire converti à l’islam a donc été interpellé, à sa grande surprise, par la DGSI dans le sud de la France. « Ça (l’attentat) aurait pu être évité. Lakdim avait changé. Il avait un parler sur la religion qui a changé. C’est pour cela que je l’ai signalé », indique-t-il aux enquêteurs, à qui il détaille son quotidien dans ces quartiers sensibles de l’Aude qu’il habite, et où il jouit d’une aura de « grand frère ». Il raconte ainsi s’être rapproché de Radouane Lakdim afin de recueillir des informations sur son profil et de les transmettre, une fois par mois, à ses agents traitants, selon un protocole confidentiel.
Il dit avoir effectué un signalement en 2014, quand l’individu radicalisé a évoqué un projet de voyage sur l’île de La Réunion, qu’il soupçonnait être une tentative de rejoindre la Syrie. « Il était de plus en plus en djellaba et, dans sa façon de parler, de plus en plus radical […]. Il ne voulait plus rien à voir avec notre monde. Il était encore plus dur contre les mécréants, disant qu’il faut les combattre », se rappelle-t-il. Toutefois, il ne le voyait pas capable de passer à l’acte. Alors, le ministère de l’Intérieur avait-il connaissance de la dangerosité imminente de Lakdim, fiché S ?
« Faux », répond un haut fonctionnaire au quotidien. « Lakdim avait dissimulé sa radicalisation violente, c’était même une stratégie délibérée ». Mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « détention et cession d’armes de catégorie A et B en relation avec une entreprise terroriste », l’ex-militaire dit ignorer comment Lakdim a pu se procurer son arme et qui a pu le convaincre de passer à l’acte. Fait rare dans un dossier de terrorisme, le quadragénaire a été libéré sous contrôle judiciaire, contre l’avis du parquet national antiterroriste.
Source :
happywheels
Les musulmans ont un grand avantage dans leur religion : avec la taqqiya , ils ont l’obligation de mentir et de ruser pour Allah , et si les kouffars ( les mécréants ) n’obtempèrent pas , » tuez les tous par n’importe quel moyen » .
Ce sont les versets du CORAN et nos dirigeants qui veulent imposer un Islam français sont d’une immoralité totale !! Il n’existe pas 2 sortes d’ Islam car il n’y a qu’un Coran auquel tous se réfèrent !!
moi les ktos je pense qu’ils persécutent les juifs depuis plus d’1 bon millénaire ….alors leur déclaration d’intention sur l’islam…