Arthur Ashkin :ENCORE UN PRIX NOBEL JUIF !

Arthur Ashkin est un physicien américain qui est né en 1922 dans une famille juive de Brooklyn (New York), où il passa son enfance.
Le mardi 2 octobre, le prix Nobel de physique a été attribué pour moitié à l’Américain Arthur Ashkin (96 ans), et pour l’autre moitié au Français Gérard Mourou (74 ans) et à la Canadienne Donna Strickland (59 ans)
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25% des prix Nobel scientifiques sont juifs, ils sont 15 millions. En plus de 100 ans il y a eu 2 musulmans alors qu’ils sont 1.3 milliard. Pourquoi ?
De 1901 à 2005, les Juifs ont obtenu:
1) 23 % des prix Nobel d’Economie.
2) 22 % des prix Nobel de Médecine.
3) 21% des prix Nobel de Physique.
4) 16 % des prix Nobel de Chimie.
5) 12 % des prix Nobel de Littérature.
6) 10 % des prix Nobel de Paix.
Total des Prix Nobel Juifs, 214 soit : 25% .
( 37% pour les USA )
Sans rentrer dans le détail de l’importance de l’éducation pour les juifs, et pour tenter de répondre à la question, je suppose qu’une raison importante est que les juifs vivent souvent dans des endroits où la recherche scientifique est le plus favorisée et financée, comme l’Europe ou les États-Unis.
Dans le dernier siècle, les états à majorité musulmane ont souvent subi ou encouragés une résurgence de la religion au détriment de la science, des conditions défavorables comme la pauvreté ou les guerres, ou une richesse telle, comme les pays du golfe, que leurs populations souvent jeunes reçoivent une éducation souvent axée sur la tradition et la religion mais difficilement transposable à la recherche scientifique. Selon le site France Diplomatie “75% des Saoudiens ont moins de trente ans (sur 31,5 millions d’habitants), un tiers des jeunes est au chômage et la plupart sont mal formés pour occuper des emplois qualifiés, surtout tenus par les expatriés”.
De manière générale, les pays arabes dans leur ensemble ont pris un retard certain quant à l’usage des nouvelles technologies. Pour Frank Mermier, « le monde arabe souffre d’un déficit numérique qui le situerait bien en deçà de la moyenne mondiale pour l’utilisation des nouvelles technologies ». Selon Maud Stephan-Hachem “L’obstacle le plus important est certes le taux élevé d’illettrisme parmi la population adulte (22 % en Arabie Saoudite et 42 % en Égypte).
La censure en est un autre : l’accès à l’information est soumis à une régulation ambiguë et assez lâche. en Égypte, il est par contre fermement réglementé et censuré dans des pays tels que l’Arabie Saoudite, qui a centralisé le service de fourniture d’accès et qui a banni près d’un demi-million de sites jugés contraires à la morale et à la religion”.
L’université KAUST pourrait éventuellement aider à réduire la disparité et améliorer le taux de découvertes scientifiques dans le monde musulman: l’Université des sciences et technologies du roi Abdallah (KAUST) représenterait un investissement monstre de quelques 20 milliards de dollars.
L’établissement est né de la volonté du souverain d’utiliser ses pétrodollars pour financer des découvertes scientifiques susceptibles de préparer l’Arabie saoudite à entrer dans l’économie du savoir et à faire face à l’épuisement inexorable de ses ressources pétrolières. Au programme: enseignement supérieur et recherches de pointe dans les domaines de l’eau, de l’énergie, de l’environnement et de l’agroalimentaire, menées en collaboration avec d’éminentes institutions de toute la planète.
Établie sur un campus futuriste au bord de la mer Rouge, au nord de Jeddah, KAUST aspire à devenir l’une des 20 meilleures universités au monde et recrute activement professeurs et étudiants étrangers de niveaux maîtrise et doctorat. Elle compte déjà 220 professeurs originaires des cinq continents (dont plusieurs Canadiens) et plus de 2 000 étudiants, dont la moitié sont saoudiens.
En 2015, 18 lauréats de Prix Nobel répartis partout dans le monde ont réaffirmé leur appui à l’existence de ce qui constitue aujourd’hui l’un des plus hauts lieux du savoir dans la région arabe — et un formidable espoir de progrès, mais ils ont rappelé que la liberté académique, sans laquelle la science ne pourrait progresser, ne peut pas être dissociée de la liberté de pensée.