Arrestation à Paris du militant antijuif panafricaniste Kémi Séba, multicondamné pour haine raciale

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De son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, l’ex-leader béninois de la Tribu Ka a été condamné plusieurs fois en France pour incitation à la haine raciale. Le motif de son interpellation n’a pas été précisé à ce stade.
Le panafricaniste béninois Kémi Séba, connu pour ses virulentes prises de position anti-occidentales et déchu de la nationalité française en juillet, a été interpellé lundi à Paris, a-t-on appris ce mardi de source proche du dossier.
Que s’est-il passé ?
Selon le média Afrique Confidentielle, Kémi Séba a été arrêté aux alentours de 14 heures ce lundi, alors qu’il déjeunait dans un restaurant du XVe arrondissement en compagnie de son bras droit, Cyrille Kamden. Le motif de l’interpellation n’a pas été précisé à ce stade par les autorités.
D’après cette même source, le suprémaciste noir serait arrivé dans la capitale française le 10 octobre dernier en provenance d’Espagne. Il aurait utilisé un passeport diplomatique nigérien lors de son entrée sur le territoire français.
Militant « anti-France »
De son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, l’ancien leader de la Tribu Ka, groupuscule qui revendiquait son antisémitisme et prônait la séparation entre Noirs et Blancs avant d’être dissous par le gouvernement français en 2006, a été condamné plusieurs fois en France pour incitation à la haine raciale. Kémi Séba avait été déchu de sa nationalité française le 9 juillet dernier. Quelques mois avant cette décision rare de Paris, l’activiste avait brûlé son passeport français, dans une vidéo filmée en banlieue parisienne.
Âgé de 42 ans, il est aujourd’hui à la tête du groupe « Urgences panafricanistes » et dispose d’une certaine aura sur les réseaux sociaux. Ces dernières années, Kémi Séba a organisé ou participé à plusieurs manifestations hostiles au franc CFA en Afrique, au cours desquelles il a été régulièrement interpellé, expulsé ou refoulé, notamment de Côte d’Ivoire, du Sénégal et de Guinée.
En France, il a été accusé l’an dernier par le député Renaissance Thomas Gassilloud, alors président de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, d’être un « relais de la propagande russe » et de servir « une puissance étrangère qui alimente le sentiment antifrançais ».
Passeport diplomatique du Niger
Séba dispose depuis début août d’un passeport diplomatique du Niger délivré par la junte en sa qualité de conseiller spécial du chef du régime militaire au pouvoir à Niamey, le général Abdourahamane Tiani.

Il avait lui-même annoncé sur sa page Facebook l’obtention de ce passeport, expliquant : « en réponse à la procédure de déchéance de ma nationalité commise par la Françafrique contre ma personne (dont l’objectif inavoué était de tenter de limiter mes déplacements, et ainsi freiner la portée de mes actions anticolonialistes) », le chef de l’État du Niger « a décidé de m’octroyer le passeport diplomatique, eu égard au combat que je mène depuis 25 ans pour l’Afrique, ce au péril de ma vie ».
Depuis le coup d’État du 26 juillet 2023 qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum et qui l’a porté au pouvoir, le général Tiani a dénoncé les accords militaires avec la France, entraînant le départ des soldats français, et multiplié les invectives contre Paris.
Un visage de la « Russafrique »
Le suprémaciste noir, qui dispose également de la nationalité béninoise, est aussi un intermédiaire majeur de la Russie au Sahel, d’où la France a été lentement mise hors-jeu ces dernières années. Kémi Séba a été reçu, ces deux dernières années, par les chefs des juntes malienne, burkinabée et nigérienne, qui ont toutes chassé les soldats et ambassadeurs français, avant de se rapprocher de Moscou, rapporte Le Monde.
Vladimir Poutine accorderait même à l’activiste panafricaniste des égards de chef d’État. Selon une enquête publiée le 31 mars par le magazine Jeune Afrique, avec Arte et le journal allemand Die Welt, Kémi Séba n’est pas seulement un allié objectif de Moscou. Son ONG « Urgences panafricaines » a été financée par le groupe Wagner, pour un montant de plus de 400 000 euros entre octobre 2018 et juillet 2019.
source
Le Parisien

happywheels

1 Comment

  1. Ben dit :

    Laissez le dans son caca !
    Il se dit défenseur des africains il va les couler encore plus avec la Russie !
    On va bien rigoler

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