Apologie du jihad à Pau : 4 ans ferme requis
Assigné à résidence, un Palois conteste avoir fait l’apologie du terrorisme jihadiste. Le tribunal se prononcera le 16 mars.
Mohammed, 32 ans, avait demandé au tribunal un délai pour préparer sa défense Ce jeudi, il n’a pas lésiné sur les explications. Un discours posé qu’il ponctue de quelques sourires.
Ce Parisien, venu à Pau en juillet « pour quitter les mauvaises fréquentations » de la capitale, est assigné à résidence depuis le 26 décembre. Jugé pour apologie du terrorisme, il reconnaît « avoir mis son nez là où il ne fallait pas », mais assure n’avoir « jamais incité qui que ce soit ». « Telegram, c’est une sphère très privée, ce n’est pas public. Certes, j’ai consulté ces vidéos mais c’est un phénomène d’actualité. Ils parlent au nom de l’islam. Je suis musulman, je veux comprendre pourquoi on les diabolise. ça ne veut pas dire que je suis ce genre de psychopathe », explique-t-il, même s’il avoue « des petits moments de faiblesse ». Comme ce projet de départ en Syrie.
Mais il y a aussi ses déclarations troublantes en ligne, son échange avec une personne sur la « zone irako-syrienne » ou encore cet « attirail du parfait guerrier » retrouvé chez lui. Du matériel mais pas d’arme, relève Mohammed. Le cryptage ? C’est pour préserver sa « vie privée » des « services secrets américains qui écoutent tout ». Ce message « Tuez-les où que vous les rencontriez » qu’il a choisi sur son profil en ligne ? « C’est un verset du Coran », élude-t-il.
« Jusqu’au-boutiste » de la curiosité
« Je n’ai pas commis de crime », insiste celui qui a voulu « jouer un personnage pour s’infiltrer et comprendre le phénomène jihadiste ». Un « jusqu’au-boutisme » au nom de la « curiosité » qui interpelle le procureur Cécile Gensac. « Quand on voit jusqu’où il est allé, comme il a été efficace, le danger est réel et sérieux. » Elle requiert 4 ans de prison et le maintien en détention, l’interdiction d’exercer des fonctions publiques et la privation des droits civiques.
« C’est une peine qui n’a rien à voir avec les faits ! » relève à la défense Me Sagardoytho qui rappelle qu’il s’agit d’apologie et non de participation à un acte terroriste. Pour l’avocat, les poursuites ne tiennent pas. S’appuyant sur un arrêt de la Cour de cassation de 2013, il démontre que les propos n’étaient pas publics car « tenus dans le cadre d’une communauté d’intérêts ». En clair, il fallait être membre du groupe pour en prendre connaissance. Le tribunal tranchera le 16 mars.
Source :
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2017/03/10/apologie-du-jihad-a-pau-4-ans-ferme-requis,2104735.php
pourquoi ne pas l’avoir renvoyer définitivement au bled ? plutôt que ce soit les contribuables français qui lui paient ses 4 ans de prison ferme?
« 4 ans ferme »
bin voyons, encore au frais du peuple pendant qu’on dilue les prestations sociales …
« Le tribunal tranchera »
d’une l’oreille à l’autre svp !
https://bibliothequedecombat.files.wordpress.com/2013/08/bourreau2.jpg