Ali Riza Polat, condamné à la perpétuité pour les attentats de janvier 2015, attaque deux surveillants à Laon
Tôt ce mardi matin, Ali Riza Polat, condamné à la prison à vie et incarcéré à Laon, est soupçonné d’avoir agressé deux surveillants pénitentiaires avec des tessons de verre aux cris de « Allahou akbar ». La justice antiterroriste s’est saisie de l’enquête. Le détenu a été placé en garde à vue.
Par Jérémie Pham-Lê et Vincent Gautronneau
Il est un proche du tueur de l’Hyper Cacher, Amedy Coulibaly, et fut le principal accusé des procès des attentats de janvier 2015. Au point d’avoir été condamné en appel à la réclusion criminelle à perpétuité pour « complicité d’assassinats terroristes », la justice le qualifiant d’homme « à la dangerosité extrême ».
Incarcéré à l’isolement à la prison de Laon (Aisne), Ali Riza Polat, 39 ans, est soupçonné d’avoir attaqué tôt ce mardi matin deux surveillants pénitentiaires avec deux tessons de verre en criant « Allahou akbar » (Dieu est grand). Ces fonctionnaires venaient tout juste de rentrer dans sa cellule lorsque le détenu s’est précipité sur eux. L’un d’eux a été blessé légèrement à l’avant-bras tandis que le second a été pris en otage par le forcené. Après négociations, Ali Riza Polat a fini par relâcher son étreinte, déposer ses armes artisanales et se rendre.
Le parquet national antiterroriste (PNAT) s’est saisi de l’enquête ouverte pour « tentative d’assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et en état de récidive légale ». Les investigations ont été confiées à la sous-direction antiterroriste (SDAT), service coordonnateur, à la direction zonale de la police nationale (DZPN) de Lille et à la Direction générale de la sécurité intérieure. L’audition du suspect, qui a été placé en garde à vue ce midi, doit éclairer les motivations de son acte.
« Je n’ai aucune haine contre personne »
« Je ne me suis jamais réveillé un matin pour détruire la vie de ces gens-là (…) Je ne suis pas Coulibaly. (…) Je suis innocent des faits qu’on me reproche », avait déclaré Ali Riza Polat, né en Turquie et arrivé en France à l’âge de trois ans, lors de son dernier procès. Accusé d’avoir fourni un sac d’armes à Amedy Coulibaly, contenant des Kalachnikov et des pistolets Tokarev, le trentenaire avait toujours contesté avoir su l’utilisation qui serait faite de cet arsenal, imaginant un braquage.
Né dans une famille d’alévis, une branche de l’islam, non pratiquante, Ali Riza Polat avait expliqué s’être converti en 2014. Mais il avait toujours réfuté toute pratique extrémiste de sa religion et toute adhésion aux thèses terroristes. « Je suis musulman, je suis croyant. Je fais mes cinq prières quotidiennes, mais je fais mes conneries à côté (…) Je n’ai jamais dit que j’étais dans le combat religieux. Je n’ai aucune haine contre personne. »
Mais ses déclarations n’avaient pas convaincu la justice antiterroriste. « Pour la cour, il ne fait aucun doute (…) qu’Ali Riza Polat s’est bien rendu coupable, (…) en toute connaissance de cause, de complicité des actes de terrorisme commis de façon concertée par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, en apportant à ce dernier une aide permanente dans la préparation de ses actes et dans la réunion des moyens pour les commettre », avaient motivé les juges.
Source
Le Parisien
Arrêtez arrêtez …la coupe est pleine .
On a une overdose des , » Ali et Mohammed ‘ .
ça sert à quoi de garder en vie un fou furieux pareil ? On devrait rétablir la peine de mort, et pendre ce type de déchet qui n’a plus rien d’humain, et qui est définitivement perdu pour la société.
Rétablir la peine de mort.
Certains ne méritent pas de vivre et en plus ils nous coûtent cher .
Un exemple…
Peine de mort : Donald Trump voudrait le retour des pelotons d’exécution et de la guillotine
Pour rappel, treize détenus ont été exécutés par la justice fédérale sous l’administration Trump, du jamais vu en plus de 120 ans.